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    Motte parfumée censée fondre sur les cheveux ? Représentation stylisée d'une coiffure ? Élément symbolique telle une auréole ? Plusieurs peintures ou gravures âgées de 3.550 à 2.000 ans représentent des hommes et des femmes affublés d'un petit monticule coloré sur leur tête. Et ces ornements en forme de cônecône ont longtemps dérouté les égyptologues. Des fouilles archéologiques viennent pour la première fois de prouver leur véritable existence. Deux squelettes vieux de 3.300 ans encore ornés de cette mystérieuse coiffe viennent d'être découverts dans une tombe sur le site d'Amarna, la ville fondée par le pharaon Akhénaton.

    Les archéologues, qui ont publié leur découverte dans le journal Antiquity, indique qu'il s'agit du corps d'une jeune femme d'un vingtaine d'années et celui d'un adolescent au sexe indéterminé âgé de 15 à 20 ans. Les cônes, apparemment façonnés avec de la cire d'abeille, ne contiennent pas de graisse ni de parfum, ce qui semble exclure l'hypothèse de l'onguent pour cheveux. D'après les auteurs, ils auraient été rajoutés sur la tête après le décès. Les cônes n'étaient pas non plus réservés aux élites, puisque les deux corps identifiés semblent appartenir à la classe ordinaire. Anna Stevens et ses collègues en sont donc réduits à formuler de nouvelles pistes, commun rite funéraire, un signe en relation avec le métier du défunt, ou une marque indiquant que le cadavre avait été partiellement traité.

     

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