Biographie- Docteur en médecine- Ancien Interne des Hôpitaux de la région Midi-Pyrénées- DESS de Diététique et Génie Alimentaire- Diplômé de Biologie et Médecine du Sport- Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur- Chevalier de l'Ordre National du Mérite- Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur- Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques- Membre de l'Académie des Technologies- Médaille d'or de la Société de Géographie- Médecin spécialiste de nutrition et de biologie du sport, Jean-Louis ÉTIENNE a participé à de nombreuses expéditions en Himalaya, au Groenland, en Patagonie, ainsi qu'à la course autour du monde à la voile sur Pen Duick VI avec Eric Tabarly.- En 1986, il est le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours. Au printemps 1987, il amène un groupe d'enfants au pôle Nord magnétique, dans les îles du Nord Canada.- Entre juillet 1989 et mars 1990, il est co-leader avec l'Américain Will Steger de l'expédition internationale Transantarctica et réussit en traîneaux à chiens la plus longue traversée de l'Antarctique jamais réalisée : 6300 km.- Infatigable défenseur de la planète, Jean-Louis ÉTIENNE a mené entre 1990 et 1996 plusieurs expéditions à vocation pédagogique pour faire connaître les régions polaires et comprendre le rôle qu'elles jouent sur la vie et le climat de la terre. À bord du voilier polaire Antarctica, il part en 1991-1992 pour la Patagonie, la Géorgie du Sud et la péninsule Antarctique. En 1993-1994, c'est l'expédition au volcan Érébus, en 1995-1996, l'hivernage au Spitzberg.- Depuis il ne s'est pas passé une année sans qu'il revienne naviguer au Spitzberg ou en Antarctique sur ces terres qu'il affectionne particulièrement.- Au printemps 2002, il a réalisé la Mission Banquise, une dérive de trois mois sur la banquise du pôle Nord, à bord du Polar Observer pour un programme de recherche et d'informations sur le réchauffement climatique.- De décembre 2004 à avril 2005, s'est déroulée sa dernière expédition sur l'atoll français de Clipperton dans le Pacifique. Il a dirigé une équipe de chercheurs du Muséum, de l'IRD, du CNRS afin de réaliser un inventaire de la biodiversité et un état de l'environnement marin.- Mars à mai 2008, la traversée de l'océan glacial arctique en dirigeable afin de mesurer l'épaisseur de la banquise et attirer ainsi l'attention du monde sur les menaces qui pèsent sur cet univers fascinant.- Octobre 2007 : Directeur Général de l’Institut océanographique, Fondation Albert 1er, Monaco- En avril 2010, il réussit la première traversée de l’océan Arctique en ballon rozière.Expéditions1975 : Expédition alpine en Patagonie dans le massif du Fitz Roy.1976 : Médecin sur le Bel Espoir du Père JAOUEN pour la réhabilitation des toxicomanes.Tentative de record de l'Atlantique avec Alain COLAS. 1977-78 : Course autour du monde sur Pen Duick avec Éric TABARLY.1979 : Expédition "Voile et Alpinisme" au Groenland.1980 : Expédition himalayenne au Broad Peak (8050 m).1982 : Expédition dans les canaux de Patagonie à bord Gauloises III, Première traversée du Hielo Continental.1983 : Expédition à la face nord de l'EVEREST.1985 : Tentative au Pôle Nord.1986 : Première solitaire au Pôle Nord.1987 : Expédition au Pôle Nord Magnétique avec des adolescents.1988 : Première de la Traversée Sud-Nord du Groenland.1989-90 : Expédition "Transantarctica", la grande traversée de l'Antarctique1991-92 : Expédition "Antarctica-Fondation elf" à but éducatif et scientifique sur la péninsule Antarctique, la Georgie du Sud et la Patagonie.1993-94 : Expédition "Erébus" sur un volcan actif en Antarctique 1995-96 : Hivernage au Spitzberg à bord du bateau Antarctica2002 : Mission Banquise, dérive sur l'Océan arctique à bord du Polar Observer2004-2005 : Expédition Clipperton2007-2008 : Expédition Total Pole AirshipSciences et EducationJean-Louis Etienne a contribué à de nombreuses missions scientifiques. Ses expéditions sont toujours le support de programmes d'éducation aux Sciences de la Vie et de la Terre en collaboration avec l'Education Nationale et le Centre National de la Documentation Pédagogique.Bibliographie"Médecine et Sport de Montagne" Editions Favre (1983/87/90)"Le Marcheur du Pôle" Editions Robert Laffont (1986)"Transantarctica" Editions Robert Laffont (1990)"Pôle Sud" Editions L'Esprit du Temps (1991)"Les Pôles" Editions Flammarion (1992)"Antarctica" Editions Gallimard (1992)"Expédition Erébus" Editions Arthaud (1994)"Le Pôle Intérieur" Editions Hoëbeke (1999)"La complainte de l'Ours" Editions JC Lattes (2001)"Mission Banquise" Editions du Seuil / 7è Continent (2002)"Médecine des randonnées extrêmes: des Pôles aux plus hauts sommets " Editions du Seuil / 7è Continent (2004)"Clipperton, l'atoll du bout du monde" Editions du Seuil / 7è Continent (2005)."Dans mes pas", Editions Paulsen 2017Cliquez pour acheter le livre.

Planète

Développement durable

Jean-Louis Étienne

personnalité

20/03/2024

J’ai découvert la plongée sous-marine à l'âge de 11 ans à Troyes (Aube) puis j’ai décidé de dédier ma vie à cette passion afin de devenir moniteur de plongée à 21 ans. J’ai ensuite enchaîné en tant que directeur de l'école de plongée sous glace de Tignes (Savoie) l'hiver puis l'été, je gérais une école de plongée souterraine dans le lot à Rocamadour. Je me suis lancé dans les aventures avec toute une équipe en 2010 en plongeant au pôle Nord géographique sous la banquise Arctique pendant 45 jours. J’ai ensuite continué avec une expédition de 1000 km au Groenland en kayak où j’ai eu la chance de nager avec un ours polaire. Ma dernière exploration en solitaire à durée 62 jours sur le mythique passage du nord-ouest dans le grand nord canadien. Une aventure hors norme qui m’a permis d’apprendre et de comprendre l’environnement polaire.© Andy Parant, tous droits réservés J’ai ensuite eu le plaisir d’intégrer la prestigieuse Société des Explorateurs Français et j’ai ouvert en 2020 la première Ecole des Explorateurs de France à Tignes qui permet de former et d'aider les personnes ayant envie de se lancer dans leur propre aventure. © Christophe Sylvestre, tous droits réservés En parallèle, je prépare avec mon équipe ma prochaine expédition internationale « La Mission Biodysseus » : La création d’une base de recherche sous-marine qui va nous permettre de vivre 6 mois sous l'océan Arctique.Le cinquième rêve : « Mission Biodysseus ». © Christophe Sylvestre, tous droits réservés Je suis également l’auteur de plusieurs ouvrages sur le thème de l’exploration et de la glace ainsi que l’auteur de plusieurs films :- « Le Piège Blanc » est un récit de mon aventure an Kayak pendant 51 jours au Groenland ainsi qu’un film de 110 mn. - « Glacéo l’envers d’un monde de cristal » est un livre hommage au monde de la glace. - « L’Itinéraire d’un nomade des glaces » relate l’histoire de mes 62 jours en solitaire sur la banquise arctique et un film de 52 mn. - « L’homme qui voulait plonger sur mars » relate ma quête de découverte et de curiosité. Nous partons à la rencontre de scientifiques et de chercheurs qui préparent le monde de demain. Film de 90 mn.- « L’école des explorateurs » est un livre de conseils et d’astuces qui permet de réaliser ses propres projets d’aventures.

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Banquise arctique

Alban Michon

personnalité

30/01/2024

J’ai commencé mes études supérieures par un cursus en médecine, qui m’a rapidement ouvert les yeux sur mon envie d’étudier la santé du Vivant, et non seulement de l'humain. J’ai donc intégré une faculté de sciences de la vie et de la Terre, pour ensuite m’orienter en océanographie et finalement me diplômer d’un master en biologie et écologie marines. Ayant étudié en Polynésie française, la découverte des écosystèmes tropicaux m’a menée à l’océan Pacifique, puis aux baleines à bosse... De là est née mon envie de comprendre cet environnement si riche et complexe, afin de mieux le protéger.Engagée pour la conservation de la biodiversité, je suis fascinée par la mégafaune, et j'ai orienté mes projets vers l'étude des grands cétacés (biologie, écologie, éthologie, acoustique). J’ai ensuite travaillé au Québec avec les mammifères marins du fleuve Saint-Laurent, dans une réserve marine de Méditerranée... La plus grande richesse que je retire de ces expériences est, sans hésiter, la transmission, le passage d’un savoir et des valeurs qui lui sont associés émerveillement, humilité, respect.Curieuse de nature, la recherche scientifique fait partie de mes intérêts premiers, imprégnée d'une volonté de sensibiliser : la vulgarisation et la médiation, par les écrits ou la voix, sont devenues essentielles du sens de mes projets. C’est ainsi que j’ai décidé de me former dans le journalisme, et que j’ai intégré l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) en alternance au sein de Futura, en tant que journaliste scientifique.Mes sujets de prédilection sont l’océan, la biologie et l’écologie, mais aussi la santé et le bien-être... Le lien entre ces deux mondes étant la Planète sur laquelle nous vivons, et son climat, dont l’intégration dans nos réflexions est devenue obligatoire.Au delà de cette identité de scientifique néo-journaliste, je suis également professeure de yoga, passionnée d’apnée et de sports en nature : nager en mer, escalader les rochers, courir en montagne ou encore surfer les vagues... Même si retenir mon souffle est ma méditation préférée, c’est dans les espaces sauvages que se trouve ma respiration.

Planète

Océan

Léa Picon

personnalité

29/01/2024

Christian Clot est explorateur et chercheur sur les mécanismes physio-cognitif de l’adaptation humaine. Il a conçu et mené des expéditions de recherche dans le monde entier, sur tous les territoires. Fondateur et directeur de l’Institut de recherche Human Adaptation Institute (Institut de l’adaptation humaine), il dirige de nombreux programmes sur les principes d’adaptations individuelles, collectives et sociétales aux changements actuels et futurs. Il est co-chairman de la chaire « Literacy for the future » de l’UNESCO (EPBS), chercheur associé au laboratoire VERTEX, UNICAEN et administrateur de la Société des Explorateurs Français. Ouvrages récentsDeep Time, 40 jours sous terre (Robert Laffont, 2022) au sujet de l’expérience scientifique Deep TimeCovid, et après ? notre nouvelle terre inconnue, (Michel Lafon, 2020)Explorer demain, comment être un explorateur du XXIe siècle (Robert Laffont 2019), pour comprendre nos capacités à construire un futur possibleAu cœur des extrêmes (Robert Laffont 2018), relatant ses missions successives dans les 4 milieux les plus extrêmes de la planèteFilms récents :Deep Time, une expérience hors du temps, C.Clot et M.Mallender, Darwin Production, 2023Adaptation, 4X30 jours au cœur des extrêmes, Darwin Production /Ushuaia TV, 2019)Série documentaire Les voies de la liberté (15*52min), C.Clot et M.Mallender, Darwin Production/Voyage, 2014-2019.

Planète

Expédition scientifique

Christian Clot

personnalité

19/01/2024

Je suis né le 18 septembre 1963 à Toulouse. J’ai grandi près de Montpellier où j’ai fait des études à l'université Paul Valéry. J’y ai soutenu une maîtrise d'histoire contemporaine sur « L'image de la femme dans les films de l’armée pendant la guerre de 14-18 ». Je suis diplômé du Centre de formation des journalistes, CFJ, Paris, promotion 1989.@LaurentCazotDepuis 1989 je suis reporter pour les journaux télévisés de TF1 : au Journal de 13h, au bureau de Washington, puis dans différents services de la rédaction. Je reste passionné par mon métier de journaliste reporter et de « raconteur » d’histoires. Mes sujets de prédilection sont : les voyages sous forme de carnet de route ; les mondes polaires ; la recherche ; l’environnement ; l’histoire ; l’archéologie, la culture ou le patrimoine comme le chantier de Notre-Dame de Paris.J’ai réalisé depuis 2017 plusieurs documentaires/grands reportages de 60 mn pour Ushuaïa TV et TF1 :Terre Adélie, une vigie dans les glaces ; Carnet de terre Adélie ; Carnet des terres australes, Carnet du Groenland, le réchauffement à Ittoqqortoormitt ; Carnet du Botswana, dans les pas des premiers hommesJean-Pierre Pernaut, une histoire de la télévision françaiseLe Mystère de l’île aux cochonsMichel Izard et toute l'équipe à bord du Marion Dufresne à destination de l'île aux cochons. © Michel Izard et Bertrand Lachat TF1 tous droits réservés J’ai écrit 2 livres, tirés de mes expériences dans lesquels je veux mêler le récit de l’histoire personnelle que j’ai vécue et l’histoire des lieux où j’ai eu la chance d’aller :Au premier plan quelques poussins de manchots royaux Aptenodytes patagonicus. © Michel Izard et Bertrand Lachat TF1 tous droits réservésAdélie mon amour Michel Lafon / Pocket 2018/2019Le mystère de l’île aux cochons, Paulsen, 2022Dans une nature primaire, sur une île sauvage au nom énigmatique, où aucun homme n’a posé le pied depuis près d’un demi-siècle, une catastrophe a frappé les manchots. Une équipe de scientifiques est partie enquêter. Cliquez pour acheter le livre

Sciences

Photographe

Michel Izard

personnalité

19/07/2023

Depuis toujours passionnée par la nature, et en particulier les mammifères, j’ai grandi dans une famille de naturalistes qui m’a très vite initiée à l’observation du vivant. Désireuse de prolonger ma passion dans le travail et d’agir concrètement pour la nature, je me suis orientée vers des études en écologie, et suis aujourd’hui écologue naturaliste indépendante.Je travaille essentiellement sur des projets de conservation de la biodiversité, notamment sur les Listes rouges d’espèces menacées en partenariat avec le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’UMS Patrimoine naturel (Muséum national d’Histoire naturelle). Je contribue également à des projets d’inventaires tels que l'Atlas des mammifères de France par la coordination de la récolte des données de répartition à l'échelle nationale et la rédaction de textes pour les ouvrages finaux. Je suis amenée à rédiger au quotidien de nombreux contenus à destination d’experts mais aussi vulgarisés pour un public plus large, et cherche à échanger avec des acteurs divers pour mieux faire connaître la nature et les problématiques qu’elle rencontre.

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Planète

Nathalie De Lacoste

personnalité

11/07/2023

Sensibilisée très tôt aux problématiques environnementales, il m’a fallu un certain temps avant de trouver une voie professionnelle. A l’issue d’un baccalauréat scientifique, c’est sans grande conviction que je me suis lancée dans une licence de lettres. Une erreur d’orientation telle que j’ai plus eu qu’un seul objectif : revenir aux sciences, sans abandonner l’écriture pour autant.Science + écriture = journalisme scientifique !Je me suis donc lancée tous azimuts dans le journalisme en rejoignant La Chance, pour la diversité dans les médias, une association composée de journalistes bénévoles aidant les étudiants boursiers ou en situation de handicap à préparer les concours aux écoles de journalisme. Admise à Sciences Po, j’ai (un peu) touché à la télé, la radio, la presse écrite, des formats courts et longs, avant de rejoindre Futura, qui offre l’opportunité de jongler entre ces formats.Chassez le naturel…Elevée entre les Alpes iséroises et l’arrière-pays provençal, je n’ai pas renoncé à un de mes sujets de prédilection : l’environnement et la préservation de la nature. Encore balbutiante, je m’intéresse à tout, mais je nourris un intérêt particulier pour la transition énergétique et la préservation de la biodiversité. Je suis également présente sur les problématiques de santé, notamment la santé des femmes et la santé mentale. Ma curiosité s’étend à ma vie personnelle : des marathons Seigneur des Anneaux aux journées de ski en passant par la cuisine, la musique, les heures de lecture lovée dans un fauteuil, mes chats, ou les excursions en pleine nature, baskets au pied !

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Environnement

Camille Auchère

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26/06/2023

Passionné d’automobile et de nouvelles technologies, j’ai allié ces passions à ma carrière en devenant rédacteur. Jour après jour, mot après mot, j’use mon clavier pour résumer l’actualité et rédiger de nombreux articles en lien avec l’évolution des mobilités individuelles et collectives. Si le son d’un gros V8 américain est toujours synonyme d’émotion pour moi, l’électrification des voitures est une évolution passionnante. Du Commodore 64 au Mac, en passant par l’Amiga, l’informatique est également un pilier important de mon quotidien depuis l’enfance. Entre haute technologie et design, Apple se démarque du lot avec ses interfaces intuitives. La marque à la pomme a ma préférence dans de nombreux domaines.

Tech

Voiture

Arnaud Marchal

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29/03/2023

Après un parcours académique classique (Maîtrise de Biologie végétale), j’ai passé un DESS de Génie Écologique à l’Université d’Orsay, à une époque pas si lointaine (1995), où la gestion des milieux naturels en était à ses débuts. J’ai ensuite été responsable d’un pôle de bryologie au Conservatoire botanique National du Massif central. Dans le but de créer un véritable centre de recherche indépendant en bryologie, avec Florine Pépin, nous avons créée ensemble notre institut privé, dont je suis aujourd’hui cogérant.J’ai plusieurs types d’activité au sein de cette structure. Je réalise des expertises et des inventaires bryologiques en France, en Europe et en Afrique du Nord et j’explore la diversité taxonomique de ces pays. Cela m’a amené à décrire quelques espèces nouvelles pour la Science. Je développe des actions de conservation et de communication sur les bryophytes. Enfin, j’organise des formations, participe à des conférences, accueille de nombreux stagiaires désireux de se former en bryologie.Une hépatique, Riccia lamellosa. © Florine Pépin, tous droits réservés Après un parcours académique classique (Maîtrise de Biologie végétale), j’ai passé un DESS de Génie Écologique à l’Université d’Orsay, à une époque pas si lointaine (1995), où la gestion des milieux naturels en était à ses débuts. J’ai ensuite été responsable d’un pôle de bryologie au Conservatoire botanique National du Massif central. Dans le but de créer un véritable centre de recherche indépendant en bryologie, avec Florine Pépin, nous avons créée ensemble notre institut privé, dont je suis aujourd’hui cogérant.Marchantia ruderalis dans un cimetière des Pyrénées-Orientales. © Florine Pépin, tous droits réservésJ’ai plusieurs types d’activité au sein de cette structure. Je réalise des expertises et des inventaires bryologiques en France, en Europe et en Afrique du Nord et j’explore la diversité taxonomique de ces pays. Cela m’a amené à décrire quelques espèces nouvelles pour la Science. Je développe des actions de conservation et de communication sur les bryophytes. Enfin, j’organise des formations, participe à des conférences, accueille de nombreux stagiaires désireux de se former en bryologie.Je suis auteur ou co-auteur de plusieurs ouvragesLes bryophytes des Pyrénées-OrientalesPO : Ouvrage qui présente de manière exhaustive, région après région, le patrimoine bryologique d’un département d’exception : les Pyrénées-Orientales ; écrit en collaboration avec Jeannette Leica Chavoutier, Florine Pépin et Thierry Vergne.3éme édition Guide : guide naturaliste destiné aux étudiants, aux professeurs, aux amoureux de la Nature, qui souhaitent faire leurs premiers pas dans le domaine de la bryologie. Les espèces faciles à observer en France y sont décrites.Mousses et hépatiques Païolive : atlas des bryophytes d’un petit site d’une exceptionnelle richesse : Païolive en Ardèche calcaireLes bryophytes de France - Flore : premier volume d’une encyclopédie portant sur l’ensemble des espèces de bryophytes présentes en France, écrit en collaboration avec Jeannette Leica Chavoutier.Savoie : atlas des bryophytes d’un des départements les plus riches de France ; auteur principal, Jeannette Leica Chavoutier.Guide de la nature en ville : guide détermination des espèces communes en contexte urbain, co-écrit avec Florine Pépin.Et de nombreux articles traitant de taxonomie, écologie, conservation.Sublime reportage : Sur Arte, un film aux images époustouflantes, sur un groupe végétal très peu connu du grand public, les bryophytes ! On peut saluer cette belle initiative, c'est si rare de mettre les mousses sous le feu des projecteurs ! Ce petit groupe végétal est pourtant le cœur de notre métier !

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Environnement

Vincent Hugonnot

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13/02/2023

Milan Radisics est un photographe, journaliste et directeur artistique hongrois d'origine ex-yougoslave. Combinant la photographie d'art et le photojournalisme, il travaille sur des « stories » qui mettent en lumière les interactions entre la nature et les humains, et leurs conséquences sur l'environnement.Dans les airs ou sur le terrain.Milan Radisics collabore au National Geographic et à de nombreux autres clients connus. Il a été récompensé à plusieurs reprises dans des concours de photographie. Il a été le grand gagnant du « Hungarian Press Photo » et a reçu deux fois le prix d'excellence du POYI. Avec son court-métrage « Art of Pollution », il a reçu plus de 20 récompenses dans des festivals de cinéma du monde entier.A gauche : El Presado Quadrado - Les agriculteurs créent de petites parcelles afin de niveler le terrain en pente pour faciliter la culture et les faibles précipitations. La Guardia, Tolède, Espagne. A droite : Sant Pere de Riudebitlles - Petits vignobles plantés autour avec des oliviers illuminés par les premiers rayons du soleil levant. Sant Pere de Riudebitlles, Barcelone, Espagne.Dans le cadre de son projet de photographie aérienne à long terme, « Water - Shapes - Earth » qui a été récompensé à plusieurs reprises, il produit des œuvres d'art ressemblant à des peintures et trouve un équilibre entre le document et l'abstraction pour raconter des histoires contemporaines sur l'eau, la pollution et l'impact de l'homme sur la Terre. Ce projet primé examine l'évolution des voies navigables de la Terre. L'essai montre d'où vient l'eau, comment elle se répand, comment elle façonne magnifiquement la planète et, finalement, ce qui nous attend lorsque l'eau se retire. Sa dernière exposition solo a eu lieu au Musée national hongrois de Budapest, la prochaine se tiendra en Roumanie.Il est le fondateur de FotoKozma, un festival de photos dont l'objectif est de mettre l'accent sur l'intersection entre l'homme et l'environnement à travers des expositions de photos.

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Milan Radisics

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07/02/2023

La recherche est une aventure fascinante et utile. C’est avant tout un métier de passion, comment, sinon, serions-nous capables de braver le froid, la neige, des inondations, des feux de forêt, ou des typhons, si ce n’est par passion et un petit brin de folie ?Quand je fais de la recherche, j’ai l’impression de mener une enquête. Ce qui m’anime c’est la curiosité, percer les mystères de la vie et de la nature, formuler des hypothèses et être surprise quand ces dernières ne se réalisent pas. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il faut savoir se laisser guider par son intuition, voire ses émotions, avant d’appliquer par-dessus une bonne couche de rigueur scientifique. Pour faire progresser la science, il faut savoir prendre des risques, oser la nouveauté, car sinon nous ne ferions que répéter ce qui a déjà été fait et c’est tout de suite moins intéressant. Mais ça implique aussi de savoir se dépasser et… se confronter à l’échec.Adeline Loyau préparant le matériel de filtration à Madamète (alt. 2307 m) © Dirk Schmeller, tous droits réservés J’aime mon métier car il est très complet et on ne s’ennuie jamais. L’été, je parcours la montagne avec mon sac-à-dos pour collecter des échantillons de toute sorte dans les lacs d’altitude (eau, plancton, microorganismes, sédiments, biofilm). Dans la montagne, il m’arrive tout un tas d’aventures, parfois drôles, parfois moins drôles. Quand le terrain est terminé, nous analysons nos échantillons dans le laboratoire pour en retirer des données sur l’environnement et les communautés animales. Puis ces données sont passées à la moulinette des outils statistiques pour répondre à des questions précises. C’est l’heure de vérité. Nous écrivons ensuite des articles scientifiques en anglais pour expliquer nos résultats à la communauté scientifique internationale et nous présentons nos travaux dans des congrès scientifiques où nous en profitons pour discuter avec nos collaborateurs. Nous passons aussi beaucoup de temps à lire les travaux de nos collègues et à faire le lien avec nos propres idées et travaux.Une partie de mon travail consiste aussi à transmettre des connaissances, d’abord aux étudiants que je prends en stage, mais aussi au public pour le sensibiliser à la perte de la biodiversité. A force de rencontrer des randonneurs dans la montagne et de répondre à leurs questions, je me suis rendue compte que cet aspect de mon métier est très important. Très peu de gens connaissent le rôle écologique des amphibiens, car ce sont des animaux très discrets auxquels on porte peu d’attention. Quant aux montagnes, on les imagine préservées et sauvages donc on ne s’en inquiète pas.Par ailleurs, les étudiants et le grand public ont souvent une vision idéalisée de la recherche, ils pensent qu’on formule une hypothèse et qu’il suffit de récolter des données ou de faire une expérience pour la vérifier. Ils ne se rendent pas compte de tout le processus, de nos doutes, de nos échecs. Ils croient que nous ne nous trompons jamais et que tout marche sur des roulettes, alors que nous travaillons avec le vivant et que nous ne sommes jamais au bout de nos surprises !Un âne au bord du Lac d’Arlet (alt. 1974 m) © Pauline Benzi, tous droits réservés Comme la fois où je me suis retrouvée toute seule dans la montagne, dans le brouillard, avec un âne qui ne voulait pas avancer et que j’avais trente litres d’eau d’un lac de montagne à aller chercher ! Ou bien celle où j’ai réanimé un triton palmé, un tout petit amphibien qui ne pèse que deux grammes, sous les yeux ébahis de ma stagiaire. Dans les articles scientifiques, nous ne décrivons pas nos déboires, ni nos émotions, c’est très lisse (et parfois ennuyeux), alors que notre premier moteur c’est justement l’émotion, la joie de la découverte. C’est ce qui m’a poussé à écrire un livre destiné au grand public, un récit qui ne se prend pas au sérieux pour raconter les coulisses de la recherche scientifique, raconter un projet de bout en bout depuis la recherche de financements jusqu’à la publication des résultats, afin qu’on comprenne mieux ce qu’est notre métier et, pourquoi pas, susciter des vocations.Mes futurs projetsParce que les microorganismes sont à la base du fonctionnement des écosystèmes, notre équipe va s’attacher à examiner l’impact des changements environnementaux sur les microorganismes montagnards dans différents compartiments: dans l’eau des lacs, sur la peau des amphibiens et dans les biofilms. Tout un programme !A découvrir Le livre d'Adeline Loyau : « Les tribulations d'une scientifique en montagne » aux Editions Glénat.Cliquez pour acheter le livre Non, la vie des scientifiques en montagne n'est pas un long chemin tranquille !Les amphibiens ont survécu aux quatre dernières grandes crises d’extinction qu’a connues la planète. Déployant des stratégies surprenantes, ils ont fait mieux que les dinosaures ! Pourtant, il y a quelques années dans les Pyrénées, des populations entières d’amphibiens sont décimées. Le coupable ? Le chytride, un champignon tueur… Grenouilles, salamandres, tritons, quelles sont les espèces touchées ? Comment peut-on lutter contre ce fléau ? D’où vient ce champignon primitif ? Quelles incidences sur les autres espèces – homme compris – cela a-t-il ? Autant de questions auxquelles va tenter de répondre une équipe de chercheurs dans ce récit digne des meilleurs polars.

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Adeline Loyau

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09/01/2023

Auteur, conférencier et consultant, spécialisé dans les questions agricoles et alimentaires.Je suis à la fois ingénieur et économiste (Ecole des Mines de Paris et Ecole Pratique des Hautes Etudes).J’ai débuté ma carrière au Mexique (développement agraire, création et direction d’une petite ONG de développement sub urbain). Puis je suis rentré en France, où j’ai contribué à créer la coopérative LIP à Besançon, puis occupé des postes de direction dans la presse (Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes) et surtout dans l’édition (Editions La Découverte, Editions du Cerf, Centre National de Documentation Pédagogique). J’ai ensuite été à la tête du Groupe Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers de 2002 à 2011.Désormais consultant et conférencier sur les questions d’agriculture, d’alimentation, de faim, de réchauffement climatique et de développement durable, j’interviens régulièrement dans les médias sur ces sujets, et j’anime en parallèle le blog http://nourrir-manger.com/ et la chaîne YouTube : http://nourrir-manger.com/video.Je suis l’auteur de cinq livres :Sur l’agriculture : Nourrir l’humanité, les grands problèmes de l’agriculture mondiale (Editions La Découverte 2007, édition de poche en 2009),Sur l’alimentation : Manger tous et bien (Editions du Seuil 2011)Sur la faim : Faim zéro, en finir avec la faim dans le monde (Editions La Découverte 2014).Sur le réchauffement climatique : Agriculture, alimentation et réchauffement climatique (diffusion libre sur internet, 1ère édition 2015 remise à jour 2018)En parallèle, j’ai une activité associative variée. J’assure la présidence du CNAM des Pays-de-la-Loire, de SOLIHA (Solidaires pour l’habitat) du Maine et Loire, et du Comité de contrôle de Demain la Terre, et j’administre d’autres structures, dont la Fondation pour l’enfance.Découvrez ma petite présentation vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=KLRXk64VLfs

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Bruno Parmentier

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16/09/2022

Dr. Heïdi Sevestre est glaciologue, Directrice de Communication scientifique pour l'ONG américano-suédoise International Cryosphere Climate Initiative, et Project Coordinator pour AMAP, le Arctic Monitoring and Assessment Programme, un des groupes de travail du Conseil de l'Arctique. Elle enseigne la glaciologie aux étudiants du Centre Universitaire du Svalbard dans l’Arctique. Dr. Sevestre est membre international de The Explorers Club et a mené de nombreuses expéditions polaires et en haute montagne, des Andes à l’Himalaya. Aujourd’hui par son travail, elle vise à rendre les données scientifiques plus accessibles et à motiver le passage à l’action pour lutter contre la crise climatique.

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Heïdi Sevestre

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13/09/2022

Formée en sciences de la Terre à l'UPMC, j'ai étudié les Climats de la Terre à Paris Saclay. Je m'intéresse particulièrement aux archives sédimentaires qui permettent de reconstruire les climats passés, et apportent des informations sur l'évolution de nos écosystèmes et des climats futurs.

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Salomé Vercelot

personnalité

14/01/2022

Qui suis-je ? Spécialiste des phénomènes météo extrêmes et de l’environnement, mais aussi du climat aux USA, je suis journaliste, présentatrice TV et conférencière.Mon parcoursJe me consacre aux domaines de la météo et de l’environnement depuis 2009, et j'ai à mon compte une expérience de plus de 15 ans dans les médias français TV, web et mobile, ainsi que sur le terrain aux États-Unis. Je me suis fixée comme mission d’expliquer simplement, de manière compréhensible par tous, les phénomènes météo, le réchauffement climatique et ses conséquences, et l'intérêt de préserver la biodiversité. Après avoir travaillé 11 ans pour La Chaîne Météo, en tant que responsable éditorial et présentatrice TV, je travaille désormais pour plusieurs médias, comme Futura, mais aussi des chaînes de télévision comme CNEWS, C8, CStar en tant que spécialiste météo & climat. Je suis également conférencière internationale et experte en communication pour des événements et innovations liés à l'environnement.Ma formationJe possède une double formation médias & sciences environnementales : après avoir obtenu 2 Masters en Communication (Institut Français de Presse et Sorbonne Nouvelle), je me suis spécialisée en Sciences du climat et de l'environnement à l'international, principalement aux États-Unis : j’ai obtenu une spécialisation sur le lien climat-santé à Yale University, et j’ai effectué des formations en météo extrême, communication en cas de catastrophe et adaptation au changement climatique auprès des Nations Unies et du FEMA.Ma passionJ’ai grandi en région parisienne, dans un milieu rural, et j’ai assisté à la destruction du peu d’espaces naturels qu’il reste dans cette zone. J’ai toujours été passionnée par les grands espaces et fascinée par les phénomènes climatiques extrêmes (tornades, orages, ouragans...), d'où mon intérêt pour l'Amérique du Nord. J'ai effectué plus de 20 séjours et stages aux ÉtatsUnis et au Canada dans les endroits les plus sauvages, principalement dans les Rocheuses du Montana et dans le désert d'Arizona. J'ai passé beaucoup de temps dans la région du Glacier, au Montana, dans un ranch écologique, aux côtés de véritables cowboys traditionnels respectueux de l'environnement et qui enseignent le « land management », la gestion du bétail sur des terres naturelles. Je continue à partir régulièrement là-bas me former sur le terrain et m'immerger dans une nature intacte. C’est au Montana que j’ai vraiment pu comprendre les problèmes environnementaux auxquels nous devons faire face, comme la dégradation des terres, les conflits entre l‘homme et la vie sauvage et l’impact de la disparition des glaciers. J’ai aussi expérimenté du froid glacial et une météo parfois violente, tout en étant dehors à cheval au milieu du bétail toute la journée. J’ai également fait le même type de séjours en Arizona, près de la frontière mexicaine, en pleine période de la mousson américaine, marquée par une chaleur étouffante et des orages violents. Ces séjours et formations sont l'occasion pour moi d'enrichir mes connaissances sur le climat, la biodiversité et la gestion des terres naturelles. Je partage ensuite ces savoirs à la télévision, dans mes vidéos, articles et conférences.

Planète

Météorologie

Karine Durand

personnalité

18/11/2021

Je suis d'abord passionnée par la biologie marine et la préservation de l'environnement, des thématiques qui m'ont amenée à faire une thèse en évolution et développement chez les requins, raies et chimères. J'ai également travaillé dans des laboratoires de paléontologie et d'archéologie dont les équipes m'ont sensibilisée à l'étude des organismes en temps profond.Au cours d'années d'études en littérature, j'ai développé une sensibilité rédactionnelle et je me consacre aujourd'hui à la médiation scientifique. Je pense que la science doit être accessible à toutes et tous car je suis convaincue que son partage alimente les découvertes et fait naître des vocations.

Sciences

Sciences

Fidji Berio

personnalité

02/06/2021

Diplômée d’une licence en sciences cognitives et journaliste scientifique en formation, j’adore dépecer chacun de mes sujets pour en comprendre l’essence. Mais pour y parvenir, j’ai d’abord voulu comprendre comment fonctionne ma tête pour réfléchir correctement. Résultat : l’humain est apparemment irrationnel, façonné par des biais cognitifs. Alors, chaque jour, j’essaye de détricoter mes idées préconçues.À la fois fascinant et terrifiant, notre monde vit une révolution technologique sans précédent, mais pourrait aussi s’effondrer à cause de notre négligence écologique. Je souhaite donc vous parler de ces deux aspects.

Sciences

Magazine Science

Marie Origas

personnalité

16/04/2021

Santiago Lefebvre est aujourd'hui fondateur et CEO de ChangeNOW, le plus grand rassemblement mondial des innovations pour la planète. Passionné très tôt par l'entrepreneuriat et persuadé que les entreprises sont de formidables leviers d'action pour transformer la société, Santiago (diplômé de l’EM LYON du MBA de l’INSEAD) s'intéresse de près aux jeunes innovateurs qui développent des solutions pour la planète.Après plusieurs aventures professionnelles dans la finance, le digital et la création d'entreprise, il décide de créer un événement capable de changer la donne en accélérant les solutions concrètes pour un monde plus durable. Chaque année, ChangeNOW rassemble solutions, investisseurs, grands groupes, décideurs politiques, médias et talents pour créer des collaborations et renforcer l'écosystème de l’impact. L'édition de 2020, au Grand Palais à Paris, a réuni 28.000 participants et 1.000 solutions de plus de 100 nationalités.

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Environnement

Santiago Lefebvre

personnalité

23/07/2020

Originaire du sud de la France, Maxime est un grand curieux de nature depuis toujours, il s’est naturellement orienté après son bac vers des études de protection de la nature. Diplôme en poche, il a ensuite travaillé en tant qu’assistant de terrains pour de nombreuses études de la faune sauvage, notamment les oiseaux, dans divers pays à l’étranger. Il a ainsi étudié avec des scientifiques pendant plusieurs mois les toucans au Costa Rica, une espèce de passereau endémique en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou encore les tortues marines aux Seychelles.Ces missions, au plus proche de la nature, lui ont permis d’explorer de nombreuses zones sauvages et de comprendre ainsi leurs enjeux de conservation. Toujours muni d'un appareil photo en main, il a ainsi pu documenter et photographier la faune sauvage ainsi que les personnes qui les étudient et les protègent dans ces contrés reculées.En 2014, il intègre l’agence de photo Naturagency en tant que photographe professionnel et commence à publier ses images et ses histoires dans les magazines. Très impliqué dans la conservation des espèces sauvages, il devient membre actif de l’association PPNAT (Photographe pour la Préservation de la Nature). Il participe également à des festivals photos où il expose ses clichés et fait des conférences sur son travail de photographe nature. Aujourd’hui, Maxime fait partie de la Ligue internationale des photographes de conservation (ILCP), un collectif international de photographes du monde entier très engagés dans la conservation des écosystèmes et des espèces menacées. Spécialisé dans les milieux tropicaux, Maxime focalise son travail depuis quelques années sur les orangs-outans d’Asie du Sud-Est qui sont en danger critique d’extinction. Articles dans les magazines, publications sur internet, expositions photographiques, ils utilisent tous les supports de communication pour sensibiliser le public à leur cause.

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Planète

Maxime Aliaga

personnalité

22/05/2020

Aventurière et insatiable curieuse, j'ai grandi en compagnie des livres, toujours à la recherche de nouvelles expériences à mener. Après des études de psychologie et d'édition du livre, je pars en 2015 en Afrique du Sud afin d'y travailler sur un projet de télescope imprimable en 3D, conçu par l'Open Space Agency. Cette mission marque un tournant dans ma vie et, dès lors, je n'ai plus qu'une ambition en tête : faire de la communication scientifique mon métier. Durant les deux années suivantes, j'explore différents terrains professionnels pour finalement trouver ma vocation dans le journalisme scientifique. Créatrice d'un compte Twitter (@Emma_Hollen) dédié aux sciences, j'ai également lancé le site anglais Wonderings en 2019, ai participé à la création de nombreux contenus audio, vidéo et illustrés, toujours avec le sentiment d'explorer un formidable terrain de jeu et d'émerveillement perpétuel. Chez Futura depuis déjà deux ans, j'ai le plaisir de travailler aux côtés d'une équipe passionnée et passionnante. Journalistes, voix, monteurs, nous œuvrons ensemble à transmettre le savoir à nos auditeur·ices à travers des actus mais aussi des histoires immersives dans lesquels nous infusons toute notre rigueur et tout notre amour pour les sciences.

Sciences

Univers

Emma Hollen

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05/04/2020

Aurélien Tardiveau

Planète

Écosystème

Aurélien Tardiveau

personnalité

25/02/2020

Depuis petite, je ressens l'insatiable besoin d'apporter quelque chose de constructif au monde, d'aider à améliorer les situations, d'être utile à mon espèce. Alors, après ma licence de biologie végétale, je consacre un an à ma passion pour l’éducation. J’essaye de créer un serious game afin de « ludifier » les SVT au collège et d’améliorer la rétention des informations sur le long terme ! Cette aventure n'a pu aboutir mais elle m'a énormément appris. À présent, cette envie de créer, je l'ai chevillée au corps.De retour sur les bancs de l’université, j’étudie la biotechnologie végétale. Mais cette envie de créer me taraude… Par une heureuse coïncidence, je fais la découverte du journalisme. Ni une ni deux, j’arrête mon master et me réoriente ! Je passe plusieurs mois à réaliser des chroniques radio sur l’écologie chez Divergence FM, et parsème cette expérience par l'écriture d’articles sur l’éducation positive pour l’association OZE. Convaincue d'avoir trouvé la façon de m'exprimer et de contribuer à la société, j'intègre une école de journalisme en alternance et, de fil en aiguille, entre chez Futura.

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Environnement

Éléonore Solé

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27/09/2019

Laurent Ballesta est un photographe naturaliste, né à Montpellier en 1974.Aujourd’hui auteur de 13 livres dédiés à la photographie sous-marine, il est le plus jeune photographe à recevoir le « Plongeur d’Or » au Festival International de l’Image Sous Marine » d’Antibes, et le seul à l’avoir obtenu trois fois. Il a publié des portfolios dans des magazines majeurs de la presse Française et Internationale : 3 sujets inédits dans National Geographic, certains plus de 20 pages et un rendez-vous devenu annuel dans Paris-Match, magazine dans lequel il compte désormais plus de 150 pages, un record pour la photographie sous marine dans un magazine général et populaire. Mais il publie aussi régulièrement dans Stern, GQ, Le Figaro Magazine, VSD, Science, ÇA m’intéresse, Daily Mail, View, Corriere Magazine, Terres Sauvages, Sciences & Vie, etc.Laurent Ballesta, Parrain de Futura pour le Monde des Océans. © Caroline Ballesta, tous droits réservésEn 2000, il fonde avec Pierre Descamp l’association L’Œil d’Andromède ayant pour but de concilier l’étude océanologique et la valorisation artistique du milieu marin, qui aboutira en 2008 à la création d’une société, Andromède Océanologie.En 1999, il devient conseiller scientifique en milieu marin pour l’émission TV en prime time Ushuaia Nature TF1 aux côtés de l’explorateur et présentateur Nicolas Hulot. Pendant 12 ans il profite de ces voyages dans des lieux d’exception pour emmener avec lui quelques rouleaux de pellicule.En 2006, Le Sénat de la République Française rend hommage à son travail par une exposition photographique publique intitulée « Planète Mers »issue du livre éponyme. Il est le plus jeune photographe à avoir été exposé sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris. Vingt expositions autour du monde suivront.En 2007, il prend la photographie la plus profonde jamais faite par un plongeur à – 190 m de fond, au large de Nice. Fort de ce savoir-faire en plongée profonde, il réalise en mai 2009, une expédition confidentielle en Afrique du Sud pour réaliser un vieux rêve : plonger avec Gombessa (le nom local du coelacanthe) et ramener la toute première photo du fossile vivant prise par un plongeur à – 120 m de profondeur.Cette mission conduira à la première Expedition GOMBESSA, 5 ans plus tard, pour effectuer les premiers protocoles scientifiques sur un spécimen de cœlacanthe vivant, à – 120 m.Laurent a également initié la réalisation de nombreux films documentaires pour la télévision française et internationale et a dirigé 4 expéditions GOMBESSA. Chaque nouveau projet s’inscrit dans la lignée des précédents, et renforce un peu plus les 3 piliers de ses expéditions : un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images animalières inédites.C’est suite à chacune de ces missions que Laurent publie en janvier 2014 « Gombessa, rencontre avec le coelacanthe » le seul recueil photographique sur ce poisson mythique. Il y présente ses meilleures images, celles du coelacanthe et de son environnement, et écrit le récit de cette aventure qui a duré 3 ans.Puis en 2016, suite à l’expédition Gombessa III en Terre Adélie, il cosigne avec Vincent Munier « Adélie Terre & Mer » deux ouvrages réunissant les regards des photographes, Munier sur la glace et Ballesta sous la surface, dévoilant la faune marine et des jardins profonds luxuriants d’Antarctique, jamais plongés ni illustrés auparavant.En 2017, à son retour de Gombessa IV à Fakarava sud, au bord de la passe de Tumakohua (et Gombessa IIen 2014), Laurent offre à voir pour la première fois le ballet de reproduction des mérous camouflages et les chasses tourbillonnantes des 700 requins qui peuplent cette étroite échancrure. « 700 Requins dans la nuit » est son dernier ouvrage à ce jour, fruit de 4 années d’expéditions, 3000 heures de plongées de nuit cumulées et 85000 déclenchements photographiques.Ouvrages 2003 – De la source à la mer, ed. SVI Puplicep2005 – Planète Mers, ed. Michel Lafont2006 – Planet Ocean, ed. National Geographic (traduit en 5 langues)2007 – Plongées sans bulles, ed. SVI Publicep2008 – Secrets de Méditerranée, 1ère édition limitée ed. Andromède Collection2010 – Secrets de Méditerranée, 2ème édition limitée ed. Andromède Collection2012 – Odyssée dans les eaux d’ici, ed. Andromède Collection2013 – Une vie dans le port, ed. Andromède Collection2014 – Gombessa, rencontre avec le coelacanthe, ed. Andromède Collection2015 – Gombessa, meeting with the coelacanth, co-ed. Andromède Collection/OceanPlanet2015 – Secrets d’Océans, édition limitée, ed. Andromède Collection2016 – Adélie, Terre & Mer, co-ed Paulsen / Koballan2018 – 700 Requins dans la nuit, ed. Andromède CollectionCliquez pour acheter le livre Filmographie2002 – Les jardins d’Aqaba illustration, différentiation et interconnections des écosystèmes variés du parc marin d’Aqaba2004 – Le 7ème ciel des requins gris toutes premières images de la reproduction des requins gris, jamais filmé depuis2007 – Dans les profondeurs de la Baie des Anges explorations et photographies à – 200 m/655 ft de profondeur en Méditerranée Française2008 – Au royaume du Nautile observation du nautile à – 110 m/360 ft de profondeur et photographies d’espèces toujours non décrites2010 – Ushuaia, l’aventure du coelacanthe dans le canal du Mozambique toutes premières photographies et images vidéo du coelacanthe faites par des plongeurs à – 120 m/395 ft de profondeur2011 – Les larmes du crocodile plongées avec le crocodile du Nil dans le delta de l’Okavango2013 – Le coelacanthe, plongée vers nos origines toutes premières études scientifiques effectuées sur le coelacanthe par des plongeurs in situ à – 120m/395 fr de fond2015 – Le mystère mérou images uniques de la reproduction des mérous et une plongée record de 24h à – 20m/66 ft de fond2017 – Antarctica, Sur les traces de l’Empereur les plus longues et plus profondes plongées jamais effectuées en régions polaires (T° : -1,8°C, 120m,3h45)2018 – 700 Requins dans la nuit 3000 heures de longées de nuit cumulées sur 4 années d’expédition pour étudier les chasses nocturnes des requins grisPrix et distinctions 2000 – Plongeur d’Or, Festival Mondial de l’Image Sous-Marine, Antibes, France2002 – Plongeur d’Or, Festival Mondial de l’Image Sous-Marine, Antibes, France2004 – Plongeur d’Or, Festival Mondial de l’Image Sous-Marine, Antibes, France2013 – Hans Hass Award « en reconnaissance de la contribution apportée au savoir de nos océans »2014 – Membre de l’Ocean Artist Society, USA2016 – Docteur « Honoris Causa » de l’Université de Liège, Belgique2017 – Tridente d’Oro, Accademia Internazionale di Scienze e Tecniche Subacquee, Italie2017 – Diver of the Year, Beneath the Sea Diveshow, USA2017 – Wildlife Photographer of the Year, category Earth’s environnement, National Museum of London2017 – Chevalier de l’Ordre National du MéritePrix pour : 700 Requins dans la nuit réalisé par Luc Marescot2018 - Prix Alain Estève du festival international du film d'aventures de Val-d'Isère2018 - Prix du Meilleur Film Aventure Humaine du festival LUMEXPLORE2018 - Prix Spécial Environnement du festival international du film d'aventure de la Rochelle2018 - Grand Prix International Underwater Film Festival Belgrade2018 - Best Wildlife film New York WILD Film Festival2018 - Prix du public et Prix des étudiants, Festival Pariscience, Paris2019 - Finaliste du mois du Gold Movie Awards (Londres)2019 - Médaille d’argent à la Fête européenne de l’image sous-marine et de l’environnement2019 - Coup de cœur du jury au Festival Galathea2019 - Prix de l’image au Festival Les écrans de la mer, Sable d’Olonne2019 – Award fort Technical Merit, Scinema International, Australie Liens utiles Gombessa expéditions chaîne YoutubeOcéan preservation

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Laurent Ballesta

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15/09/2019

Stas Bartnikas, 46 ans, est un photographe aérien basé à Moscou. Diplômé de Moscou de l'Université d'État avec un diplôme en journalisme. Il a travaillé comme correspondant dans l’un des plus grands journaux du pays. Après l'effondrement de l'Union soviétique, il a poursuivi sa carrière dans le développement de divers projets d’entreprise dans le secteur de la publicité et de la vente.La photographie est un passe-temps sérieux qui combine son amour du voyage avec une passion pour l'aviation. Ces dernières années, il s’est activement engagé dans la photographie aérienne en volant dans des avions légers et des hélicoptères dans différentes parties du monde et a visité plus de 15 pays.Stas est convaincu que Dame Nature est le peintre le plus sophistiqué et il a pour mission de saisir sa beauté sous sa forme parfaite. Il appelle son style de photographie « Aero-Art ». Ses prises de vue ont été publiées dans des magazines russes et en Europe tels que : Sunday Times Travel, Maxim, GEO, Bild, View, l’Officiel Voyage. Certaines de ses photos ont été présentées dans la « Photo du jour » et le Daily Douzen de National Geographic de nombreuses fois. Il a également remporté de nombreux prix lors de prestigieux concours, tels que les IPA, TIFA, MIFA, PX3, Siena International Photo Awards. Ses photos font également partie de certaines collections privées.

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Stas Bartnikas

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24/10/2018

Avec un profil scientifique (Master en Ecologie/Biologie marine, ressource halieutiques et Aquaculture), il valide son diplôme grâce à un échange avec une Université australienne spécialiste des récifs coralliens. Cela lui a permis de mieux connaitre les enjeux et les problématiques de ces écosystèmes, et c’est ce qui l’a inspiré.C’est en Indonésie que sa carrière professionnelle débute. Il commence, très enthousiaste, comme manager dans une structure d'exportation de coraux et autres animaux marins destinés à l’aquariophilie. Seulement, il se rend rapidement compte qu’il participe malgré lui à un pillage et braconnage légal de cette vie marine qu’il admire tant et qu’il contribue à une exploitation irresponsable aussi bien de l’environnement marin que des populations côtières. La prise de conscience l’amène à arrêter cette expérience.C’est à ce moment qu’il décide de vouer sa vie à la protection d’un des écosystèmes les plus riches au monde, mais également un des plus fragiles et des plus menacés : les récifs coralliens. Il co-fonde l’ONG "Coral Guardian" dans le but de protéger les écosystèmes coralliens à travers l’implication des communautés qui en dépendent.Actuellement directeur scientifique ainsi que responsable de la mise en place des programmes de terrain de Coral Guardian, il y consacre tout son temps.

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Martin Colognoli

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25/01/2018

Recrutée en tant que secrétaire en 1996 au sein de la Société Chimique de France, le « réseau » des chimistes français, Roselyne Messal intègre rapidement la Rédaction de L’Actualité Chimique, la revue de cette association, et est nommée secrétaire de rédaction en 2001, poste qu’elle occupe toujours à ce jour. 
Ses tâches principales ? Au cœur d’une petite équipe soudée, son rôle est de sélectionner les informations les plus pertinentes, de préparer et relire ce qui sera publié. Appelée également à se rendre aux conférences de presse, elle est amenée à rédiger de courtes brèves et des articles. 
Avec un « bac philo » en poche, et quelques années d’expérience en entreprises à des postes polyvalents, voilà un parcours atypique de journaliste au sein d’une revue scientifique.

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Roselyne Messal

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19/10/2014

Yannick Agnan est né en 1985 dans la région parisienne. En 2003, il obtient son baccalauréat Scientifique, et débute des études de Biologie/Géologie à l’université de Toulouse. Après un bref passage à l’IUFM pour concourir au CAPES de SVT, il débute un master de Géosciences de l’environnement. À l’issue de cette formation, il entreprend une thèse en Biogéochimie de l’environnement au Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (EcoLab) soutenue en 2013. 

Sa thématique de recherche porte alors sur l’évaluation de la pollution atmosphérique en métaux et en azote dans les grands massifs forestiers français à travers des outils géochimiques appliqués à la biosurveillance par les lichens. Il met également en parallèle deux approches de biosurveillance (bioaccumulation et bioindication) pour évaluer la sensibilité des différentes espèces de lichens face à la pollution métallique. 
Après sa thèse, il débute une mission de biosurveillance par les lichens au sein de l’Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions (IECP), association visant à évaluer les impacts environnementaux et sanitaires de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer. En juillet 2014, il entame un post-doctorat au Desert Research Institute (DRI) de l’Université de Reno (Nevada, États-Unis) dans le département de Chimie atmosphérique. Sa recherche vise à mieux comprendre la dynamique du mercure en milieu polaire (Alaska), et principalement à l’interface sol-glace-atmosphère.

Site personnel : Sciences et environnement.

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Environnement

Yannick Agnan

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02/10/2014

- Carrière professionnelle


Professeur émérite à Grenoble INP, membre de l’Académie des sciences et membre de l’Académie des technologies, René Moreau est un spécialiste reconnu dans le champ de la mécanique des fluides et notamment de la magnétohydrodynamique (MHD). Au delà des distinctions, de plus de 100 publications et des livres déjà publiés, il s’investit pour faire partager son amour de la nature et des phénomènes que l’on peut y observer. Son nouvel ouvrage « L’air et l’eau » devrait élargir le cercle de celles et ceux qui partageront son émerveillement.



- Titres, diplômes et distinctions :
Ingénieur INPG (1960)Docteur ès sciences physiques, Grenoble 1967Prix de thèse de l’université de Grenoble (1968)Médaille d’argent du CNRS (1972)Prix Boileau de l’Académie des sciences (1979)Commandeur des Palmes académiques (1999)Chevalier de l’Ordre national du mérite (2002)Chevalier de la Légion d’honneur (2005)


- Domaines d’activité scientifique 
Ses principales contributions concernent la magnétohydrodynamique (MHD) des métaux liquides, spécialité dans laquelle il a dirigé plus de 40 doctorants, dont un assez grand nombre sont maintenant devenus ses collègues, en France ou à l’étranger. Dans ce champ scientifique assez vaste, il a surtout porté son attention à la turbulence MHD, à la convection MHD, aux couches de Hartmann, aux ondes d’Alfven dans les métaux liquides et, plus récemment, aux applications métallurgiques et énergétiques de la MHD. 

À l’université de Grenoble, en 1978, il a fondé le laboratoire MADYLAM (pour : ”MAgnétoDYnamique des Liquides. Applications à la Métallurgie”), devenu le groupe EPM (pour “Electromagnetic Processes of Materials”) du laboratoire SIMAP (pour Sciences et Ingénierie des MAtériaux et des Procédés). Il a publié plus de 100 articles dans des revues scientifiques de renom, ainsi qu’un livre (Magnetohydrodynamics, Kluwer Acad. Pub., 1990). Ses activités de recherche se sont notablement développées dans le cadre de coopérations internationales avec les groupes les plus actifs dans les mêmes domaines, à Riga (Lettonie), à Karlsruhe et Ilmenau (Allemagne), à Beer-Sheva (Israël), à Berkeley et Los Angeles (Californie, USA), à Nagoya et Tokyo (Japon), ainsi que, plus récemment, à Pékin (Chine).

Il est à l’origine de la création de l’association internationale “HYDROMAG”, dont il fut le premier Président (1995-2000). Il fut l’éditeur scientifique fondateur de la série de monographies de langue anglaise “Fluid Mechanics and Its Applications” publiées par Springer. Depuis le 1er Janvier 2013 le Professeur Thess, d’Ilmenau, lui a succédé. Il a été éditeur, ou éditeur associé, de plusieurs revues scientifiques importantes (J. de Mécanique, European Journal of Mechanics: B/Fluids, CRAS).


- Enseignements dispensés 
Introduction à la mécanique des fluides (niveau Bac+2 ou classes préparatoires)Mécanique des milieux continus (niveau Bac+3 ou L3)Mécanique des fluides pour ingénieurs (niveau Bac+3 ou L3)Dynamique des fluides incompressibles (niveau Bac+4 ou M1)Echanges thermiques (niveau Bac+4 ou M1)Transferts de chaleur et de masse (niveau M2 ou écoles doctorales)Magnétohydrodynamique (niveau M2 ou écoles doctorales)


- Publications récentes :
Depuis 2002, 17 articles publiés dans des journaux avec référés, 11 articles publiés dans des compte rendus de conférences, 9 chapitres de livres ou livres édités, et 1 brevet. 
Tous ces articles portent sur des avancées dans les domaines de la mécanique des fluides dont l’auteur est un spécialiste : magnétohydrodynamique (MHD), modélisation de procédés électromagnétiques d’élaboration des matériaux, turbulence MHD.


- Autres ouvrages :
Liquid Metal Magnetohydrodynamics, J. Lielpeteris and R. Moreau, editors, Kluwer Academic Publishers, 1989Magnetohydrodynamics, R. Moreau, Kluwer Academic Publishers, 1990

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Météorologie

René Moreau

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20/01/2014

- Coté Sciences
Ingénieur INSA de formation, il a tout d'abord collaboré au projet de plateforme scientifique dédié à la toxicologie environnementale et à l'écotoxicologie à Valence. Il s'est ensuite consacré à un projet de recherche sur les pesticides à l'Université de Melbourne en Australie. De retour en France il choisi de poursuivre sa passion pour la recherche en débutant un doctorat sur le traitement de l'eau par rayonnement UVc. - Le documentaire
Bruno s’est découvert une passion pour le documentaire scientifique, notamment lors d’une expédition en Sibérie à vélo d’où il a ramené les images de « La steppe au fil de l’eau». Ce documentaire a été présenté dans 4 pays au cours de conférences/projections. En 2010, il a coréalisé et coécrit avec son frère le documentaire « Les Goolarabooloo, entre Nature et traditions » (52min, YN production). Il le présente en Australie aux côtés du professeur Alain Pavé en Mai 2011. Ce film invite à une rencontre avec les aborigènes Goolarabooloo dans l’ouest australien. Fin 2011, il s’envole pour la Nouvelle-Zélande, à la rencontre de scientifiques, pour partager des aventures exceptionnelles sous terre, sur terre et sur mer pour un documentaire de 52 minutes intitulé «Nouvelle-Zélande, Terre d’aventures ».- Formation
2010 Diplôme d’ingénieur INSA (spécialité biotechnologies) à l'INSA de Lyon 2008 2008 Master de Biologie, Université de Lyon - Expériences professionnelles 
- Depuis Sep 2012: Ingénieur de recherche chez COMAP WTI. - 2012 : Ingénieur de recherche au Centre de gestion et d’identification des pollutions aquatiques (CAPIM), Université de Melbourne, Australie.- Etude de l’effet de pesticides sur le modèle chironomide par une approche métabolomique. Mise en place et suivi des expérimentations en microcosmes. Analyses chimiques et biochimiques par GC-MS. Analyses statistiques par PCA et OPLS (Logiciel SIMCA-P). Travaille au sein d’une équipe de 10 personnes- 2010-2011: Chargé de mission développement au pôle d’écotoxicologie et de toxicologie environnementale de Rovaltain, Valence, France. - Développement d’un réseau scientifique avec les principaux centres européens du domaine (UFZ, Allemagne ; EAWAG, Suisse ; RECETOX, République Tchèque; Vrije University, Pays-Bas). - Filmographie
• La Steppe au fil de l'eau, 2008, 32min• Goolarabooloo, entre Nature et Traditions, 52min. Coproduction Ushuaia TV/Montagne TV• Nouvelle-Zélande, Terre d'Aventures, 52min. Coproduction Ushuaia TV/Montagne TV - Projet
• Les Berbères des cimes, film de 52 min sur la gestion de l'eau dans l'Atlas marocain.

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Volcanologie

Bruno Cedat

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08/09/2013

- Formations
Ecole Polytechnique, Paris, 1981PhD, Université Joseph Fourier, Grenoble I, France, 1985Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches, Brest, 1998Visiting Scolar, University of Washington, School of Oceanography, 1994-1995Cecil & Ida Green Fellow, IGPP, Scripps Institution of Oceanography, Univ. of San Diego, 2004-2005Louis Géli est sismologue et géophysicien marin, actuellement responsable de l’Unité de Recherche de Géosciences Marines de l’Ifremer. Ses travaux actuels portent sur l’étude des relations entre sismicité et fluides et sur le développement de systèmes d’observation géophysique de fond de mer. 
Depuis 2008, il coordonne des programmes internationaux à caractère scientifique et technologique visant à installer des observatoires sous-marins en Mer de Marmara, dans la région d’Istanbul, une zone particulièrement exposée au risque sismique.

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Océanographie

Louis Géli

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18/05/2013

Chercheur, puis consultant dans les secteurs de l’environnement marin et de l’exploitation halieutique, Michel Girin possède une expérience internationale très vaste, intégrant des missions multiples qui l'ont conduit à visiter et connaître de nombreuses régions littorales de 60 pays d'Europe, Amérique, Afrique et Asie. Après 10 ans (1968-1978) de recherche en écologique marine et en aquaculture, il a dirigé pendant 11 ans (1978-1989) un bureau d’ingénierie aquacole, s’impliquant personnellement dans plus de 80 projets pour des clients privés et publics de multiples pays. Devenu adjoint au Directeur d’un bureau d’ingénieurs conseils de la filière pêche en 1989, il a progressivement développé une expérience propre dans l'expertise des dommages des pollutions accidentelles des eaux. Cette expérience l’a conduit à rejoindre à temps partiel le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) en 1992, puis à en prendre la Direction en 1995.
Il a travaillé fréquemment pour le compte de services de coopération bilatérale, d’organismes internationaux, de banques internationales de développement, souvent en position de responsable sectoriel ou de coordonnateur de projet. Il est intervenu régulièrement comme formateur, conseiller technique ou expert sur des dossiers de planification du développement de l’aquaculture et du commerce des produits de la mer, de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, de gestion de la réponse à de telles pollutions, d’évaluation de dommages, pour des investisseur privés, les autorités françaises, des autorités étrangères et des organisations internationales. 
- Education
• Docteur d'Etat és-Sciences, Océanographie Biologique, Paris (1978) – élevage de poissons marins.• Doctorat de spécialité ès-Sciences, Paris (1971) – écologie benthique.• Diplôme d'Etudes approfondies, Université de Paris 6 (1968).• Moniteur de plongée sous-marine CMAS*** (1969)
- Activités présentes
Michel Girin assure aujourd’hui des formations et des expertises dans le cadre de l’auto-entreprise qu’il a créée, Il écrit des ouvrages professionnels et des romans pour la jeunesse, ces derniers souvent liés à la mer et à l’environnement.
- Livres professionnels publiés
• Techniques d’élevage larvaire du bar, de la sole et du turbot, Michel Girin, rapp.scientifiques et techniques, CNEXO éd., 1979, 160 p.• L’aquaculture adulte, Michel Girin, 1991, Aquapresse, 221 p.• Marées noires et environnement, Catherine Bastien-Ventura, Michel Girin, Judith Raoul-Duval, 2005, Institut océanographique éd., 407 p.• Pollutions chimiques accidentelles du transport maritime, Michel Girin et Emina Mamaca, 2010, éditions Quae, 155 p.• Mieux combattre les marées noires, Michel Girin et Emina Mamaca, 2011, éditons Quae, 188 p.• Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? 80 clés pour comprendre l’aquaculture, Michel Girin, 2012, éditions Quae, 137 p.


 - Expérience du domaine de l'antipollution
Fonctions occupées• Du 1/3/09 au 31/3/11 : Conseiller du Directeur du Cedre. En situation de retraite progressive : conseil, rédaction de propositons de service et gestion de projets d’intérêt stratégique• 1/3/95–1/3/08 : Directeur. Direction et animation de l’ensemble de l’activité du Cedre. Expertises et formations en stratégie de lutte antipollution et évaluation des dommages causés par les pollutions accidentelles des eaux. Etude de secteurs innovants susceptibles d’être intégrés dans la compétence du Cedre (identification et poursuite des pollueurs, réponse au problème des macro-déchets, évaluation des dommages écologiques). Communication et formation et dans les domaines de spécialité ci-dessus. • 1/10/92-28/2/95 : adjoint au Directeur, chargé du Développement Economique (mi-temps). Conception et mise en place d'une politique de diversification et de renforcement de l'activité des services. Développement des expertises de dommages liés à des pollutions marines accidentelles et formation à leur évaluation.
Publications récentes
- Mamaca, E., M. Girin, S. Le Floch, R. El Zir, 2009. Review of chemical spills at sea and lessons learnt. www.interspill.com white paper, appendix, 40 p.- Girin, M., 2009. Cedre, 1979-2009, trente années de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, 48 p. Cedre éd., Brest, France.- Girin, M., 2008. Avant propos (2 p.) de l’ouvrage « Amoco Cadiz, 1978-2008, mémoires vives », 158 p. Cedre éd., Brest, France, - Girin, M., 2006. La evaluacion cientifica y la gestion politica de los riesgos ambientales: el papel de los cientificos en la adopcion de decisiones en situaciones de crisis. In: Seguridad Maritima y Medio Ambiente. M. Garcia Perez and J. Sanz Larruga éd., Netbiblo, Spain, 234 p (pp.123-132). - Girin, M., 2006. El papel de los cientificos en la gestion operacional de las mareas negras. In: Estudios sobre el regimen juridico de los vertidos de buques en el medio marino, G.L. Meilan Gil y otros. Aranzadi éd., 693 p., pp. 129-136- 2006, Girin, M. Les dangers venus de la mer. Bretagnes, n°2, p. 46-51.- 2005, Girin, M. Todas la mareas negras se limpian. In : A catastrophe del Prestige, limpieza y restauracion del litoral norte peninsular, Madrid, Ministerio de medio ambiente, 300 pp (p.17-22).- 2005, Girin, M., A. Le Roux, C. Mailly, C. Rousseau, Le sauvetage et la restauration du vivant dans les marées noires. Bulletin de l’académie vétérinaire de France, T. 158, n° 3, p. 289-294.- 2004, Girin, M. European experience in response to potentially polluting shipwrecks. Marine Technology Society Journal, Vol. 38, n°3, p. 21-25
Conférences récentes
- 2011, Quimper, France. Mais où sont passées les ressources halieutiques ? Colloque “Les activités humaines menacent-elles la biodiversité ? », lycée agricole de Bréhoulou.- 2010, Almonte, Espagne. Environmental Damage and Social Impact generated by a major Accidental Pollution at Sea. Seminar of the Interreg Project Arcopol - 2009, Galway, Irlande. Principaux défis de la réponse aux pollutioons marines par produits chimiiques. Séminaire du projet de développement régional Arcopol.- 2009, La Corogne, Espagne. El papel de los científicosen una situación de crisis de contaminación marina accidental. Cours d’été du ministère de la justice, La Corogne, Espagne- 2008, Porto, Portugal. Outils de lutte contre la pollution marine. Séminaire du projet Interreg MARINE,- 2008, Paris, France. L’indemnisation des préjudices résultant d’un déversement d’hydrocarbures. Séminaire recherche du groupe Total- 2008, Marseille, France. Les collectivités territoriales dans l’assistance internationale en situation de catastrophe : l’exemple des marées noires. Première conférence internationale pour une approche territoriale du développement, Marseille- 2008, Brest, France. Assessment of the Ecological Prejudice : The National Point of View. Colloque international sur l’évaluation de l’impact des pollutions accidentelles sur le milieu marin benthique- 2008, Londres, Royaume-Uni. New Trends in Pollution Response in European Union Waters. Lloyds Maritime academy, Oil pollution 2008- 2008, Brest, France. Rôle et Responsabilités des conseillers techniques et des experts dans une pollution marine accidentelle. Formation CETMEF- 2007, Santander, Espagne. Les nouveaux outils et les perspectives de la recherche technologique. Colloque « Las regiones y la seguridad maritima ».- 2007, Porto, Portugal. Les défis de la sécurité maritime pour les régions de l’espace atlantique. Programme de coopération transnationale espace atlantique. 
Etudes, expertises et autres
- 2009-2011, France. Coordonnateur du projet VALDECO, financé par l’Agence nationale de la recherche, visant à proposer une méthodologie pratique de quantification et d’indemnisation du dommage environnemental d’une marée noire.- 2009, Europe. Participation au comité d’experts mobilisé dans le cadre de l’Agence européenne de la sécurité maritime pour proposer un guide des demandes d’indemnisation pour une marée noire à l’usage des autorités nationales- 2008-2009, International. Présidence du comité de programme de la conférence internationale Interspill (12-14 mai 2009, Marseille). Supervision de la sélection de 50 présidents de séance, 40 communications, 50 posters. Co-rédaction d’une analyse de 80 pollutions accidentelles par produits chimiques avec établissement des leçons de ces pollutions.- 2005-2007, Espace Atlantique. Coordonnateur pour le Cedre du projet Interreg EROCIPS, visant à échanger entre régions de l’espace Atlantique européen l’expérience acquise dans les pollutions de l’Erika et du Prestige, en vue de mieux compléter l’action de niveau national.- 2002-2005, France, Espagne. Direction et supervision de la mission de conseil opérationnel du Cedre auprès des autorités françaises chargées de la mise en œuvre des plans Polmar-mer et Polmar-terre dans la réponse à la pollution du pétrolier Prestige, avec une implication personnelle lourde dans l’activité du PC Polmar-mer et dans les relations avec les autorités et organismes scientifiques espagnols.- 2002, Italie. Participation au comité d’experts mobilisé par les autorités italiennes pour la mise en œuvre d’un budget de 18 millions d’Euros d’opérations de restauration environnementale du milieu marin suite à la pollution du pétrolier Haven dans le golfe de Gènes (1991).
International
Dans le cadre de la pollution pétrolière accidentelle et chimique du transport maritime, Michel Girin a travaillé depuis 1991 pour plusieurs clubs d'assurance mutuelle (Protection and Indemnity Clubs), pour l'International Tankers Oil Pollution Federation (ITOPF), pour la structure financière spécialisée de l’Organisation Maritime Internationale, les Fonds Internationaux d'Indemnisation des Pollutions Accidentelles par Hydrocarbures (FIPOLs) et pour la structure des Nations Unies chargée de l’indemnisation des dommages de la guerre du Golfe (United Nations Compensation Commission – UNCC).. Il est intervenu comme expert-conseil dans des négociations amiables d’indemnisation (France, Japon, Vénezuela, Espagne, Japon), dans des défenses de positions devant des tribunaux (Espagne, Vénezuela) et dans des comités de pilotage de programmes de restauration (France, Italie)


- Expérience des domaines de l'aquaculture et de l'environnement marin
Fonctions occupées• 1/02/89 - 28/2/95 : COFREPECHE (Brest, France), Secrétaire Général (à mi-temps après le 1/10/92).Etudes de développement littoral et portuaire (pêche et aquaculture), études de marché, expertises de dommages aux activités halieutiques, création et gestion d'une antenne de l'entreprise à Brest (7 personnes).• 1/5/1978 - 31/1/1989 : FRANCE-AQUACULTURE (Brest, France), Directeur Etudes et Interventions puis Directeur du Développement.Création et gestion d'un bureau d'études techniques de l'entreprise à Brest (12 personnes), réalisation et coordination de nombreuses études de faisabilité, études d'ingénierie (avec dossiers d'appels d'offres), réalisations (contrôle et surveillance des marchés, travaux et fournitures) d'exploitations aquacoles, dans plus de 40 pays ; direction de plans régionaux de développement de l'aquaculture littorale.• 15/8/1970 - 1/5/1978 : CNEXO (Brest, France). Chercheur et responsable d'unité en aquaculture (techniques de reproduction et d’élevage larvaire de poissons marins). Travaux sur le bar, le turbot, la sole et le rouget-barbet. Obtention des premières métamorphoses en élevage de larves de turbot• 1/9/1968 - 15/8/1970 : CNEXO (Banyuls-sur-Mer, France).Chercheur en écologie marine (salissures biologiques en milieu benthique).
International 
Les fonctions ci-dessus ont conduit Michel Girin à une expérience pratique exceptionnelle de la reproduction en captivité et de l’élevage larvaire des poissons marins. Il s’y est ajouté au fil du tems une connaissance particulièrement approfondie de l’aquaculture dans le bassin méditerranéen où Michel Girin a réalisé de multiples missions d'étude (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Syrie, Turquie, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Malte). En Afrique tropicale, il a réalisé des missions au Sénégal, en Gambie, au Liberia, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Gabon. Dans l’Océan Indien, ont été concernés l’Ile Maurice, La Réunion, l’Inde, le Sri Lanka. Au Moyen Orient, on citera Israël, le Koweït, l’Arabie Saoudite et l’Iran. En Extrême Orient, ce sont la Malaisie, l’Indonésie, le Viet-Nam, les Philippines, la Chine, la Corée et le Japon. S’y ajoutent dans le Pacifique, Tahiti et les Iles Fidji, en Amérique les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Colombie, l’Equateur, le Vénézuéla et diverses îles des Caraïbes. La liste comprend enfin l’ensemble des pays de l’Union Européenne et quelques pays limitrophes. 

Outre un grand nombre de clients privés, Michel Girin a travaillé dans ses missions de consultance pour les ministères français des affaires étrangères et de la coopération ainsi que leurs agences spécialisées (ACTIM, PROPARCO), pour différents gouvernements, et pour les principales organisations et banques de développement internationales : Commission des Communautés Européennes, Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation (FA0), Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Banque Asiatique de Développement, Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE).

Planète

Zoologie

Michel Girin

personnalité

30/04/2013

Quiconque sera un jour porteur d’un message important se tait longtemps ; quiconque veut produire la foudre doit longtemps être un nuage. (Nietzsche, l’Avorton de Dieu).
Une passion, une thématique, une expertise internationale, un service spécialisé en faveur de la collectivité ! La foudre… et comment s’en protéger ? 
Voici une modeste expertise en fulminologie.
En 1973, une compagnie d’électricité belge déplore trop d’incidents dus à la foudre sur ses lignes de transport de l’électricité à haute tension. J’accepte le défi : diplômé en physique théorique et en ingénierie électrique et nucléaire, à la suite d’une longue étude, à la fois théorique et expérimentale (sur modèles réduits géométriques), je mets au point un pylône antifoudre pour lignes à haute tension et dépose une thèse de doctorat en sciences appliquées.
Pylône antifoudre (pylône d’alignement et pylône d’angle) © C. Bouquegneau
 Cette compagnie me fait confiance, une première ligne à 380 kV est installée, la réduction des nuisances est spectaculaire. Ai-je eu de la chance ? Peut-être. Ou est-ce le fruit d’un travail obstiné et exigeant sans lequel le chercheur n’arrive à rien. De là m’est venue cette passion pour ce phénomène naturel fantastique qui frappe notre planète en permanence près de cent fois par seconde et qui, à travers son cortège de catastrophes et de terreur, n’en est pas moins très probablement à l’origine de la vie sur terre et est certainement indispensable à notre survie. 
Photo de foudre © Vancoillie, 2006
Vu ce succès, je suis invité à représenter la Belgique dans de nombreux groupes de travail et conseils scientifiques des colloques internationaux ayant la foudre pour thème (phénoménologie, effets et protection) : CIGRE (Conseil International des Grands Réseaux Electriques à haute tension), ICLP (International Conference on Lightning Protection), SIPDA (Brésil), GROUND & LPE (Brésil), APL (Chine et région Asie-Océanie)… Mes recherches se poursuivent avec ténacité et bonne humeur. Avec la collaboration de l’Institut Royal Météorologique (dont je préside aujourd’hui le Conseil scientifique), nous installons des compteurs de coups de foudre sur tout le territoire belge et présentons la première carte de densité des coups de foudre au sol. Nous participons à plusieurs campagnes de tirs déclenchés de foudre à Saint-Privat-d’Allier (Massif Central). 
Laboratoire à haute tension © C. Bouquegneau
Nous réalisons des essais dans notre laboratoire à haute tension (2,4 MV de crête en simulation de l’onde de foudre !, photo ci-dessus), sur divers équipements électrotechniques ; nous avons étudié la probabilité d’impact sur différentes géométries de têtes de paratonnerres et avons démontré l’inefficacité des paratonnerres radioactifs et ionisants électriques… 
Enseignement en cours-conférences, recherche fondamentale et appliquée, contacts enrichissants avec les étudiants, confrontations avec les chercheurs du monde entier dans le domaine, publications (plus de deux cents) dont le livre Doit-on craindre la foudre ?, paru en 2006 chez EdP Sciences et traduit en anglais (américain) et en chinois… Autant de présentations de conférences en milieu international, relations ouvertes avec le monde des entreprises…en conservant toujours ma ligne de conduite propre au scientifique, à l’écart de toute compromission, malgré des sollicitations répétées de certains milieux commerciaux peu fréquentables! 
Dès 1980, je suis appelé à siéger au sein du comité d’études « protection contre la foudre » du Commission Electrotechnique Belge (aujourd’hui, je le préside) ; c’est un nouveau départ dans le monde de la normalisation.
Inventeur de prises de terre originales pour les installations de paratonnerres, je suis appelé à présider un groupe de travail international sur les mises à la terre, ce qui me conduit à m’investir dans l’élaboration d’une norme internationale en matière de protection contre la foudre Dès 1988, je suis élu président de IEC TC81 (Commission Electrotechnique Internationale, Protection contre la foudre), durant mon premier mandat de Président d’université (Recteur en Belgique) et cela pendant 19 ans, le temps de voir publiée (en 2006) la première édition de la volumineuse norme IEC 62305. En 2007, je passe le flambeau à un collègue américain, mais continue, aujourd’hui encore, à présider le Comité européen responsable de la normalisation européenne en cette matière (CENELEC TC81X). 
Ces activités multiples représentent pour moi, chaque année, quatre ou cinq mois de séjours à l’étranger sur les cinq continents, à mon plus grand plaisir d’ailleurs, car ceux-ci m’ont permis de découvrir 120 pays, leurs civilisations et leurs cultures, avec le leitmotiv foudre décliné sous ses aspects pluridisciplinaires : sciences, techniques, normalisation, médecine, arts, mythologies, histoire, civilisations…. Expert en protection contre la foudre, je suis appelé à présider divers colloques et sessions thématiques sur la foudre et suis invité à faire de nombreuses conférences sur différents sujets (cf. CV). 
Aujourd’hui, au sein du pôle risques de l’Université de Mons, mon équipe et moi-même nous sommes aussi spécialisés dans l’analyse du risque foudre et avons développé un logiciel performant (Risk Multilingual) qui répond strictement à la normalisation belge, européenne et internationale. Nous poursuivons des études à la carte pour la protection contre la foudre et les décharges électrostatiques, sur les structures ls plus diverses (bâtiments élevés, hôpitaux, milieux industriels en présence de matières inflammables et explosives, installations photovoltaïques, fermes d’éoliennes, centrales nucléaires, centrales à biomasse, aéroports…).
Alliant recherche et bien-être, fort de bonnes méthodes de travail et de réflexes judicieux face à la contradiction et à l’adversité, ouvert aux relations conjointement responsables, je m’épanouis dans les contacts internationaux, au service de la collectivité. 
Extrait de curriculum vitae Le Professeur Docteur Ingénieur Christian Bouquegneau, 
- Recteur honoraire de la Faculté Polytechnique de Mons (FPMs ; recteur de 1986 à 1994), est - Professeur de l’Université de Mons (Physique) et chargé de mission pour le Recteur. 
Il est aussi :- Président du Conseil scientifique de l’Institut Royal Météorologique de Belgique, - Président du Comité européen (CENELEC) sur la Protection contre la foudre,- Président du Comité belge de normalisation sur la protection contre la foudre,- Président du Groupe de la Commission électrotechnique internationale relatif à la sécurité face au foudroiement…- Président de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut (SSALH)
Diplômes 
- 4 diplômes universitaires : ingénieur civil électricien, ingénieur civil en sciences nucléaires, maître en sciences physiques théoriques (IIT-Chicago-USA), docteur en sciences appliquées ;- 4 titres de Docteur honoris causa (Chine, Bolivie, Roumanie, Tchéquie). 
Il est lauréat de plusieurs prix scientifiques (dont ICLP « Rudolph Heinrich Golde Award »), est l’auteur de plus de 200 publications, notamment « Doit-on craindre la foudre ? » (EDP Sciences, 2006), traduit en anglais (américain) et en chinois.
Citoyen du monde, passionné de voyages et de découvertes, d’études et de recherche, il s’est rendu dans 120 pays. Il est membre de diverses sociétés savantes nationales et internationales.
Son vif intérêt pour les aspects pluridisciplinaires de la foudre (sciences, techniques, arts, mythologies, histoire, civilisations, normalisation…) et ses réalisations liées à la protection contre la foudre (invention d’un pylône anti-foudre pour lignes à haute tension, ainsi que de prises de terre originales…) en ont fait un expert international appelé à présider divers colloques thématiques et à donner de nombreuses conférences sur ce sujet passionnant.
Il présente aussi, en conférences, d’autres sujets liés à son amour de la vie, de la science et de la beauté : quel avenir pour la vie ?, propos d’un scientifique, la méthode scientifique, la physique en Grèce antique, le nucléaire et les énergies renouvelables, la femme ingénieur, mystérieuse Île de Pâques …

Planète

Météorologie

Christian Bouquegneau

personnalité

21/10/2012

Après une maîtrise de biochimie et un diplôme d’études approfondies - qualité des bio-produits - à l’Institut national agronomique, j’intègre, en 1995 et en tant qu’adjoint au chef d’unité, un institut en charge de l’hygiène des aliments. L’unité est chargée de réaliser des analyses pour les services vétérinaires (contrôles, plan de surveillance, investigation de toxi-infections alimentaires collectives ou TIAC). Je m’implique en parallèle dans des activités de recherche et d’appui technique sur Salmonella et Listeria monocytogenes (stress bactérien, dénombrement, relation dose-réponse, validation de méthodes alternatives,…) et participe à divers groupes de travail européens ou nationaux sur les Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines. Je participe également aux sessions du Codex Alimentarius (session « Food hygiene »). En 1999, je développe mes compétences en épidémiologie et participe pendant près de 5 mois au Certificat d’études spécialisées en épidémiologie des maladies transmissibles humaines et animales (Institut Pasteur / Ecole nationale vétérinaire). En 2004, l’unité se transforme en une équipe dont on me confie la responsabilité. Les activités sont semblables mais les liens sur le terrain de la TIAC sont fortement développés. A la demande des services vétérinaires, je me rends donc sur place lorsque les TIAC sont jugées comme sensibles (fièvre typhoïde, par exemple). En parallèle de l’activité d’organisation et de management de l’équipe, je coordonne un projet de recherche et continue ma participation aux travaux sur Escherichia coli O 157:H7 dans le cadre d’un second comité d’expert. Je participe à la formation des agents de la Direction départementale de la protection des populations (anciens « services vétérinaires ») en complétant leurs connaissances microbiologiques dans le cadre de l’investigation des TIAC. J’enseigne également dans diverses grandes écoles ou universités (Institut Pasteur de Lille, université Descartes, Agro Paris-Tech, université Pierre et Marie Curie Polytech, université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, université inter-âges,…).En 2008, j’intègre une nouvelle équipe et m’implique plus particulièrement dans ce que l’on appelle « l’analyse de dangers bactériologique ». Il s’agit de déterminer quelles sont les bactéries qui peuvent se retrouver dans divers produits transformés et comment ses contaminants sont susceptibles d’évoluer au regard du procédé de fabrication (multiplication, production de toxines, survie, destruction). En parallèle de ces travaux j’organise un cycle de séminaires auquel 200 personnes participent tous les ans. Et, bien entendu, j’ai pris un grand plaisir à un écrire le livre intitulé « Manger sans risques » dont l’objectif était de faire partager au plus grand nombre et de manière simple, agréable et concrète ma connaissances des TIAC.

Santé

Médecine

Vincent Leclerc

personnalité

30/09/2012

Cornelius Jacobszoon Drebbel naît à Alkmaar, en Hollande, en 1572. Après avoir effectué ses premières années à l'école latine d'Alkmaar, il entre à l'académie de Haarlem, où il suit les enseignements d'Hendrick Goltzius, Karel van Mander et Cornelius Corneliszoon, tous trois étant d'éminents humanistes. Après s'être marié à la sœur d'Hendrick Goltzius, Drebbel construit une fontaine pour la ville de Middelburg, où il rencontre Hans Lippershey et Zacharias Jansen, qui l'initient à la fabrication d'optiques. Il s'installe en Angleterre en 1604 puis reste pendant 2 ans à la cour de l'empereur Rudolf II, à Prague, avant de revenir à Londres.
Cornelius Jacobszoon Drebbel, père du sous-marin
En 1620, il travaille pour la marine royale britannique et met au point plusieurs sous-marins qu'il exposera au roi Jacques Ier lors de voyages sous la Tamise. 
On attribue à Drebbel de nombreuses autres inventions, telles que le fulminate de mercure, un incubateur pour poulets équipé d'un thermostat au mercure mais aussi le thermomètre à air portant son nom et un procédé de teinture de la laine en rouge. En 1621, Drebbel fabriqua un microscope à deux lentilles convexes, mais cette invention est sujette à controverse puisque certains l'attribuent à un italien nommé Fontana en 1618, voire à Hans et Zacharias Jansen en 1595. D'autre part, on dit que Drebbel aurait mis au point un système de climatisation pour refroidir l'air de Westminster Hall, lors de la canicule de 1620. L'inventeur a écrit deux ouvrages, parus en 1621, ayant pour titre Traités de la nature des éléments et de la quintessence. 
Il meurt le 7 novembre 1633 dans la pauvreté. Ce sont ses travaux sur les sous-marins qui ont rendu Cornelius Drebbel particulièrement célèbre puisque ses expériences ont été fructueuses. Les sous-marins ont été développés au fil des siècles, devenant de plus en plus manœuvrables et autonomes.

Sciences

Physique

Cornelius Drebbel

personnalité

11/08/2012

Frederick Otis Barton est né le 5 juin 1899 dans la ville de New York. Après la mort soudaine de son père victime d'une crise cardiaque en 1905, la famille déménage tout d'abord à Concorde puis dans la ville de Boston. Frederick étudie à l'université d'Harvard. Il obtient un diplôme d'ingénieur en 1922. Après avoir terminé ses études, il décide de faire un voyage autour du monde. Lors d'un séjour aux Philippines, il se fascine pour les fonds marins. Il suit ensuite des études à l'université de Columbia. C'est à cette époque qu'il découvre le naturaliste William Beebe.
Otis Barton explore les fonds marins avec la bathysphère
Cherchant à explorer les fonds marins, Frederick Otis Barton se met en contact avec l'explorateur. Ensemble, ils mettent au point la première bathysphère : un submersible sans autonomie qui descend sous l'eau grâce à un câble. En 1930, les deux hommes testent l'engin en faisant descendre la bathysphère à une profondeur de 183 m au large de Nonsuch Island. En 1934, la bathysphère établit un nouveau record de profondeur en descendant à 923 m. En parallèle, en 1938, Frederick Otis Barton joue dans un film hollywoodien : Titans of the Deep. Il écrira aussi au cours de l'année 1953 un livre intitulé Le monde sous la mer.
En 1949, la bathysphère arrive à descendre à 1.372 m de profondeur. Également très intéressé par les forêts tropicales, il passe énormément de temps au Gabon. En 1978, Frederick Otis Barton met au point et teste un engin nommé « Vaisseau spatial de la jungle », un dirigeable qui a pour but de filmer la faune présente sur le territoire. L'inventeur meurt le 15 avril 1992.

Planète

Océanographie

Otis Barton

personnalité

26/07/2012

Auguste Piccard est né dans la ville de Bâle le 28 janvier 1884. Il étudie les sciences naturelles à l'université de Bâle et fait publier dès 1904 ses premières recherches scientifiques. Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur, il soutient sa thèse en 1910. Il devient professeur à la faculté des sciences appliquées de Bruxelles en 1922 et commence des essais de vols stratosphériques. En 1929, Auguste Piccard demande un financement au Fonds national de la recherche scientifique afin de mettre en route son projet d'explorer la stratosphère en ballon à gaz. Après avoir obtenu le financement, la construction du ballon est lancée et un premier essai est programmé en 1930. Il est annulé à cause des mauvaises conditions météorologiques. Le second essai, quelques mois plus tard, est un succès et permet à Piccard de recevoir la Légion d'honneur.
Auguste Piccard explore les abysses avec son bathyscaphe
À partir de 1945, Auguste Piccard se lance dans la construction du bathyscaphe, un engin sous-marin permettant d'explorer des profondeurs abyssales. En 1948, accompagné de Théodore Monod, il fait une descente en profondeur au large de la ville de Dakar. Au cours de l'année 1953, il met au point un autre bathyscaphe plus facilement navigable nommé le Trieste et c'est avec son fils Jacques Piccard aux commandes de l'engin qu'il bat le record de profondeur en atteignant 3.150 m.
Le Trieste part étudier la fosse Challenger
En 1960, la marine des États-Unis sollicite le savoir-faire d'Auguste Piccard pour partir en exploration dans l'océan Pacifique afin d'étudier la fosse Challenger. Lors de cette expédition, le Trieste atteint une profondeur de 10 916 mètres. Le scientifique atteint le point le plus profond de la Terre et découvre qu'une vie sous-marine est présente à cette profondeur. Installé dans la ville de Chexbres, Auguste Piccard meurt en 1962.

Planète

Océanographie

Auguste Piccard

personnalité

26/07/2012

Carl Benz naît à Mühlburg, en Allemagne, le 25 novembre 1844. Il étudiera le génie mécanique à l'université de Karlsruhe, dans la région de Bade-Wurtemberg. Industriel dans l'âme, il fonde une société de matériaux de jardinage en 1871. Il épousera Bertha Ringer l'année suivante. Mais c'est en 1883, avec la fondation de Benz & Cie, que commence sa véritable épopée industrielle.
Benz : du véhicule tricycle à l'automobile quatre roues
Si son activité commence par la construction de moteurs industriels, il crée le Benz Patent Motorwagen dès l'année 1885. Plus connu sous le nom de Tricycle Benz 1, il s'agit d'un tricycle équipé d'un monocylindre à refroidissement à eau, d'un litre de cylindrée et de 560 watts, doté d'un allumage électrique, d'une soupape d'admission commandée et d'une boîte de vitesse.
Dix ans plus tard, en 1893, il construit la Benz Victoria, première voiture Benz à quatre roues, suivie l'année suivante par la Benz Velo. Cette dernière sera notamment le modèle des premiers camions. L'aventure s'accélère encore en 1896 avec la construction de la Benz Kontra-Motor, équipée d'un moteur à deux cylindres, et du premier camion Benz. En 1898, on voit apparaître des pneus en caoutchouc sur la Benz Confortable, et la première voiture de course Benz voit le jour en 1899.
Ce ne sont pas moins de 572 véhicules qui seront construits en 1899, et 603 en 1900. La société continue son développement jusqu'au rachat par Carl Benz de la Süddeutsche Automobil-Fabrik de Gaggenau en 1910. 
Fort de ce succès, Carl Benz mettra ses intérêts en commun avec Paul Daimler en 1924, avant la fusion de 1926 qui donnera naissance à la célèbre et prestigieuse marque Mercedes-Benz, 3 ans avant la mort de Carl Benz.

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Carl Benz

personnalité

25/06/2012

Encore un très mauvais exemple de non-mobilité au cours d’une carrière scientifique, n’en déplaise à nos édiles de tout bord politique !
 Issu d’un milieu modeste dans une banlieue ouvrière (Drancy, aujourd’hui dans le 9-3) j’ai pu accéder aux études secondaires puis supérieures grâce à l’École Normale d’Instituteurs de la Seine (l’ancêtre des IUFM, mais on y entrait à l’issue de la troisième) en 1962 puis l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (aujourd’hui ENS-Lyon) en 1966, après une année de classe préparatoire au Lycée Chaptal à Paris. 
C’est un professeur de seconde, tout frais émoulu de l’agrégation de sciences naturelles et passionné de botanique, puis le merveilleux Marcel Bournérias en prépa-ENS, qui m’ont donné le goût de l’étude des plantes puis de leur écologie. Plus tard Marcel Guinochet, dont j’ai suivi les cours d’écologie végétale à l’Université d’Orsay et qui a été mon «patron» de stage de DEA (Diplôme d’Études Approfondies, aujourd’hui Master 2), m’a fait comprendre qu’aucune vérité n’était définitivement acquise et qu’il fallait sans cesse se remettre en question et remettre les autres (morts ou vivants) en question par la même occasion. Un berceau d’anarchistes cette fac d’Orsay!
Ensuite, vint le Muséum National d’Histoire Naturelle, où je suis entré en 1970 comme assistant au Laboratoire d’Ecologie Générale à Brunoy (91), sans thèse et…sans remords de ne jamais avoir été docteur ! 
J’ai toujours été contre le doctorat (un pensum individualiste), et pourtant j’en ai encadré pas mal, des thèses, mais comment faire autrement lorsqu’il s’agit de former des jeunes à la recherche et de leur assurer un avenir ? Heureusement, Jean-Pierre Chevènement eut l’heureuse idée en 1984 de créer l’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), un diplôme portant sur les travaux encadrés, qui m’a permis dès 1991, non seulement d’encadrer des thèses mais également de passer professeur. 
Brunoy, j’y suis resté pendant toute ma carrière au Muséum, c’est-à-dire de 1970 à 2008, et je n’y ai pas fait beaucoup de botanique (en fait d’écologie générale on y faisait surtout de l’écologie animale, de l’éthologie et de la systématique). Après un pensum de deux ans à faire de la statistique et de l’informatique (les compétences pour lesquelles j’avais été recruté) sur des données acquises antérieurement, je me suis mis à étudier les animaux du sol comme j’avais appris à le faire pour les plantes (Bournérias, Guinochet), c’est-à-dire en observant d’abord et en déduisant ensuite: méthode empirique, très loin des principes prônés par ce bon Gaston Bachelard (célèbre pour sa barbe!), qui trouvait que la biologie était loin derrière les autres sciences parce qu’elle n’avait pas réussi à se formaliser ! 
Par la suite, je me suis intéressé à l’environnement immédiat des animaux du sol, d’où l’étude de leurs relations avec les plantes (via les racines et la litière) et la microflore (bactéries, champignons), puis j’ai essayé de replacer le fonctionnement biologique du sol dans celui des écosystèmes et d’en déduire des préconisations de gestion ou de conservation.
 Mes principaux outils : le microscope et l’ordinateur. Aujourd’hui «jeune» retraité, je poursuis mes travaux, orientés essentiellement vers l’évolution, tout en poursuivant des collaborations avec mes collègues de Brunoy et bien d’autres…

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Développement durable

Jean-François Ponge

personnalité

26/01/2012

Passionné de météorologie, Jean-Pierre CHALON est Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts. Après avoir obtenu un diplôme d’Ingénieur Civil de la météorologie, il passe deux ans aux Etats-Unis dans le cadre d’un vaste programme scientifique pour l’étude de la dynamique des nuages producteurs de grêle. C’est alors qu’il confronté pour la première fois à l’analyse et à l’évaluation d’opérations de modification artificielle du temps, destinées à faire la pluie ou le beau temps. 
Rentré en France, il rejoint le Centre national de recherches météorologiques de Météo-France où il travaille successivement comme chercheur, responsable d’équipe puis directeur-adjoint de la recherche. Il enseigne la physique des nuages et des précipitations à l’Ecole nationale de la météorologie (ENM), à l’Université de Clermont-Ferrand, à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherche à Oran en Algérie. Il devient membre de l’International Commission on Clouds and Precipitation, participe à l’organisation de nombreuses expériences internationales visant à faire progresser la science météorologique et devient membre puis président du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Physique et la Chimie des Nuages et la Modification Artificielle du Temps. 
En 1997, il devient directeur de l'Ecole Nationale de la Météorologie, école qui forme l’ensemble des personnels techniques de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l'Organisation Météorologique Mondiale pour l'Education et la Formation et préside la Conférence des Directeurs de Formation des Services Météorologiques Nationaux (SCHOTI). De 2004 à 2007, il est directeur exécutif d’EUMETNET (European Meteorological Network), chargé de favoriser la coopération entre les Services Météorologiques Européens et d'optimiser les réseaux d'observation nécessaires à l'amélioration de la prévision météorologique en Europe. 
Depuis 2008, il occupe la fonction de Conseiller pour la communication scientifique auprès du PDG de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Modification Artificielle du Temps, du Comité de domaine « Earth System Science and Environmental Management » du réseau Européen de coopération en sciences et technologie COST / ESSEM, du Conseil supérieur de la météorologie, du Conseil d’administration de la Société météorologique de France (SMF) et de l’European Meteorological Society (EMS). 
Désireux de transmettre à un large public une partie des connaissances acquises dans le cadre de travaux de recherche et enseignées à l’Université et à l’Ecole nationale de la météorologie, il publie deux livres de vulgarisation scientifique : 
- “Combien pèse un nuage ? ou pourquoi les nuages ne tombent pas”, dans la collection “Bulles de sciences”, chez EDP Sciences, en 2002 ; 
- « Faire la pluie et le beau temps : Rêve ou réalité ? » aux Editions Belin – Pour la science, en 2011 ; 
et coréalise un film de vulgarisation scientifique avec R. ACHILLI : « Combien pèse un nuage ? », un documentaire de 52 minutes, traduit en plusieurs langues et qui reçoit le « Prix Jeunesse » aux « 22èmes Rencontres Internationales de l'audiovisuel scientifique », à Paris, 16-20 octobre 2006.

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Météorologie

Jean-Pierre Chalon

personnalité

22/01/2012

1 - Fonctions actuelles : 
- Professeur de classe exceptionnelle, Université Pierre et Marie Curie - Directeur du Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle 
2 - Responsabilités diverses : 
- Directeur Scientifique adjoint du Département des Sciences de la Vie du CNRS, 1995-2000 - Président du Conseil scientifique et technique du Cemagref de 2001 à 2008 - Président du Conseil scientifique des Parcs Nationaux de France depuis 2007 - Président du Conseil d’orientation de l’Agence technique des espaces naturels (ATEN) depuis 2002. - Vice-Président du Conseil scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité auprès du Ministre en charge de l’écologie depuis 2005 - Membre du Conseil scientifique du Département Environnement et Développement Durable du CNRS depuis 2006 - Membre du Comité de Veille Ecologique de la Fondation Nicolas Hulot depuis 2002. 
3 - Distinctions 
- Prix Pouchard de l’Académie des Sciences, 1983.- Chevalier de l’Ordre national du mérite, 1996.- Membre de l’Academia Europaea (Section «Organismic and Evolutionary Biology »), 1998.- Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole, 2003.- Officier de l’Ordre du Mérite Agricole, 2010.- Prix Véolia du Livre sur l’Environnement, 2006, pour « Un éléphant dans un jeu de quilles. L’homme dans la biodiversité ».- Prix Jean Rostand 2006, pour « Un éléphant dans un jeu de quilles . L’homme dans la biodiversité », attribué par le Mouvement Universel pour la Responsabilité Scientifique.- Grand Prix de la Société Française d’Ecologie, 2010.
4 - Principaux ouvrages : 
- Barbault, R. - 1994. Des baleines, des bactéries et des hommes. Odile Jacob, Paris : 338 p. - Babault, R. et Sastrapadja , S. 1995. Generation, maintenance and loss of biodiversity, 193-274 In : Global Biodiversity Assessment, V. Heywood & I. Buste (eds), Cambridge University Press, Cambridge University. - Barbault, R. - 1997. La Biodiversité : Introduction à la biologie de la conservation. Collection Les Fondamentaux, Hachette, Paris, 160 p. - Barbault, R. - 2000. Loss of biodiversity : an overview, 761-775. In : Encyclopedia of Biodiversity. Academic Press, San Diego, Vol 3.- Barbault, R. – 2008. Écologie générale : structure et fonctionnement de la biosphère (Sixième édition revue et augmentée). Dunod, Paris 390 p.- Barbault, R. (sous la direction de) - 2005. Biodiversité : science et gouvernance. (Actes de la Conférence internationale de Paris, des 24-28 janvier 2005), Muséum national d’histoire naturelle, Paris, 320 p.- Barbault, R. – 2006. Un éléphant dans un jeu de quilles : l’homme dans la biodiversité. Seuil, Paris, 266 p. (points Science, 2008). - Barbault, R. 2010 (entretiens réalisés par Marie-Sophie Bazin). Biodiversité : notre avenir dans les choux ! Natures & Découvertes et Terres Sauvage, Paris, 91 p. - Barbault, R & Chevassus-au-Louis B. - 2004. Biodiversité et changements globaux. Enjeux de société et défis pour la recherche. ADPF Ministère des Affaires Étrangères, Paris, 242 p. - Barbault, R., Cornet, A. Jouzel, J., Mégie, G., Sachs, I. & Weber, J. - 2002. Johannesburg 2002. Quels enjeux ? Quelle contribution des scientifiques. Ministère des Affaires Étrangères, ADPF. - Barbault, R., Guégan, J.F., Hoshi, M., Mounolou, J.C., Van Baalen, M., Wake, M. & Younè T. (Eds) – 2003. Integrative Biology and Complexity in Natural Systems. Keys to Addressing Emerging Challenges, Biology International, 44, 92 P. - Barbault, R. & Pavé, A. (Eds) – 1998. Biodiversity dynamics and environment. CNRS, 63 p. Hochberg, M.E., Clobert, J. &.- Barbault, R. - 1996. Aspects of the Genesis and Maintenance of Biological Diversity. Oxford University Press, Oxford, 316 p. - Barbault, R. & Weber J. - 2010. La vie, quelle entreprise ! Pour une révolution écologique de l’économie. Seuil, Paris, 201 p. Hulot N.,- Hulot, N. Barbault, R. et Bourg, D. – 1999. Pour que la terre reste humaine, Seuil, Paris, 174p.

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Développement durable

Robert Barbault

personnalité

18/12/2011

Jean Jouzel est né le 5 mars 1947 à Janzé, en Bretagne. Son parcours académique commence du côté de la chimie avec l'obtention d'une licence en 1967.En 1968, il est diplômé de l'école supérieure de chimie industrielle de Lyon et poursuit avec un DEA de chimie physique à l'issue duquel il présente sa thèse. En 1974, sa thèse de docteur ès-sciences, effectuée au sein du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), porte sur les mécanismes de formation des grêlons.C'est au même CEA que sa carrière de scientifique commence. Il doit son premier succès au projet Vostok qui voit la découverte d'une couche de glace de 200 mètres sous le lac sous-glaciaire du même nom, en Antarctique.Fort de ce succès et de celui du programme Grip (forage au Groenland), Jean Jouzel met sur pied le programme Epica qui consiste à effectuer des forages dans l'Antarctique, et en devient directeur de 1995 à 2001.Parallèlement, il assure les fonctions diverses de responsable du laboratoire de géochimie isotipique du CEA de 1986 à 1991, directeur adjoint du laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (CNRS) de 1989 à 1995, directeur adjoint du laboratoire de modélisation du climat et de l'environnement (CEA) de 1991 à 1996, chef de ce même laboratoire en 1997 ou encore responsable du groupe « climat » au sein du laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA/CNRS).De 2001 à 2008, il est directeur de l'institut Pierre-Simon Laplace, une fédération de sept laboratoires créée en 1991, travaillant notamment sur les questions du climat. Depuis 1995, il est directeur de recherches au CEA.En 1994, Jean Jouzel intègre le Giec (Groupe d'experts international sur l'évolution du climat), en tant qu'expert du groupe de travail n°1. Il fait maintenant partie du conseil d'administration du groupe d'experts. En 2002, le CNRS lui décerne, conjointement avec Claude Lorius, sa médaille d'or, plus haute distinction de la recherche scientifique en France. En 2007, avec le Giec, il reçoit le prix Nobel de la paix.Jean Jouzel est également membre de nombreuses académies ou sociétés savantes.Au cours de sa carrière, il a été l'auteur de plus de 250 publications scientifiques dont environ 200 sont parues dans les meilleures revues scientifiques (revues de rang A, comme Nature ou Science). Il est l'un des auteurs les plus cités dans le domaine des sciences de l'univers.Jean Jouzel : mes activités scientifiques Mes travaux de recherche concernent, pour l'essentiel, l'utilisation des formes isotopiques de la molécule d'eau en vue de reconstruire les changements climatiques passés à partir des glaces polaires et la modélisation isotopique associée aussi bien à partir de modèles simples que de modèles de circulation générale de l'atmosphère (MCG). Depuis les années 70, j'ai activement participé à presque tous les grands programmes internationaux basés sur l'étude de forages glaciaires et au développement de la modélisation des isotopes de l'eau dans l'atmosphère avec, sur le plan international, un leadership reconnu dans ces deux domaines.Après l'obtention d'un diplôme d'ingénieur chimiste, je me suis formé à la géochimie isotopique durant ma thèse préparée à Saclay et consacrée à l'étude de la formation de gros grêlons à partir de la répartition des isotopes de l'eau, HDO (deutérium), H218O (oxygène 18) et HTO (tritium). Cette thèse m'a familiarisé avec les différents aspects des fractionnements isotopiques qui affectent les molécules d'eau, ce qui m'a ensuite été fort utile pour aborder la modélisation de ces isotopes dans l'atmosphère et dans les précipitations à l'échelle globale. À l'issue de cette thèse, j'ai accompli l'ensemble de mes travaux de recherche comme ingénieur puis directeur de recherche au CEA, au sein d'un laboratoire dépendant de cet organisme (LGI), puis d'une UMR (LMCE puisLSCE, Unité mixte CEA-CNRS-UVSQ).Le développement d'un modèle simple d'un point de vue dynamique (type modèle de Rayleigh) mais prenant en compte la complexité des processus de fractionnement liés à la différence des pressions de vapeur saturante (fractionnement à l'équilibre) et des diffusivités moléculaires (effet cinétique) a constitué une première contribution importante. J'ai ensuite étendu les modèles initialement développés dans les années 60 de façon à tenir compte des fractionnements cinétiques à la surface de l'océan et lors de la formation de la neige. Cette approche qui s'appuie sur une description détaillée de la physique des isotopes a également été appliquée aux systèmes convectifs et aux nuages mixtes. Les formulations que j'ai alors développées avec Liliane Merlivat et Philippe Ciais sont, depuis, très largement utilisées, y compris dans le cadre du développement de MCG incluant les molécules isotopiques.À la fin des années 70, j'ai été à l'origine de cette approche novatrice consistant à introduire les isotopes de l'eau dans un modèle de circulation générale de l'atmosphère. Le premier MCG doté d'une version isotopique (IMCG) a été celui du Laboratoire de Météorologie Dynamique (thèse de Sylvie Joussaume). En collaboration avec Randy Koster, j'ai ensuite introduit les isotopes de l'eau dans le modèle du GISS (New-York), institut de la NASA où j'ai séjourné pendant deux ans. Avec ce modèle, j'ai réalisé des simulations aussi bien pour le climat moderne que pour celui du dernier maximum glaciaire et exploré le lien entre l'origine des précipitations et leur teneurs isotopiques. J'ai également collaboré de façon étroite avec Georg Hoffmann (modèle isotopique ECHAM) et été associé au développement de la nouvelle version isotopique du modèle du LMD.C'est avec l'objectif d'améliorer l'interprétation climatique des profils isotopiques enregistrés dans les glaces polaires que je me suis impliqué dans cet effort de modélisation s'appuyant à la fois sur des modèles simples et sur des IMCG. Cette approche a permis d'examiner la validité du paléothermomètre isotopique basé sur l'utilisation des données observées dans les conditions actuelles pour interpréter les données du passé. Combinant modèles simples etIMCG, j'ai contribué à expliquer pourquoi cette approche est justifiée en Antarctique alors qu'elle ne l'est pas au Groenland. Cette modélisation a également permis d'établir un lien entre l'excès en deutérium (une combinaison linéaire des teneurs en deutérium et oxygène 18) et les conditions (température,humidité relative,…) prévalant dans les régions océaniques d'où proviennent ces précipitations.Des fractionnements prennent également place lorsque l'eau gèle et là aussi, j'ai largement contribué, en collaboration avec Roland Souchez, à l'utilisation de cette propriété afin d'étudier la formation de la glace dans différents contextes (glaciers tempérés et polaires, glace de mer, glace de regel…). Elle a ainsi permis de caractériser la glace qui, sur une épaisseur de plus de 200 m, s'est accrétée par regel à la base de la calotte antarctique à partir de l'eau du Lac Vostok (lac sous-glaciaire).J'ai commencé à étudier les glaces polaires dans les années 70, en collaboration avec Claude Lorius et ses collègues grenoblois, en participant à l'étude isotopique du premier forage Dome C réalisé en 1977. Je me suis ensuite pleinement consacré au projet Vostok conduit dans les années 80 et 90 avec des équipes russes et américaines, en apportant une contribution clé à l'obtention des séries climatiques. C'est largement grâce aux résultats obtenus sur ce carottage permettant de reconstruire climat et environnement - en particulier gaz à effet de serre - sur plus de 400 000 ans que Claude Lorius et moi-même avons conjointement reçu la Médaille d'or du CNRS en 2002. Mon nom est également associé à la mise sur pied et au succès du projet européen EPICA (European project for Ice Coring in Antarctica dont j'ai assuré la responsabilité de 1994 à 2000). Il s'est concrétisé par deux forages en Antarctique de l'Est dont l'un a permis d'étendre l'échelle de temps à 800 000 ans (Dome C) tandis que l'accumulation plus élevée à EDML (secteur atlantique) nous a offert l'opportunité d'examiner de façon optimale les relations de phase entre le climat du Groenland et celui de l'Antarctique.Au-delà de l'analyse et de l'interprétation des profils isotopiques, j'ai fortement contribué à de nombreux autres aspects des projets Vostok et EPICA : établissement des chronologies, comparaison entre les variations climatiques et celles des gaz à effet de serre, corrélation avec d'autre enregistrements paléoclimatiques, contribution à l'interprétation de divers paramètres enregistrés dans ces glaces incluant les teneurs en poussière et en béryllium 10 ainsi que les teneurs isotopiques de l'oxygène de l'air, de l'azote, de l'argon et du soufre. Ces travaux ont été réalisés avec Valérie Masson - Delmotte, ma plus proche collaboratrice à Saclay depuis une quinzaine d'années, avec de brillants étudiants en thèse (cf liste) dont presque tous ont intégré le monde de la recherche, et avec de nombreux collègues français (en particulier du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement où j'ai été associé à l'équipe de direction de 1989 à 1995), et étrangers (européens, américains, argentins, australiens, chinois, japonais et russes). Notre contribution inclut également la démonstration - avec un article pionnier au début des années 80 - de l'intérêt de l'excès en deutérium comme outil permettant de mieux comprendre le fonctionnement du cycle de l'eau dans les régions polaires. De fait, en réponse à ces travaux, le deutérium et l'oxygène 18, sont depuis systématiquement analysés sur les tous les carottages glaciaires.Quoique plus directement impliqué sur les projets conduits en Antarctique, j'ai aussi significativement contribué à ceux, GRIP et North GRIP, conduits au Groenland, en mettant l'accent sur l'étude des relations interhémisphériques.En résumé, j'ai depuis environ 35 ans été un acteur de premier plan de presque tous les programmes de forages profonds réalisés en Antarctique ou au Groenland (ceci incluant des collaborations avec les scientifiques américains du projet GISP 2 au Groenland). J'ai eu la responsabilité de l'équipe "glaces" de notre laboratoire de Saclay jusqu'au milieu des années 1990, une responsabilité prise en charge, depuis, par Valérie Masson - Delmotte. Je suis toujours impliqué dans les activités de cette équipe qui travaille actuellement sur l'interprétation des données obtenues dans le cadre du projet EPICA et sur des projets en cours au Groenland (NEEM) et en Antarctique (Talos Dome).En dehors de la communauté intéressée par les carottages glaciaires, j'ai établi des liens étroits avec les paléocéanographes avec l'objectif d'utiliser de façon optimale les enregistrements glaciaires pour déchiffrer les mécanismes à l'oeuvre aussi bien à l'échelle de temps des grands cycles climatiques qu'à celle des variations climatiques rapides. J'ai appliqué la même approche pour les enregistrements continentaux en développant des collaborations avec des spécialistes des sédiments lacustres et des enregistrements obtenus à partir de stalagmites. Outre ma forte contribution au développement de la modélisation isotopique, j'ai été à l'origine du lancement du projet d'intercomparaison des MCG pour des simulations de climats passés (projet PMIP).J'ai également contribué à des projets visant à reconstruire les variations climatiques récentes (le dernier millénaire) et me suis beaucoup intéressé à ce en quoi l'étude des climats passés est pertinente pour mieux cerner son évolution future. Dans ce contexte, je peux citer ma participation aux travaux duGIEC, pratiquement dès son origine, comme auteur principal des 2e et 3e rapports et depuis 2001 comme membre de son bureau (vice-président du groupe scientifique). Je citerai également mon implication, au titre de la coordination française, dans un consortium européen engagé depuis cette année dans un projet de l'Institut Européen de Technologie largement dédié à l'innovation dans le domaine de la lutte contre l'effet de serre et de l'adaptation au réchauffement climatique.Je suis auteur ou coauteur d'environ 400 publications, la plupart dans des revues à comité de lecture. Ceci inclut 48 publications dans les revues Nature ou Science et de nombreux articles dans des journaux de tout premier plan. La moitié d'entre elles concerne les glaces polaires (climat du quaternaire et changements climatiques rapides) tandis qu'environ 40 % sont liées aux isotopes dans les précipitations et à la modélisation associée (incluant les aspects touchant à l'excès en deutérium) ; les autres traitent du lien entre climat passé et climat futur. Ces publications sont très bien citées. Le nombre total de citations est proche de 25.000 (Facteur H de 73) avec un accroissement significatif au cours des toutes dernières années (~ 8.000 citations sur la période 2007-2011), mettant, je crois, en exergue l'importance des travaux basés sur l'analyse des glaces polaires.La qualité de mes travaux a été pleinement reconnue aussi bien sur le plan national (Médaille d'Or du CNRS conjointement avec Claude Lorius) qu'international (Médaille Milankovitch de l'EGS et Médaille Revelle de l'EGU, Prix de la Fondation Prince Albert II de Monaco). Conjointement avec Susan Solomon, j’ai reçu le prix 2012 de la Fondation Vetlesen ; cette récompense décernée tous les 4 à 5 ans est considérée – c’est également le cas du Prix Craaford – comme le « Nobel des Sciences de la Terre et de l’Univers ».En parallèle à mes activités de recherche, j'ai consacré une partie de mon temps au service de notre communauté en acceptant de prendre des responsabilités de direction et en m'investissant dans différentes initiatives ou organisations scientifiques aux plans national et international. En charge du Laboratoire de Géochimie Isotopique à partir de 1986, ces responsabilités ont, de 2001 à 2008, culminé avec la direction de l'IPSL, un institut qui fédère six laboratoires de la région parisienne dont les recherches concernent le climat et l'environnement (y compris planétaire).J'ai par ailleurs présidé de nombreux comités au niveau national. Président jusqu'à fin 2009 du Conseil d'Administration de l'Institut Polaire Paul-Emile Victor (IPEV) et du Comité Scientifique Consultatif de Météo-France (COMSI), je préside actuellement le Haut Conseil de la Science et de la Technologie (HCST), placé auprès du Premier ministre. Mes activités internationales concernent ou ont concerné le GIEC, la Fondation Européenne de la Science, le Programme Recherche Mondial sur le Climat, le Programme International Biosphère Géosphère et le Conseil Européen de la Science. Je suis également actif en dehors du monde de la recherche (cf CV). Enfin je consacre une partie notable de mon temps à la communication vers le grand public et à la rédaction d'ouvrages s'intéressant à l'évolution passée et future de notre climat.

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Climatologie

Jean Jouzel

personnalité

26/07/2011

Passionné par la mer et les hommes qui en vivent, Philippe VALLETTE est océanographe de formation (Université de Paris VI). La plongée, la faune et les ressources halieutiques déterminent son parcours. Il a travaillé dans un premier temps dans divers laboratoires marins dans le cadre de la fin de ses études, pour ensuite se consacrer totalement à NAUSICAA. D’envergure nationale, ce Centre de la Mer est un complexe entièrement consacré à la découverte de l’environnement marin qui sensibilise le public à vivre en meilleure intelligence avec la Mer. Quant à ces dernières années, Philippe VALLETTE les a consacrées à mener à bien les projets de développement de NAUSICAA et la mise en place d’un autre projet d’envergure internationale : le RESEAU OCEAN MONDIAL. 
La plongée, sa passion, il l’a découverte à l’âge de 8 ans. 10 ans plus tard, il renouvelle l’expérience en allant explorer la Mer d’Alboran. Là, il découvre avec émotion ce qu’est une madrague à thons. Il s’intéressera aux ressources vivantes. 
Afin de mieux comprendre la gestion des ressources marines et les fonds marins, il effectue plusieurs campagnes océanographiques avec des équipes de chercheurs (à Terre-Neuve avec l’IFREMER, en Mer du Nord...). Cette vocation maritime et halieutique l’amène à s’installer à Boulogne/Mer, 1er port de pêche français. C’est là, après une étude sur le fonctionnement d’une pêcherie de crevettes pour l’Institut des Pêches (à présent l’IFREMER), qu’il est proposé au Maire de Boulogne/Mer, Guy LENGAGNE, initiateur du projet pour la création d’un équipement : l’actuel Centre National de la Mer, NAUSICAA. 
De sa rencontre avec Stéphane HENARD (ingénieur agronome spécialisé dans l’aquaculture), et Christophe LIACOPOULOS (océanographe informaticien), naîtra le noyau de conception de NAUSICAA. Tous sont animés par la même préoccupation : faire comprendre au public le fonctionnement des océans, leur exploitation par les hommes, et surtout la nécessité de vivre en meilleure intelligence avec la Mer. 9 ans plus tard, le 18 mai 1991, le Centre National de la Mer ouvre ses portes. Puis, en mai 1998, fort du succès remporté auprès du public et pour renouveler l’intérêt des visiteurs, NAUSICAA double la surface de son exposition et propose 3 nouvelles attractions spectaculaires. 
L'équipage de NAUSICAA se consacre depuis à l'animation de ce Centre extraordinaire, grâce notamment à la mise en place d'expositions temporaires et de conférences. Ces activités n'ont qu'un seul but : sensibiliser et amener à agir le grand public afin que nos enfants connaissent un Océan plus bleu que le nôtre. 
Parallèlement depuis 2002, l’équipage de NAUSICAA travaille à la création, puis à l’animation d’un Réseau International de Centres de sensibilisation du public à la gestion des océans : le RESEAU OCEAN MONDIAL. Mieux gérer l’écosystème marin et pérenniser les ressources afin de garantir un développement durable aux générations présentes et futures, voilà l’objectif du RESEAU OCEAN MONDIAL. Parce que les Océans sont dans un état critique et que la nécessité d’en mieux gérer les ressources à l’échelle mondiale est vitale pour l’Homme, les relais de culture scientifique et de sensibilisation aux enjeux environnementaux que sont les Aquariums, Centres de Science, Musées du monde entier, membres du RESEAU OCEAN MONDIAL peuvent : 
* mobiliser le plus grand nombre de citoyens et d’organismes, * informer les visiteurs de nos Centres et bien au-delà, * agir et amener à agir pour protéger la ressource et offrir un avenir viable aux nouvelles générations. 
Le RESEAU OCEAN MONDIAL est l’organe de sensibilisation du grand public, du Forum Global pour les Océans, Côtes et Iles, créé au Sommet Mondial du Développement Durable de Johannesburg en 2002. 
Philippe VALLETTE est également l’actuel président du Festival de Mondial de l’Image Sous-Marine. Il a reçu en 2004 le Trident d’Or de l’Académie Internationale des techniques et des arts subaquatiques. En 2005, il reçoit la médaille d’Or du Tourisme. Très peu décernée, cette dernière souligne l’investissement de Philippe VALLETTE pour valoriser le potentiel touristique français et encourage la voie de l’innovation qu’a choisi NAUSICAA depuis toujours. 
En avril 2007 sort l’ATLAS DE L’OCEAN MONDIAL, un ouvrage co-écrit par Philippe VALLETTE et Jean-Michel Cousteau. Cet ouvrage, où il est plus question de considérations économiques, sociales et environnementales que de sciences océanographiques au sens strict, nous montre à quel point l’Homme est lié à l’Océan. Parce que la préservation du milieu marin est indispensable à l’équilibre écologique planétaire, l’Atlas nous donne également quelques pistes pour agir en faveur de l’environnement marin.

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Océanographie

Philippe Vallette

personnalité

08/05/2011

- Doctorat Océanographie Biologique, Université Paris VI, 1981 ‘Les Brachyoures (crabes) des herbiers de Posidonies de Villefranche/mer : biologie, écologie et variations quantitatives des populations’ 
- Maître de Conférences, Muséum National d'Histoire naturelle (depuis 1983) Département ‘Milieux et peuplements aquatiques’ (1983-2008) Département des Galeries (depuis 2009) 
Au Département ‘Milieux et peuplements aquatiques’
 - Recherches sur la systématique et l’inventaire des peuplements profonds d’Echinodermes. 
- Travail de terrain, plongée sous-marine pour collecte d’échantillons, participation à plusieurs campagnes océanographiques réalisées en Nouvelle-Calédonie, Indonésie, Philippines, Brésil, … 
Exposition « Requins ! », Marinarium de Concarneau, MNHN, 2007 
Issus de la lointaine ère primaire, les requins ont conquis presque tous les milieux marins, des côtes aux profondeurs abyssales. L’extrême élégance de leurs lignes, leur puissance de nage et d’attaque, associé à un redoutable pouvoir de détection des proies en font des êtres d’exception, sans compter leur rôle de prédateur, essentiel à l’équilibre des écosystèmes marins. Approcher le « monde » des requins, c’est aborder des domaines aussi variés que l’histoire naturelle, la pêche, l’exploration sous-marine, l’écotourisme, l’art, ... Existe-t-il d’autres sujets aussi contrastés que celui qui nous mène des tièdes atolls coralliens à la banquise glacée de l’Arctique, des jonques de Hong-Kong au précieux galuchat des salons parisiens, des écrits de Buffon aux films de Cousteau, du grimoire des apothicaires à la recherche scientifique de pointe ? Quoi de plus émouvant que ces pratiques polynésiennes par lesquelles les pêcheurs « appellent » le requin, incarnation de l’esprit des ancêtres ? Ce soi-disant « mangeur d’hommes », massacré aujourd’hui par millions pour le réduire en potage ou pour se parer de ses dents, ne sillonnera plus les océans si l’actuel phénomène d’extermination programmé à son encontre n’est pas rapidement enrayé. Jamais dans leur histoire, ces animaux n’ont eu tant besoin d’être compris, respecté, protégé. 
Exposition « Etonnants Cétacés », 2009 
- Les Dessous des Dauphins, 2008 (Ed. Tourbillon /MNHN) Joueurs, familiers, bienveillants compagnons des marins : depuis l’Antiquité c’est ainsi qu’on se représente les dauphins ! Ils ont beaucoup intrigué les savants qui ont mis longtemps à les classer parmi les mammifères. Comme les gigantesques cachalots, les puissantes orques, les narvals à la dent longue et bien d’autres ils appartiennent à la grande famille des cétacés à dents. Savez-vous comment ils se sont adaptés à la vie aquatique ? Que les cachalots mangent des calamars de vingt mètres de long ? Que les orques peuvent chasser des baleines, et que les dauphins nagent à près de 50 km/h… ? 
- Les Dessous des Baleines, 2008 (Ed. Tourbillon /MNHN, avec CD de chants de baleines) 
Au Département des Galeries, Grande Galerie de l’Evolution 
Conseiller scientifique sur deux ‘parcours’, présentés dans la Grande Galerie de l’Evolution : 
-- Parcours « Darwin », 2009 
Réparti en dix escales, positionnées au sein même de l’exposition permanente, il se propose de faire découvrir le parcours du célèbre naturaliste britannique dont l’œuvre révolutionna à jamais la vision du monde vivant : embarquement du jeune ‘passionné de nature’ sur le navire Beagle et premières observations de terrain, publications sur les crustacés cirripèdes qui lui valent une reconnaissance scientifique internationale, travaux sur la sélection artificielle, énoncé de la fameuse Origine des Espèces par la sélection naturelle et … scandale déclenché par sa théorie sur l’ancêtre commun de l’homme et des grands singes ! Chaque escale, en relation avec des spécimens naturalisés, comporte un texte présentant succinctement l’essentiel de la démarche du naturaliste. 
-- Parcours « Biodiversité », 2010 
Qu’est ce que la diversité biologique ? Comment en mesurer les variations ? Quelles sont les causes et les conséquences de ces variations ? Quelles sont les actions éventuelles à mener ? 27 escales, réparties sur trois niveaux de la Grande Galerie (monde marin, monde terrestre, galerie des espèces menacées et disparues), illustrent ces questionnements à travers autant d’exemples choisis au niveau d’espèce, de groupe d’espèces ou de milieux particuliers (la savane, la forêt équatoriale, ...). Des écrans vidéo présentent des textes explicatifs trilingues, illustrés de photos. (coordination générale Pierre Pénicaud).
-- Création de l’espace ‘narval’ : biologie, pêche, protection, 2010 (avec Fabienne Noé, action pédagogique) Conçu autour d’un spécimen historique, appartenant aux anciennes collections du duc d’Orléans, l’ »espace Narval » présente ce cétacé polaire, si étrange et encore méconnu. Destiné aux publics adulte et enfant, cet espace évoque les relations entre les mythiques ‘licorne de mer et licorne de terre’, l’identité biologique et écologique de l’espèce, les traditions de chasse par les Inuit, les dangers qui le menacent et les mesures qui le protègent. 
Principaux ouvrages 
- Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du Lagon de Nouvelle-Calédonie. En collaboration avec Alain Guille, Pierre Laboute, Jean-Louis Menou. Paris : ORSTOM, 1986 (Faune Tropicale : 25). 
- CD Océans et Vie marine, EMME, UNESCO, en collaboration avec Dominique Doumenc, Anne Teyssèdre, ..., 1998, réed. 2006 
- L’enseignement pour les voyageurs-naturalistes au Muséum national d’histoire naturelle. In : Explorations et voyages scientifiques, de l’Antiquité à nos jours. Actes du 130è Congrès du CTHS, La Rochelle, 2005. 2008 
- Requins, entre peur et connaissance, 2006, Ed. Jean-Pierre de Monza/MNHN 
- Les Dessous des Requins, 2006, Ed. Tourbillon/MNHN (ouvrage jeunesse) 
- Les méduses, ces étranges animaux, Ed. Belin, Les Savoirs Junior, 2010 
- Le monde lumineux des océans, Ed. Belin, Les Savoirs Junior, 2010 
- Merveilleux crabes, un éloge de la biodiversité. Ed. Belin, à paraître 2011.

Planète

Zoologie

Catherine Vadon

personnalité

01/05/2011

Après une formation d’ingénieur reçue à l’Ecole Centrale, Olivier Testa s’oriente vers sa passion, l’exploration et l’aventure spéléologique.
En Afrique Centrale, en Haïti, ou dans d’autres régions du monde peu parcourues comme l’Arabie Saoudite, la Patagonie Chilienne, la Chine, Olivier Testa découvre, explore, et décrit des grottes encore inconnues. Il est guidé par sa soif de vulgarisation et de faire découvrir au grand public les merveilles souterraines d’un monde où tout semble acquis et connu.
« Les grottes me fascinent car avant d’être explorées, nul ne peut dire si l’on va trouver des vestiges archéologiques, une espèce animale insolite, ou un réseau long de plusieurs kilomètre. Le spéléologie, c’est une redécouverte permanente » nous confie-t-il.
Parmi ses explorations les plus marquantes, il y a la découverte, unique au monde, de crocodiles, de couleur orange, vivant dans les grottes du Gabon.
Il y a aussi l’exploration, en Chine, de la plus longue grotte connue à ce jour dans ce pays, 150km de galeries pour un réseau de 600m de profondeur. 
Olivier Testa a repris depuis 2009 les explorations spéléologiques en Haïti, pays délaissé des spéléologues du monde entier. Il a monté 4 expéditions d’exploration pour découvrir de nouvelles cavités, former des haïtiens aux techniques spéléologiques et au guidage, aménage des grottes pour les rendre praticables par les visiteurs et recherche le parcours souterrain de l’eau dans un pays où cette ressource est rare. Le programme est sous le patronage de l’UNESCO.
Au Cameroun il recherche des grottes à potentiel archéologique. En Arabie Saoudite, il fait partie de la mission de recherche archéologique franco-italienne et explore les puits et tunnels (qânats) inconnus de la ville de Dûmat Al-Jandal (2012-2013). Il a participé aussi à l’expédition d’exploration géographique franco-chilienne Ultima Patagonia 2010.
Par ailleurs il a travaillé sur des projets de développement et humanitaire. Durant deux ans (2006-2008) à Dschang, il coordonne sur le programme La Route des Chefferies, pour valoriser le patrimoine des chefferies traditionnelles de l’Ouest Cameroun. Il assure la mise en place du Musée des Civilisations de Dschang. Il est aussi intervenu en appui à l’Office de Tourisme de Dschang, pour structurer la filière touristique dans la Menoua, et à l’Association des Sports Nautiques de Dschang.
En 2008, il part sur une mission humanitaire en République Démocratique du Congo en tant que responsable de base à Mahagi avec l’ONG Solidarités.

Planète

Géologie

Olivier Testa

personnalité

07/04/2011

Je suis né le 30 décembre 1979, à Rennes.
- 1997-1999 : 2 ans de classes préparatoires au lycée Gay Lussac de Limoges.- 1999-2002 : 3 ans à Supaero, école d’ingénieurs spécialisée dans l’aéronautique et l’espace, située à Toulouse. - 2002 : J’obtiens un DEA en planétologie, en parallèle du diplôme Supaero.- 2002-2005 : 3 ans de thèse au CESR, laboratoire toulousain rattaché à l’Université Paul Sabatier et à l’Observatoire Midi-Pyrénées. J’y développe un modèle de la haute atmosphère martienne, notamment en vue d’étudier les mécanismes d’échappement de l’eau qui se sont produits dans l’histoire de Mars. J’enseigne parallèlement à l’Université Paul Sabatier de Toulouse.- 2005 : J’obtiens l’agrégation de physique, en parallèle du doctorat.
-- 2005-2006 : Enseignement en classes préparatoires à Tarbes (lycées Jean Dupuy et Théophile Gauthier).-- 2006-2010 : Enseignement en classes préparatoires à Nice (lycée Les Eucalyptus).
Ce parcours m’a permis de découvrir des approches très diversifiées : trois ans dans le monde des ingénieurs, trois ans dans le monde de la recherche, et six ans depuis lors dans le monde de l’enseignement.

Sciences

Astronomie

Vincent Boqueho

personnalité

16/01/2011

1 – De l’agronomie à l’évolution : 
--- Avant la recherche
Je travaille aujourd’hui au CNRS dans le domaine de l’écologie et l’évolution, et cela correspond aux ambitions que j’avais dès le lycée. Pourtant, je fais partie des gens qui se sont retrouvés un peu « par hasard » dans une école d’agro (Montpellier) après une prépa bio. Mes études d’ingénieur agronome m’ont apportée une ouverture d’esprit vers la science appliquée qui peut-être a contribué à mon choix de développer l’outil de génétique quantitative dans l’étude des comportements et des traits d’histoire de vie. Finalement, ma forte motivation pour comprendre le monde biologique qui nous entoure, étudier la nature par le biais de la recherche, a rendu mon parcours d’éducation assez linéaire.
--- Thèse de doctorat- de l’écologie comportementale à la génétique quantitative
L’objet de mon doctorat (2000-2003, laboratoire du CEFE, Montpellier) a été de comprendre comment les sélections naturelle et sexuelle s’exercent sur les traits, en combinant des connaissances sur les pressions de sélection et sur le déterminisme génétique de la variation phénotypique des traits. Le premier objectif était de comprendre le déterminisme et la variation des paternités illégitimes chez les oiseaux par une approche d'écologie comportementale et de génétique moléculaire. Le second était de connaître le déterminisme génétique de traits morphométriques (c'est-à-dire l’héritabilité) et sa variation en fonction des conditions environnementales par une approche de génétique quantitative. L’espèce étudiée pour ces deux approches était la mésange bleue Cyanistes caeruleus qui occupe des habitats méditerranéens hétérogènes caractérisés par des régimes de sélection très différents, et qui fait l’objet d’une étude à long terme au laboratoire du CEFE, initiée par Jacques Blondel. Un éclairage particulier a porté sur le rôle de l'hétérogénéité environnementale sur les composantes de l'évolution : l’héritabilité et la sélection. Durant le travail de terrain pour ma thèse, chaque année entre deux et trois mois, j’ai développé un goût pour l’étude de la biologie in natura plutôt que dans le laboratoire. 
J’ai aussi passé trois mois de ma thèse à l’Université d’Edimbourg grâce à une bourse doctorale Marie Curie pour apprendre les méthodes statistiques de la génétique quantitative. 
Ce séjour a représenté un tournant important pour moi car il m’a ouvert sur un domaine de recherche très peu développé en France et m’a permis d’initier des collaborations très fructueuses.
Un résultat important de ma thèse a été la démonstration que l’héritabilité des caractères peut fluctuer en fonction des conditions environnementales, rendant complexe la prédiction de l’évolution des traits dans les populations. La comparaison de plusieurs populations de mésanges bleues a confirmé que l'héritabilité est un caractère propre à chaque système "population-environnement", soulignant ainsi le caractère populationnel de réponses aux régimes locaux et parfois divergents, de sélection. Ces résultats ont été confirmés par la suite par une analyse comparative d’études en milieu naturel. Par ailleurs, nous avons aussi conduit une expérience dans laquelle la qualité de l’environnement a été manipulée via la pression parasitaire dans les nids de mésange, et ce durant neuf années. Cette manipulation s’est traduite par une héritabilité de la longueur du tarse significativement plus élevée dans les nichées déparasitées que dans les nichées de contrôle, du fait d’une variance génétique additive plus élevée ainsi que d’un effet environnemental plus faible. Cette étude est, à ma connaissance, le premier protocole expérimental suggérant que l’héritabilité d’un trait chez un hôte -et donc son potentiel évolutif- peut être diminuée par une contrainte environnementale telle que le parasitisme. Son intérêt et originalité résident également dans la manipulation de l’habitat plutôt que l’évaluation de différentes qualités de l’environnement in natura, processus plus difficile et sans contrôle. Ces résultats ont ouvert des perspectives intéressantes sur l'influence des contraintes environnementales sur l’héritabilité.
--- Postdoctorat- l’étude de l’évolution en action
Au cours de mon post-doctorat à l’Université d’Oxford (Royaume Uni) financé par une bourse intra-européenne Marie Curie, j’ai continué à m’intéresser à l’évolution de traits d’histoire de vie en conservant une double approche d’écologie comportementale et de génétique quantitative, ainsi que du travail de terrain. Mon modèle d’étude était le cygne tuberculé (Cygnus olor). Certaines de mes analyses ont tiré profit d’un jeu de données à long terme sur une population de cygnes. J’ai engagé une étude sur le rôle du tubercule des mâles et femelles dans les processus de compétition intra- et inter-sexuelle, ainsi qu’une étude des processus de micro-évolution sur les traits reproducteurs. Le jeu de données disponible sur cette espèce longévive m’a permis enfin d’aborder un sujet peu étudié en populations naturelles : l’héritabilité de la sénescence. L’étude de la sénescence m’intéresse encore très fortement et j’ai depuis encadré deux étudiantes (master et thèse) et un postdoctorant sur le sujet de la sénescence chez les oiseaux, projet qui nous a ouvert de nombreuses perspectives très prometteuse pour répondre à la question du « pourquoi vieillissons nous ? ».
Dans le but de comprendre comment un changement de conditions environnementales peut résulter en une évolution rapide d’un trait reproducteur, l’étude des cygnes m’a permis de montrer que suite au nourrissage des cygnes d’Abbotsbury à partir du milieu des années 70, la taille des nichées dans la colonie a augmenté en moyenne d’un demi œuf en 25 ans. Grâce au pedigree à long terme, des analyses de génétique quantitative ont démontré que cette évolution phénotypique est le reflet d’une micro-évolution génétique sous-jacente. La taille de ponte est un trait emblématique, qui, bien que sous forte sélection et héritable, est généralement à l’équilibre dans les populations d’oiseaux. 
L’évolution observée chez les cygnes est très probablement attribuable au relâchement des contraintes alimentaires par le nourrissage. Nous avons donc ici un exemple probant d’évolution en action.
--- Poste au CNRS et projet futur – le défi des changements globaux
Durant la fin de mon postdoctorat à Oxford et mes trois premières années au CNRS (donc jusqu’à aujourd’hui), mon projet de recherche principal a porté sur la compréhension des mécanismes d’adaptation des oiseaux face aux changements climatiques. En particulier, j’ai travaillé sur un projet exploitant 47 années de données sur des mésanges charbonnières (Parus major) anglaises pour étudier leur capacité d’adaptation aux augmentations de température du fait du réchauffement climatique (voir dossier). Les résultats de ces travaux montrent que les mésanges présentent une étonnante plasticité phénotypique qui leur permet d’ajuster chaque année leurs dates de reproduction en fonction de la chaleur printanière pour que le besoin maximum alimentaire de leurs poussins coïncide avec le pic d’abondance de nourriture dans leur milieu. Ce projet est maintenant étendu à d’autres populations européennes de mésanges. L’obtention d’un financement ANR pour 2009-2011 va me permettre de développer mes objectifs dans l’étude de l’adaptation aux changements globaux, en valorisant un grand nombre de jeux de données à long terme d’oiseaux et de mammifères.
En effet, un défi majeur à relever dans les décennies qui viennent est de prévoir les conséquences des changements globaux sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Mon ambition est d’étudier les multiples facettes d’une réponse aux changements climatiques (plasticité, microevolution des caractères ainsi que de leur plasticité elle-même) en intégrant les contraintes génétiques et écologiques qui peuvent agir sur ces réponses, telles que les corrélations génétiques ou le flux génique entre populations. 
2 - Formation et diplômes
-- 1995 - Baccalauréat, Série S, Lycée Joffre, Montpellier.-- 1995/97 - Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, Mathématiques Supérieures - Biologie (BCPST), Lycée Joffre, Montpellier.-- 1999 - Diplôme d’Agronomie Générale de l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier (ENSAM).-- 2000 - Diplôme d’Etudes Approfondies "Biologie de l'Evolution et Ecologie", Université de Montpellier II. Diplôme d’Ingénieur Agronome de l’ENSAM.-- 2003 - Thèse de doctorat sur « Hétérogénéité de l'environnement en région méditerranéenne et évolution de la valeur sélective : paternités hors-couples et héritabilité de traits phénotypiques chez la Mésange bleue. », Ecole doctorale : Biologie intégrative, Université de Montpellier II. Spécialité : Biologie de l’Evolution et Ecologie.
3 - Postes occupés 
-- 2006 - Chargée de Recherches 1ère classe au CNRS affectée à l’UMR5175, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, à Montpellier.
-- 2004/06 - Recherche postdoctorale au laboratoire ‘Edward Grey Institute’ (EGI), Département de Zoologie, Université d’Oxford (GB). Financement par une bourse Intra-Européenne de la Fondation Marie Curie puis une bourse BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council).
4 - Découvrir le site de l'auteur : Anne Charmantier

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Zoologie

Anne Charmantier

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03/10/2010

Après des études en océanographie biologique, Christine a été conseillère scientifique pour l’Equipe Cousteau. Il s’agissait de réunir la documentation, vérifier que les maquettes de poisson ou de baleines étaient conformes à la réalité, ou encore écrire les textes des panneaux d’exposition pour le Parc océanique Cousteau, à Paris. 
Sa mission consistait également à valider à un niveau scientifique les commentaires des films et à écrire des articles pour les magazines Calypsolog et Le Dauphin. Christine a ensuite rejoint l’association américaine Ocean Futures, présidée par Jean-Michel Cousteau qui a notamment réalisé en Islande le tournage d’un documentaire sur le retour à la liberté de l’orque Keiko, star du film Sauvez Willy. Depuis 2004, elle travaille au service culturel de Nausicaa, le Centre national de la mer, qui conçoit des expositions et des documents sur les liens qui unissent l’homme à l’océan, l’environnement, la biodiversité... 
Christine est auteur ou co-auteur de plusieurs livres : L’Encyclopédie de la mer (Fleurus), Peuples du Monde (Fleurus), Que sais-tu de la Mer ? (Disney Editions), Chaud ! (Mango), Les Secrets des Abysses (Fleurus), Madagascar, l’île océan (Autrement).

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Océanographie

Christine Causse

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29/04/2010

Urbain Le Verrier est né le 11 mars 1811 à Saint-Lô, en Normandie. Après des études au Collège Royal de Caen puis au Collège Louis-le-Grand à Paris, il entre à l'Ecole polytechnique en 1831. Devenu ingénieur des tabacs, il obtient en 1837 un poste de répétiteur en astronomie et géodésie. 
Se spécialisant dans la mécanique céleste, il décide de tenter de résoudre un problème vieux de plus d'un demi-siècle. Depuis la découverte d'Uranus en 1781, on sait que son orbite est irrégulière, perturbée par un corps inconnu. Le Verrier recherche pendant plusieurs mois l'origine de ces perturbations et annonce en août 1846 l'existence d'une nouvelle planète, Neptune, qui sera repérée visuellement un mois plus tard. C'est la première fois qu'un astre est découvert par le calcul et non par une observation directe, et Le Verrier en retirera tous les honneurs, même si de son côté l'astronome anglais Adams était arrivé aux mêmes conclusions un an plus tôt, mais sans publier son travail. 
Neptune, huitième planète du Système Solaire, reste la découverte majeure de Le Verrier. Crédits : NASA 
En 1852 Le Verrier devient inspecteur général de l'enseignement supérieur, après avoir réformé les programmes de l'Ecole polytechnique. Il commence à la même époque une carrière politique de député de la Manche, puis sénateur et conseiller général. De 1854 à 1870 Le Verrier est directeur de l'Observatoire de Paris où son caractère difficile laisse de mauvais souvenirs : pas moins de 14 astronomes donneront leur démission pendant cette période. Remplacé par Delaunay qui meurt rapidement, il reprend cette fonction à partir de 1873 et poursuit la mise en place d'un réseau de surveillance météorologique, d'abord en France avec 24 stations, puis dans toute l'Europe (60 stations). Reliées par le télégraphe, ces stations adressent leurs relevés à l'Observatoire de Paris qui en fait l'analyse : c'est le début de la météorologie moderne. Le Verrier meurt à Paris le 23 septembre 1877.
L'Observatoire de Paris, dont Le Verrier fut directeur (sa statue est placée dans la cour d'entrée). Crédits : X. Plouchart

Sciences

Astronomie

Urbain Le Verrier

personnalité

09/03/2010

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