La scène se passe à 170.000 années-lumièreannées-lumière de la TerreTerre dans la nébuleusenébuleuse de la Tarentule, au cœur du Grand Nuage de Magellan, une galaxiegalaxie que l'on a longtemps cru satellite de la nôtre. C'est une des régions célestes les plus actives en matièrematière de genèse stellaire au sein du Groupe LocalGroupe Local, cet ensemble d'une quarantaine de galaxies dont fait partie notre Voie lactéeVoie lactée. Cette région avait déjà eu les honneurs du télescopetélescope spatial Hubble il y a deux ans pour fêter sa 100.000e orbite.
Hubble a de nouveau braqué son œilœil de 2,40 mètres de diamètre à la périphérie de la nébuleuse de la Tarentule. Son spectrographespectrographe Cos (pour Cosmic Origins Spectrograph) a étudié une étoileétoile massive dont le déplacement équivaut à parcourir la distance Terre-Lune en deux heures. Cette étoile, sans doute victime d'une partie de flipper cosmique, avait été repérée pour la première fois en 2006 par le télescope anglo-australien de Siding Spring.

Le Grand Nuage de Magellan est une galaxie située à 160.000 années-lumière de nous. La nébuleuse de la Tarentule est la nébuleuse rouge la plus imposante sous le centre de l'image. Crédit R. Gendler
Une vagabonde en fuite
Les analyses réalisées avec le spectrographe Flames (pour Fibre Large Array Multi Element Spectrograph) du VLTVLT (Very Large Telescope) montrent que l'étoile en question est originaire d'un groupe de jeunes étoiles très massives appelé R 136 et situé à 375 années-lumière d'elle. Cette origine a été confirmée en plongeant dans les archives du télescope Hubble : une image de la région réalisée en 1995 montre l'étoile logée au sein d'une cavité ovoïde créée par les puissants ventsvents stellaires issus de l'astreastre. Cette cavité était orientée en direction de R 136, son lointain berceau stellaire.
Pour éjecter une étoile de 90 massesmasses solaires à une telle vitessevitesse, les chercheurs ont estimé qu'il faudrait l'énergieénergie gravitationnelle d'une étoile d'au moins 150 masses solaires. Au sein du groupe R 136, plusieurs étoiles supermassives seraient susceptibles de convenir. Comme le groupe est très jeune (entre 1 et 2 millions d'années), l'éjection de l'étoile en fuite résulte sans aucun doute de l'interaction dynamique avec des étoiles supermassives, éliminant la possibilité d'une éjection provoquée par l'explosion d'une supernovasupernova.
Selon Nolan Walborn du Space Telescope Science Institute de Baltimore, « cette observation est particulièrement intéressante parce qu'elle révèle pour la première fois les processus dynamiques en œuvre dans des groupes d'étoiles très massives, processus prévus par la théorie. On avait déjà pu observer des phénomènes comparables dans la nébuleuse d'Orionnébuleuse d'Orion mais ils concernaient des groupes stellaires moins massifs ».
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