« La situation est celle d'un mois de juillet » : la ministre de l'ÉcologieÉcologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est dite inquiète après le bilan tiré hier par le Comité sécheressesécheresse, réuni pour la première fois de l'année et avant la date prévue. Actuellement 28 départements ont pris des mesures de restrictions d’eau, mais d'autres pourraient suivre, comme l'Ain, l'Ille-et-Vilaine et le Tarn-et-Garonne. Après un hiverhiver plutôt sec, le mois d'avril l'a été aussi, avec des précipitationsprécipitations restées à 29 % de la valeur moyenne, alors que MétéoMétéo France ne voit pas arriver de pluies importantes et, surtout, régulières dans les deux semaines à venir. L'état de sécheresse évoque désormais celle de l'année 1976, gravée dans les mémoires (on peut consulter cette page du site Météo Passion). D'après ce dernier bilan, les deux tiers des nappes phréatiquesnappes phréatiques sont actuellement en manque d'eau.
Pour l'instant, à part les mesures prises localement, il n'est rien prévu d'autre à l'échelle nationale que surveiller la situation par des « outils de gestion de crise ». De son côté, le ministère de l'AgricultureAgriculture demandera d'avancer les aides européennes pour les éleveurs. À plus long terme, la ministre veut réduire la consommation d’eau en France, « moins 20 % en 2020 ». L'objectif impose de modifier quelques habitudes chez les consommateurs d'eau. Mais rien n'est précisé. Faudra-t-il par exemple réglementer la culture du maïsmaïs, grosse buveuse d'eau ? Il n'en est nullement question. Depuis quelques années, la tendance des agences de l'eau est plutôt de réaliser des retenues pour alimenter les cultures en cas de sécheresse, ce qui semble « contre-productif » à l'association France Nature Environnement.
Les contraintes des centrales nucléaires
Les regardsregards se tournent désormais vers les centrales nucléaires, qui détournent de l'eau des fleuves pour refroidir les installations, une partie s'évaporant et étant donc perdue pour le cours d'eau. En cas de sécheresse, le problème posé est double. D'une part, la baisse du débitdébit peut limiter la quantité d'eau utilisable et, d'autre part, la chaleurchaleur ambiante élève la température de l'eau. Or, si le débit d'eau prélevé diminue, il faut, pour obtenir le même effet de refroidissement, rejeter une eau plus chaude qu'à l'ordinaire. Mais la réglementation impose une limite à l'augmentation de température, limite définie pour chaque fleuve. Sur le Rhône existe une autre contrainte : si l'eau du fleuve atteint 28° C, les centrales ne peuvent plus prélever d'eau et doivent donc s'arrêter (ce qui n'est jamais arrivé). Le cours d'eau sert aussi à rejeter à petites doses des effluents radioactifs. En cas de réduction drastique du débit (définie là-aussi pour chaque fleuve), il faut stocker provisoirement des matièresmatières dans la centrale en attendant des jours meilleurs.
En 2003, la caniculecanicule avait conduit aux limites et la solution trouvée... a été d'accorder des dérogations à EDF. Il est vrai que, ces dernières années, l'engouement pour la climatisationclimatisation a augmenté considérablement la demande d'électricité durant les fortes chaleurs. Mais la situation actuelle est encore très loin de ces limites.
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