L'exécutif européen a lancé dernièrement la procédure de recrutement du responsable de l'autorité chargée de représenter les intérêts du secteur public face au futur concessionnaire de GALILEO, système de radionavigation par satellite. Agence communautaire, l'autorité de surveillance devra, dans un premier temps, conclure le contrat de concession du système et veiller au respect de ce contrat.

au sommaire


    Elle aura également pour missions : d'assurer la gestion et le contrôle de l'utilisation des fonds publics affectés au programme ; de veiller à l'évolution technique et à la sécurité du système ; d'encadrer la participation des pays tiers associés au programme et, enfin, d'assister la Commission européenne dans ses projets liés à la radionavigation par satellite.

    Lancé à l'initiative de la Commission, le programme GALILEOGALILEO a été développé conjointement avec l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA). Les négociations avec les autorités américaines attachées au GPS (Global Positioning SystemGlobal Positioning System) ont permis au projet de prendre de l'ampleur.

    Le programme européen de radionavigation par satellite doit permettre le développement de services universels de nouvelle génération dans des secteurs tels que les transports, les télécoms et l'agricultureagriculture. Bruxelles affirme que GALILEO devrait être "extrêmement rentable.

    Par ailleurs, selon CORDIS

    La Commission a adopté une communication concluant que Galileo, le projet européen de navigation par satellite, est prêt à passer aux phases de déploiement et d'exploitation.

    Plusieurs conditions clés ayant été remplies au cours de la phase de développement du projet, la vice-présidente de la Commission et commissaire en charge de Galileo, Loyola de Palacio, a déclaré: "Il n'y a plus d'obstacles au lancement des phases ultérieures du programme."

    Parmi ces conditions figuraient l'élaboration des structures nécessaires d'encadrement du système, laquelle a été réalisée grâce à l'adoption de deux décisions du Conseil au mois de juillet dernier. La question pressante de l'interopérabilité de Galileo avec le système GPS américain a également trouvé une solution, à l'issue de mois de négociations, avec la signature d'un accord bilatéral.
    La dernière condition préalable au passage du projet à la phase de déploiement a consisté à garantir que des fonds suffisants du secteur privé permettent de financer les phases ultérieures. La Commission conclut que l'entreprise communeentreprise commune Galileo a pu mener à bien la procédure de sélection du concessionnaire, deux offres étant étudiées actuellement. Un contrat devrait être signé avec l'un de ces candidats courant 2005.

    "Ces offres montrent la volonté de nombreux investisseurs, notamment d'institutions financières, de prendre financièrement en charge la constructionconstruction et l'exploitation du système", conclut la Commission.

    S'appuyant sur la recommandation de la Commission, le Conseil s'efforcera de parvenir à un accord politique sur le passage du projet aux phases ultérieures d'ici la fin 2004. La Commission appelle les ministres à confirmer le passage aux phases de déploiement et d'exploitation et à consolider l'engagement des pouvoirs publics à contribuer au financement de ces phases.