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Les décomposeurs sont des aides indispensables au recyclage de la matière organique de nos prés, de nos forêts, de nos compost. On les oublie souvent mais sans eux nous serions couverts de débris ! Redonnons leur donc leur place dans ce dossier.
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Les décomposeurs sont des aides indispensables au recyclage de la matière organique de nos prés, de nos forêts, de nos compost. On les oublie souvent mais sans eux nous serions couverts de débris ! Redonnons leur donc leur place dans ce dossier.
Au milieu du XVIIIe siècle, le cloporte fait partie des drogues simples « qu'il est nécessaire de tenir continuellement dans les pharmacies des Hôpitaux du Roy ». (Archives Départementales de l'Hérault)
"Il faut prendre 9 cloportes se sont des bestes quon trouve dans les caves il faut les mettre dans un petit linge les mettre au col avec un ruban que selasoit sur le creux de l'estomac il fautque ses bestessoit envie quand on les met." (Archives départementales de l'Aube)
Aujourd'hui, l'espèce Oniscus asellus est utilisé en homéopathie ( mais oui, sous son nom latin, bien sûr, comme ça personne ne sait qu'il mange des petites bêtes !) pour les pathologies suivantes : Diurétique dans les oedèmes. Asthme avec catarrhe bronchique. Mastoïdite. Pression continuelle au niveau du cardia gastrique. Gaz intestinaux. Coliques intestinales très intenses. Ténesme de la vessie et du rectum. (source Docteur Robert Séror). Bref, c'est bon pour tout, même les cors aux pieds !
2 - Les Isopodes : ils constituent un groupe homogène important de Crustacés. Ils sont en général marins (Lygie) mais vivent aussi en eau douce (Aselles) ou en milieu terrestres (Cloportes). Il y a même des parasites de poissons ou d'autres crustacés. L'ordre peut être scindé en 2 sous-ordres dont le plus primitif comprend des formes libres aux pièces buccales masticatrices et aux uropodes (appendices sur le dernier segment de l'abdomen appelé telson) styliformes. C'est dans ce sous-ordre que l'on classe les cloportes.
Ce sont des animaux de petite taille, de l'ordre du centimètre, qui aiment les endroits sombres et humides en général.
Pour l'incubation le problème de l'eau est résolu par une poche incubatrice faite de pièces de chitine qui s'entrecroisent et gardent ainsi toujours un peu d'eau « emprisonnée » pour alimenter les petits en eau riche en oxygène. Ces pièces se soudent chez les cloportes plus évolués pour former une vraie poche étanche.
Les cloportes constituent, en ce sens, un groupe particulièrement intéressant pour comprendre quels sont les problèmes que les animaux ont eu à résoudre pour passer à la vie terrestre.
Voici un petit tableau résumé tiré de la revue « La Salamandre ».
De façon générale l'évolution tend vers une indépendance de plus en plus grande vis à vis de l'eau avec comme corollaire direct la mise en place de structures capables d'économiser et de conserver celle-ci.
Ils se nourrissent de débris en décomposition, d'algues, de champignons et d'excréments et ont des prédateurs comme certaine araignée ou des musaraignes (même si elles préfèrent les limaces !)
Le tableau ci-dessous vous donne quelques informations sur le mode de vie des différentes espèces de cloportes citées dans le tableau ci-dessus.