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Dans une étude publiée dans la revue Philosophical transactions of the royal society B, des scientifiques ont étudié les effets bénéfiques des nectars de plantes sur la santé des insectesinsectes pollinisateurs, alors que ceux-ci sont de plus en plus menacés. En particulier, le parasite intestinalparasite intestinal Crithidia bombi touche de nombreuses espècesespèces et empêche le développement de colonies. En particulier, les abeilles et bourdons, qui ont été ciblés par une équipe de chercheurs des jardins botaniques royaux de Kew, au Royaume-Uni.
Après avoir collecté des échantillons de nectars et de pollenspollens issus de « tilleulstilleuls et d'arbousiers », ils ont observé l'évolution de C.bombi dans le système digestif des insectes, et l'interaction entre les nectars et pollens avec leur microbiomemicrobiome intestinal. Ils ont ainsi démontré que ceux-ci favorisaient l'élimination des parasites infectieux, et que ses propriétés étaient directement activées dans l'intestin des abeilles et des bourdons !
La pollinisation est un processus essentiel pour le maintien des écosystèmesécosystèmes et constitue un échange bénéfique pour toutes les parties : les insectes, oiseaux, voire petits mammifèresmammifères, profitent des nutrimentsnutriments apportés par les fruits tandis qu'en retour ils dispersent les pollens et permettent ainsi la naissance de nouveaux spécimens. Aujourd'hui, « les impacts des activités humaines sur la santé des pollinisateurs et le déclin dû à l'utilisation excessive de pesticidespesticides, au changement climatiquechangement climatique et à l'intensification agricole » ne sont plus à prouver, et les scientifiques tentent de pallier cette diminution des insectes pollinisateurs. Les effets du parasite C.bombi sont aggravés par les pesticides qui affectent la santé des abeilles.
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