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    La capitale de l'Inde possède un patrimoine architectural, culturel et historique de qualité : monuments historiques, musées intéressants, une cuisine considérée comme l'une des meilleures, etc. On distingue deux stylesstyles architecturaux à Delhi, ce qui partage la ville en deux zones distinctes : Old Delhi, l'ancienne capitale de l'Inde musulmane, et New Delhi, centre de l'Empire britannique des Indes.

    Fortifications du Fort Rouge à Delhi. © A.Savin, <em>Wikimedia commons,</em> FAL
    Fortifications du Fort Rouge à Delhi. © A.Savin, Wikimedia commons, FAL

    Entre Inde traditionnelle et Inde moderne

    La capitale de l'Inde est un passage obligé. La ville est un brassage entre Inde traditionnelle et Inde moderne, où les quartiers d'affaires de New Delhi jouxtent les bazars de quartiers d'Old Delhi (le Vieux Delhi), et où les petits commerçants, marchands d'épices ou cireurs de chaussures, cohabitent avec les nouveaux acteurs au rythme d'Internet et des nouvelles technologies. Entre les charrettes à bras, le rutilant métro et les voituresvoitures dernier cri, les touristes visiteront une mégalopole complexe et pleine de paradoxes.

    Scène de la vie quotidienne à Delhi. Les quartiers dévolus aux activités numériques côtoient les commerces traditionnels. © John Hill, GNU 1.2
    Scène de la vie quotidienne à Delhi. Les quartiers dévolus aux activités numériques côtoient les commerces traditionnels. © John Hill, GNU 1.2

    Actuellement, Delhi détient le record de densité du territoire indien, avec près de 10.000 habitants au kilomètre carré. À mi-chemin entre l'État de l'Haryana à l'ouest et celui de l'Uttar Pradesh à l'est, cette ville reste incontournable.

    À New Delhi, c'est à Connaught Place que tout se passe. Ici commence l'artèreartère principale de la ville, Janpath, où se mêlent des boutiques en tous genres. Dans Rajpath, l'artère royale, se trouvent de nombreux bâtiments officiels du gouvernement de l'Inde, tels que le Rashtrapati Bhavan, la résidence du président de la République, mais aussi deux édifices abritant le ministère des Finances et celui des Affaires étrangères.

    Pollué et bruyant, le Vieux Delhi se visite de préférence à pied, tant la conduite s'avère dangereuse dans les ruelles des bazars autour de la Jama Masjid, la grande mosquée de Delhi. Ici, le spectacle de la rue vaut son pesant d'or.

    Lal Qila’h, un décor bercé de rouge

    Dans le quartier de Lal Qila'h, entre un bazar et la rivière Yamunā, se dresse le Fort rouge, identifiable grâce à ses imposants mursmurs de grèsgrès rouge. Construit sous les ordres de l'empereur moghol Shâh Jahân entre 1638 et 1648, cet édifice devait faire de Delhi la nouvelle capitale du pays.

    Selon la légende, ce complexe marquerait l'explosion de l'art moghol qui, sous Shâh Jahân, a atteint son apogée et est devenu une référence en matière de raffinement.

    Le Fort rouge est une bâtisse imposante de près de 400 ans, et est associé à l’indépendance de l’Inde. © Twiga Swala
    Le Fort rouge est une bâtisse imposante de près de 400 ans, et est associé à l’indépendance de l’Inde. © Twiga Swala

    Dans l'enceinte du Fort rouge, on retrouve un réel contrastecontraste de cultures et de traditions. D'inspiration islamique, il abrite beaucoup de détails architecturaux des bâtiments moghols de l'époque, associés à une profusion de traditions perses, hindoues et timourides.

    Une fois la porteporte de Lahore franchie, la visite se fait au gré des envies. Visitez la salle d'audience publique ou la salle d'audience privée, la Moti Masjid (mosquée privée du fils de Shâh Jahân), ou encore le Mumtaz Mahal, où se trouvent un musée et de nombreuses peintures miniatures mogholes.

    Plus tard, l'architecture du Fort rouge ainsi que ses jardins ont largement servi de modèles pour certaines réalisations d'Agra, de Delhi ou encore du Rajasthan. Preuve de sa grandeur, le complexe est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2007.