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Les accusés du procès de Nuremberg
Les accusés, au nombre de 24, sont les plus hauts responsables nazis, hormis Adolf Hitler, Heinrich Himmler et Joseph Goebbels, qui se sont suicidés. Parmi eux, on trouve :
- Hermann Göring, commandant de la Luftwaffe, ministre de l'Air et ministre-président de Prusse ;
- Rudolf Hess, successeur désigné d'Hitler ;
- Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères ;
- Wilhelm Keitel, chef du commandement suprême de la Wehrmacht ;
- Ernst Kaltenbrunner, chef du bureau central pour la sécurité du Reich ;
- Albert Speer, architectearchitecte et ministre de l'Armement ;
- Alfred Jodl, chef de l'état-major de la Wehrmacht ;
- Alfred Rosenberg, ministre des Territoires occupés de l'est ;
- Karl Dönitz, commandant en chef de la Kriegsmarine ;
- Martin Bormann, chef de la chancellerie du parti nazi, en fuite.
Plus symboliquement, des institutions telles que la SS (Schutzstaffel)), la Gestapo et l'état-major figurent au banc des accusés.
Procès de Nuremberg : les condamnations
Les chefs d'accusation sont complots, crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes contre la paix. Parmi les accusés, 12 sont condamnés à mort, sept sont condamnés à des peines de prison et trois sont acquittés. Hermann Göring est condamné à mort, mais parvient à se suicider avant son exécution. Martin Bormann est condamné par contumace. Albert Speer, condamné à vingt ans de prison, ne retrouvera la liberté qu'en 1966, tout comme Baldur von Schirach, le chef des jeunesses hitlériennes.
À savoir
La ville de Nuremberg, berceau des lois antisémites de 1935, n'a pas été choisie pour son symbolisme, mais parce que son palais de justice avait été épargné par les bombardements et qu'il pouvait accueillir le procès dans de bonnes conditions.