Plusieurs mois après la découverte de restes humains décomposés sous l’un des quartiers généraux du IIIe Reich, la macabre énigme ne semble pas sur le point d’être résolue. Les médecins-légistes polonais ont indiqué que les cadavres étaient trop décomposés pour permettre une identification.


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    Au nord de Varsovie et à seulement quelques kilomètres de l’enclave russe de Kaliningrad, s’étend une propriété recouverte par la végétation, dissimulant une sombre histoire. Baptisée « The Wolf’s Lair », elle était aussi le quartier général utilisé par Adolf Hitler lors de ses visites sur le front de l’Est, durant la Seconde Guerre mondiale.

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    En février 2024, des archéologues exploraient le complexe, s’attardant sur le lieu de vie d’Hermann Göring, ministre de l’Aviation du IIIe Reich et proche du chancelier génocidaire. Sous la structure, les chercheurs découvraient des restes humains, dont les pieds et mains ont été coupés, il y a de cela plusieurs décennies. Une découverte résolument macabre, laissant les autorités polonaises perplexes…

    Adolf Hitler, alors en visite au Wolf’s Lair en septembre 1943, distribue des décorations militaires. © Bundesarchiv
    Adolf Hitler, alors en visite au Wolf’s Lair en septembre 1943, distribue des décorations militaires. © Bundesarchiv

    Des cadavres inconnus sous la demeure d’un dirigeant du IIIe Reich

    Peu après la découverte des cadavres, la police s’est empressée de fermer le site, afin de permettre aux médecins-légistes de procéder à une identification. Les analyses ont offert quelques maigres détails : les restes appartiennent à quatre personnes, trois hommes dans la quarantaine et un enfant d’environ sept ans, dont le sexe n’a pu être déterminé. Les examens médico-légaux n’ont toutefois pas permis d’établir qu’il y a eu un quadruple homicide, il y a 80 ans.

    En juillet 1944, des officiers allemands de la Wehrmacht tentaient d’assassiner Hitler à l’aide d’une bombe, manquant de peu le sanglant dictateur. © Bundesarchiv
    En juillet 1944, des officiers allemands de la Wehrmacht tentaient d’assassiner Hitler à l’aide d’une bombe, manquant de peu le sanglant dictateur. © Bundesarchiv

    L’incertitude plane sur ce qui semble être une scène de crime historique. Lieu stratégique jusqu’en 1944, le « Repaire du Loup » est un lieu réputé pour le « Complot du 20 juillet 1944 ». Des officiers de la Whermacht tentaient alors d’assassiner le Führer, échouant dans leur projet et entraînant une terrible répression du régime nazi.