L'orgelet est une petite infection qui se situe à la base du cil d'un œil. Il est sans gravité mais peut être douloureux et gênant. Habituellement, il se résorbe au bout de quelques jours spontanément, mais nécessite parfois une visite chez un médecin.
Qu'est-ce qu'un orgelet ?
Les cils, phanères situés au bord des paupières protègent les yeux et sont formés d'une tige de cellules kératinisées implantées dans le derme à l'intérieur d'une cavité : le follicule pileux. Ce dernier contient des terminaisons nerveuses et des glandes annexes (sudoripares et sébacées). L'orgelet est la conséquence d'une infection bactérienne généralement à staphylocoque qui se développe dans cette cavité. Un abcès se déclare, avec accumulation de pus et de matières au bord de la paupière. Les causes peuvent être diverses : frottement de l'œil, maquillage, port de lentilles et sa survenue est plus fréquente chez les personnes souffrant de diabète, de sécheresse des yeux, de dermatite séborrhéique ou présentant un déficit immunitaire.
Quels sont les symptômes d'un orgelet et quel traitement adopter ?
Un orgelet débute souvent avec une rougeur et un gonflement douloureux à la base d'un cil pouvant entraîner des démangeaisons. L'œil larmoie et devient sensible à la lumière, une grosseur apparaît de la taille d'un grain d'orge, se remplit de pus et finit par percer spontanément au bout de quelques jours. Bénigne mais néanmoins gênante et douloureuse, cette affection récidive fréquemment en l'absence d'antibiothérapie. Le traitement repose sur l'application de compresses d'eau chaude sur la lésion.
L'iris, la partie colorée de l'œil L’iris est la zone colorée de l’œil, visible à l’avant. Il s’agit en fait de la partie antérieure de la tunique vasculaire (choroïde). L’iris possède une ouverture en son centre : la pupille, ronde, qui laisse passer la lumière. Le diamètre de la pupille peut varier, laissant plus ou moins entrer la lumière, en fonction de la luminosité ambiante. L’iris contient un pigment brun plus ou moins abondant. © Mattis2412, CC by-sa 3.0
La consultation chez l'ophtalmologiste Lors d’un examen chez l’ophtalmologiste, le professionnel utilise des lentilles différentes pour tester la vue du patient. La mesure de l'erreur de réfraction de l’œil permet de déterminer la prescription de lunettes nécessaires à une bonne correction. © Nordelch, DP
Muscle oblique et trochlée de l'œil Cette vue de l’anatomie de l’œil permet de visualiser la trochlée : le muscle oblique, qui a la même origine que les muscles droits, forme un angle droit en passant dans la trochlée (en haut à gauche), une sorte de « poulie » fibro-cartilagineuse. © Patrick J. Lynch, CC by 2.5
Schéma de l'œil : organisation interne et enveloppes du globe oculaire Le globe oculaire comprend trois enveloppes emboîtées : une tunique fibreuse : la sclérotique, ou sclère (à l'avant, elle est transparente et forme la cornée) ;une tunique vasculaire : la choroïde ;une tunique interne : la rétine. La lumière entre dans l'œil par la pupille, au centre de l'iris. La lumière focalise sur la rétine, à l'arrière de l'œil, au niveau de la macula (ou tache jaune), où la concentration des cônes est maximale. © Chabacano, CC by-sa 3.0
Schéma d'une coupe transversale de l'œil Sur ce schéma d'une coupe transversale de l'œil, on voit le cristallin, qui est la lentille de cet organe sensoriel. Il sépare l'œil en un segment antérieur (à l’avant) et un segment postérieur (à l’arrière). L'œil comprend des milieux transparents : cristallin ;humeur aqueuse avant le cristallin ;humeur vitrée après le cristallin. La cornée est la partie de la sclérotique (ou sclère) transparente située à l'avant de l'œil. © Rhcastilhos, DP
Le système lacrymal Le système lacrymal comprend : une glande lacrymale ;des conduits. La glande lacrymale sécrète une solution saline (les larmes), qui contient du mucus, des anticorps et une enzyme antibactérienne appelée « lysozyme ». Les conduits transportent le liquide lacrymal. Le clignement des yeux pousse les larmes vers le bas. © FML, CC by-sa 2.5
Muscles de l'œil vus de face Différents muscles permettent les mouvements de l’œil : le muscle droit supérieur ;le muscle droit inférieur ;le muscle droit latéral ;le muscle droit médial ;le muscle oblique inférieur ;le muscle oblique supérieur. Le muscle oblique inférieur permet, par exemple, de déplacer l’œil vers le haut. Ces muscles sont innervés. © Patrick J. Lynch, CC by 2.5
L'œil humain et la synthèse additive Le principe de la synthèse additive est de reconstituer l'apparence des couleurs en additionnant, selon certaines proportions, des lumières provenant de trois sources monochromatiques. Ces trois couleurs primaires chez l’œil humain sont, en fonction des longueurs d’ondes utilisées par les cônes de la rétine : le rouge ;le bleu ;le vert. © gt
[EN VIDÉO] Kezako : peut-on vraiment faire confiance à nos yeux ? L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe.