L'inertie thermique, clé de la maison

L'inertieinertie se définit d'abord comme l'état de ce qui est inerte, selon Le Robert. À première vue, l'inertie thermique n'aurait donc pas grand-chose à voir avec les questions de flux et d'énergieénergie dans la maison et pourtant...

La définition de « inertie » donnée par Le Robert précise : « Inertie thermique : capacité d'un matériaumatériau à accumuler puis à restituer un flux thermique ». L'inertie thermique, constituée par tous les éléments lourds situés à l'intérieur du volumevolume à chauffer, permet un amortissement et un déphasage (décalage dans le temps) des variations de la température extérieure et intérieure.

Les cloisons en brique de terre crue et les pierres captent la chaleur du poêle et la réémettent lentement : c'est le principe de l'inertie thermique. © James Taylor, CC by-nc 2.0

En hiverhiver, cette capacité de stockage assurera une valorisation maximale des apports solaires concentrés pendant quelques heures de la journée, avec à la clé des économies de chauffage. Les apports fournis par un système de chauffage par rayonnement seront également optimisés.

En été, ces massesmasses à inertie, refroidies pendant la nuit grâce à la surventilation nocturnenocturne (ouverture des fenêtresfenêtres), se réchaufferont lentement participant ainsi à maintenir la fraîcheur intérieure du matin plus longtemps.

Dans ce dossier, vous découvrirez, les différents types d'inertie thermique (l'inertie par transmission, par absorptionabsorption et superficielle), les matériaux de construction à choisir pour une bonne inertie thermique (boisbois, bétonbéton, brique, etc.) mais aussi l'inertie d'une maison à ossature en bois et le principe de la maison enterrée.

Merci à La Maison écologique, Sylvain Moréteau, et un grand merci à Ivan Pujol pour sa patiente collaboration. La Maison écologique, le magazine de l'écoconstructionécoconstruction et des énergies renouvelablesénergies renouvelables.