au sommaire


    Les constructionsconstructions à ossature boisbois et remplissage ouate de celluloseouate de cellulose, bottes de paille, chauxchaux-chanvre, etc. sont connues pour offrir un très bon niveau d'isolationisolation.

    Souvent, une critique est adressée aux maisons à ossature bois : le manque d'inertie de l'enveloppe et des planchersplanchers d'étage les exposerait à des surchauffes en été, surtout dans le sud de la France.

    Les isolants à forte capacité thermique (ici de la fibre de bois) apportent un complément d’inertie intéressant en toiture. © Nagy-Bagoly Arpad, Shutterstock

    Les isolants à forte capacité thermique (ici de la fibre de bois) apportent un complément d’inertie intéressant en toiture. © Nagy-Bagoly Arpad, Shutterstock

    Une paroi ossature bois et bottes de paille

    « En fait, précise Stéphane Bedel, la maison bois bioclimatique n'est pas antinomique du confort thermique d'été. Les simulations réalisées grâce au logiciellogiciel Pléiade + Comfie [2] montrent en effet qu'une paroi ossature bois et bottes de paille de 50 cm d'épaisseur apporte un confort d'étéconfort d'été similaire à celui d'une paroi en parpaingsparpaings de bétonbéton isolée par l'extérieur avec 10 cm d'isolant.* »

    Le déficit d'inertie de l'enveloppe est donc compensable par la mise en place de suffisamment d'inertie à l'intérieur (cloisons, dalle de sol et dalle de plancher d'étage).

    * Ces résultats sont issus de simulations concernant une maison bioclimatique bien conçue et bien utilisée, dotée de cloisons lourdes, et où le soleil d'été est stoppé par des protections solaires.

    [2] L'ensemble logiciel Pléiade + Comfie permet la conception de projets bioclimatiques en régime dynamique, l'analyse des performances et des ambiances, la formation et l'enseignement sur le comportement thermique de l'habitat.