Pour son dernier lancement de l'année, Arianespace a mis sur orbite deux nouveaux satellites de la constellation Galileo, le GPS européen, au moyen du lanceur russe Soyouz opéré depuis le Centre spatial guyanais de Kourou. La mise en service partielle de la constellation se fera à la fin de l’année prochaine.

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    Le déploiement de la constellation Galileo trouve un bon rythme de croisière. Après l'échec de la mise à poste de deux satellites à l'été 2014 (les satellites 5 et 6), on compte aujourd'hui 12 satellites opérationnels. Malgré ces deux nouveaux arrivants, la constellation ne peut toujours pas fonctionner pleinement. L'Esa veut avoir déployé les 30 satellites de la constellation d'ici à fin 2020. À cette date, le segment sol devrait être également complètement opérationnel.

    Pour cette mission VS13, qui s'est déroulée avec succès ce 17 décembre, la performance demandée à la fuséefusée SoyouzSoyouz était de 1.603 kgkg, dont 1.434,5 kg pour les deux satellites Galileosatellites Galileo à séparer sur une orbite circulaire à 23.222 km d'altitude et inclinée à 57,946°. Du décollage depuis le Centre spatial guyanais à la séparationséparation du second satellite, la mission a duré 3 h 47 mn et 57 s.

    Après un départ poussif, la cadence de lancement des satellites Galileo s'intensifie avec trois lancements réussis cette année et six satellites mis à poste. « Grâce à ce lancement, l'Europe a doublé le nombre de ses satellites Galileo en orbite en tout juste neuf mois », a déclaré Jan Woerner, directeur général de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne. En 2016, Arianespace ne lancera que quatre satellites Galileo... lors d'un seul vol. C'est en effet la performance dont est capable la nouvelle version Ariane 5Ariane 5 Galileo, qui sera alors en service. Le premier de ses trois vols est prévu en octobre. Quant aux deux derniers satellites de la phase opérationnelle de Galileo (FOC), les 17 et 18, ils seront lancés par un Soyouz à une date qui n'a pas encore été annoncée.