Les pollinisateurs ne se résument pas qu'aux abeilles domestiques. Parmi eux, on trouve également de nombreuses espècesespèces sociales (bourdons) ou solitaires dont l'action discrète est indispensable à l'équilibre des écosystèmesécosystèmes.

De nombreuses essences forestières dépendent presque exclusivement des abeilles sauvages pour assurer leur reproduction par pollinisation croisée. Parmi elles, des rosacées telles que l'alisier, l'aubépineaubépine, l'églantieréglantier, le merisiermerisier, ou le sorbier, des éricacées comme la myrtillemyrtille ou la bruyère, des lamiacées, ainsi que des herbacées parmi lesquelles on compte les sauges, les vipérines et les orchidées.

Diversité biologique et préservation des milieux naturels
La présence et la contribution de ces insectesinsectes au maintien de la diversité biologique ne sont pourtant pas intégrées dans les mesures de conservation que nous prenons, alors qu'elles assurent pourtant la survie de ces plantes ainsi que celle du cortège de vie sauvage qui leur est associé : rongeursrongeurs, reptilesreptiles, oiseaux et mammifèresmammifères.
En effet, la préservation des milieux naturels ne permet pas uniquement de maintenir des populations d'abeilles sauvages, elle contribue également au développement de l'entomofaune en général, des pollinisateurs secondaires (guêpes, diptèresdiptères, papillons, et, dans une moindre mesure, fourmisfourmis et coléoptèrescoléoptères) et de toute une faunefaune annexe.
La raréfaction des pollinisateurs sauvages n'a pas qu'une incidenceincidence sur les milieux naturels, mais également sur les rendements agricoles. L'Inra et le CNRS ont estimé à 153 milliards d'euros la contribution des pollinisateurs à la production alimentaire mondiale pour l'année 2005. Ce chiffre démontre la vulnérabilité de l'agricultureagriculture face au déclin des pollinisateurs.
Sont principalement concernés : les fruits et légumes, mais également les oléagineuxoléagineux. L'étude menée démontre qu'en cas de disparition totale des pollinisateurs, la production mondiale ne suffirait pas à satisfaire les besoins actuels. La pollinisation entomophile est un service écologique à part entière qu'il est indispensable d'intégrer dans la problématique de préservation des écosystèmes.
La pérennité de la collaboration fleurs-insectes est fragile et sa disparition aurait une incidence certaine sur l'environnement y compris humain. Il ne sert pas à grand-chose de définir une politique d'espaces protégés si nous ne redéfinissons pas nos modèles de développement urbains et agricoles.
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