Depuis les années 1960, plus d'une dizaine de sondes se sont retrouvées sur des orbitesorbites héliocentriqueshéliocentriques avec un programme de recherche concernant le SoleilSoleil et le milieu interplanétaire. Citons le satellite Wind de la NasaNasa qui, depuis 1994, étudie comme son nom le laisse deviner, les interactions entre le vent solairevent solaire et le champ magnétiquechamp magnétique de la Terre. Cette étude est complémentaire de celle de l'Advanced Composition Explorer ou ACE, dont l'objectif depuis 1997 est d'étudier in situ les particules d'origine solaire, interplanétaire, interstellaire et galactique. Ces données permettent d'anticiper, environ une heure à l'avance, les oragesorages magnétiques sur Terre causés par le Soleil. Prévenir les tempêtestempêtes solaires, c'est aussi l'objectif de la mission Stereomission Stereo de la Nasa (Solar TErrestrial RElation Observatories), lancée en 2005. Elle permet l'observation tridimensionnelle du Soleil ainsi que de sonner l'alerte en cas de CMECME (Éjections de massemasse coronale) menaçant la Terre. Dans un registre plus scientifique et moins tourné directement vers la météorologiemétéorologie spatiale, il y a bien sûr la mission SohoSoho (Solar and Heliospheric Observatory). En orbite solaire autour du point de Lagrange L1 du système Soleil-Terre depuis 1996, le satellite étudie le vent et la couronne solairecouronne solaire. Il a notamment permis de faire un bond dans le domaine de l'héliosismologiehéliosismologie et donc dans la théorie de la structure interne du Soleil. De nouvelles missions solaires vont prendre le relais, notamment Solar OrbiterSolar Orbiter, un satellite d'observation du Soleil développé par l'ESAESA avec une participation de la Nasa. © Nasa, ESA