Le rayonnement fossile est une clé pour l'étude de la cosmologiecosmologie. Il nous parvient aujourd'hui de régions qui se trouvent actuellement à plus de 45 milliards d'années-lumièreannées-lumière de la TerreTerre et sa température n'est que de 2,78 kelvinskelvins environ. Mais au moment où ce rayonnement a été émis il y a presque 13,7 milliards d'années, ces régions étaient portées à des températures de plusieurs milliers de degrés. L'universunivers observable était déjà très grand du fait de l'expansion plus rapide que celle de la lumière ayant dilaté l'espace dans ses tout premiers instants.
Le rayonnement fossile est une sorte de carte d'identité de notre univers car selon sa forme, son âge et sa composition, les caractéristiques de ce rayonnement ne sont pas les mêmes. Il pourrait aussi garder la mémoire d'effet de gravitation quantiquegravitation quantique dans l'univers très primordial.
Récemment, des théoriciens de la cosmologie quantique à boucles, parmi lesquels se trouvent Martin Bojowald, ont par exemple eu la surprise de retrouver l'apparition du temps imaginaire du modèle de Hartle-Hawking dans leurs équationséquations.
Une vidéo extraite du site Du Big Bang au Vivant avec des commentaires de Jean-Pierre Luminet et Hubert Reeves. © Groupe ECP, www.dubigbangauvivant.com/Youtube
Mais pour espérer surprendre ses traces de gravitation quantique, ou déterminer si l'univers est fini comme le pense Jean-Pierre Luminet, il faut mesurer finement les caractéristiques du rayonnement fossilerayonnement fossile et en faire une analyse patiente et minutieuse. Effectuer cette mesure est l'objectif de la mission PlanckPlanck dont l'EsaEsa vient d'annoncer qu'elle était déjà un succès remarquable, dépassant les espoirs des chercheurs.
Cinq couvertures du ciel pour Planck
L'un des instruments du satellite Plancksatellite Planck s'appelle HFI. Pour mesurer le rayonnement fossile, il devait être refroidi à très basse température avec de l'hélium liquideliquide. Cet héliumhélium s'est désormais évaporé et si Planck continue à faire des mesures avec son autre instrument, LFI, l'essentiel de l'information recherchée n'est plus accessible.

Une vue d'artiste de Planck sur un fond en infrarouge montrant une partie de la Voie lactée vue par les instruments de Planck et Iras. © ESA, HFI Consortium, Iras
Les chercheurs sont tout de même enthousiastes. Deux campagnes d'observations de la voûte céleste complètes étaient espérées et au bout du compte, cinq ont été accomplies ! La quantité et la précision des informations que l'on pourra en tirer devraient donc être encore meilleures que prévues.
L'Esa avait déjà révélé une première carte intégrale du ciel et les premiers résultats astrophysiquesastrophysiques de Planck ont été publiés. Mais il ne s'agit pas encore de résultats concernant le rayonnement fossile en lui-même et ses implications pour la cosmologie, ou de la physiquephysique au-delà du modèle standard. Il s'agissait de mesures concernant, par exemple, les amas de galaxiesamas de galaxies ou les fluctuations du fond diffus infrarougeinfrarouge. On commencera à en savoir plus au début de l'année 2013 mais bien du travail restera encore à faire. Une première publication complète des résultats de Planck n'est pas attendue avant 2014.
Comparatifs et bons plans

Tech
Télécoms
Forfait 160 Go à 15,99 €/mois : le bon plan du jour signé RED by SFR

Maison
Maison
Tondeuse thermique en promotion : ne manquez pas la SCHEPPACH à prix cassé sur Cdiscount

Maison
Jardin
La tondeuse à gazon sans fil Bosch est à prix sacrifié sur Amazon !

Maison
album photo
Nouveaux albums photo ? Notre choix 2022

Maison
panneau solaire
Les panneaux solaires - notre comparatif 2022

Maison
aspirateur avec sac
Le gagnant de notre comparatif des aspirateurs avec sac