Si vous aussi, vous êtes atteint de nostalgie aigüe, voici le transport de vos rêves, loin de l'engin de course, et en parfait accord avec la vaguevague du slow tourisme. Et qui mieux qu'un panda, animal réputé pour son flegme, pour incarner l'adage italien « Chi va piano, va sano », quoique notre panda, muni de sa carte routière, sans GPSGPS, en rase campagne et pleine détox numériquenumérique, n'est peut-être pas près d'être arrivé... Cette image parle d'un temps où le voyage signifiait cheminer et non, arriver. Un temps plus lent qu'aujourd'hui, et que les jeunes générations veulent se réapproprier en dénonçant les transports polluants tels que l’avion au travers du mouvementmouvement « La honte du vol ».

Là aussi, on admire le rendu des bagages sur le toittoit dont les formats ne sont pas très conformes aux normes actuelles, la boîte à chapeau aux couleurscouleurs et texturestextures reconnaissables d'un célèbre malletier, coincée entre de vieilles valises qui, au vu des branches de bambou débordantes, ont vu du pays. Notez la discrète présence de la passagère et de son coquet ruban sur la tête en accord avec sa tenue vestimentaire, qui patiente et tente de lire des panneaux d'indication illisibles, érodés par le temps. Ce couple de pandas ne semble pas être au bout de son voyage...

© Frédéric Müller, tous droits réservés