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    Voilà une sonde qui tient un record de longévité : 45 ans. Après avoir décollé de la Terre en 1977 et traversé le Système solaire externeVoyager 2Voyager 2 continue son périple dans l'espace interstellaire. Pour tenir aussi longtemps, la sonde s'alimente en énergieénergie grâce à trois générateursgénérateurs thermoélectriques à |6ba42919aa4a8ad7c531bf2d686b6e69|-isotopesisotopes (RTG), mais après tout ce temps, ils n'apportent plus assez de courant. Il a donc été décidé d'employer un réservoir d'alimentation de secours afin que les cinq instruments scientifiques de la sonde continuent de fonctionner.

    Un des trois RTG de Voyager 2, qui produit de l'électricité à partir de la chaleur générée par la désintégration de l'uranium-238 à l'intérieur. © Nasa, JPL-Caltech
    Un des trois RTG de Voyager 2, qui produit de l'électricité à partir de la chaleur générée par la désintégration de l'uranium-238 à l'intérieur. © Nasa, JPL-Caltech

    Cette méthode devrait permettre ces capteurscapteurs de continuer de produire des précieuses données sur le milieu interstellaire jusqu'à 2026, au lieu de cette année. Ces données deviennent toujours plus importantes depuis que Voyager 2 continue de s'éloigner du SoleilSoleil (le vaisseau a quitté l'héliosphèrehéliosphère en 2018). Le système de secours apporte une tension variable, qui représente un risque pour les instruments. Mais les scientifiques l'acceptent pour continuer d'avoir de la donnée.

    Sa jumelle Voyager 1 avait également décollé de la Terre en 1977, et quitté l'héliosphère en 2012 (en prenant une autre trajectoire). Mais un des cinq instruments était rapidement tombé en panne. Par conséquent, la question de son apport en énergie supplémentaire se posera seulement l'année prochaine.

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