Le pacte de Solidarité écologique du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, annoncé cette semaine, accompagnera les foyers les plus modestes dans la rénovation thermique de leur logement.

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    Jusqu'à 25% des travaux de rénovations énergétiques seront subventionnés en plus d'une somme forfaitaire. © Pavel Mitrofanov

    Jusqu'à 25% des travaux de rénovations énergétiques seront subventionnés en plus d'une somme forfaitaire. © Pavel Mitrofanov

    L'objectif est de lutter contre la précarité énergétique quand 3,4 millions de ménages français dépensent plus de 10% de leurs revenus en chauffage.

    L'Aide de solidarité écologique piochera dans l'enveloppe de 500 millions d'euros inscrits dans le grand emprunt pour mettre en place un dispositif d'aide pour la période 2010-2017. Dans un premier temps seront concernés les 300.000 ménages les plus touchés par la précarité énergétique. Il s'agira notamment des foyers qui ne peuvent prétendre à l'éco-prêt à taux zéro permettant d'effectuer des travaux de rénovationrénovation de leur logement.

    Concrètement, l'Etat accompagnera les ménages concernés du début à la fin des travaux énergétiques. Les démarches préalables aux travaux (repérages, visites à domicile, diagnosticsdiagnostics) seront entièrement pris en charge par les financeurs partenaires.

    Deux tiers de la facture subventionnés

    Le montant de l'aide, pour sa part, s'établira comme un montant forfaitaire de 1.500 euros auquel s'ajoutera 25% du coût total des travaux. Sur 10.000 euros, le coût moyen de rénovation étant estimé entre 8.000 et 12.000, l'aide atteindra donc jusqu'à 4.000 euros. Les économies d'énergie sont estimées elles à 750 euros par an.

    Pour les autres propriétaires occupants modestes, c'est à dire éligibles aux aides de l'Agence nationale de l'habitat (Anah), soit les 300.000 ménages ciblés prioritairement, l'aide de solidarité écologique sera de 500 euros, plus 20 % du coût total des travaux, soit une aide directe de l'État de 2.500 euros.

    « Au total, le dispositif permettra de financer directement, pour des opérations de l'ordre de 10.000 euros, les deux tiers du montant des travaux. Compte tenu du gain de performance énergétique visé, le reste à charge sera couvert par les économies d'énergieénergie », précise le ministère.