D'après la NASA, l'administration Bush va lancer une nouvelle feuille de route du spatial au moment où les États-Unis rentrent dans une année électorale.

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    Notre satellite naturel, la Lune.

    Notre satellite naturel, la Lune.

    Bien que la Maison Blanche ne veuille pas commenter les fuites de la semaine dernière, la NASA explique que Georges W. Bush pourrait renvoyer des américains sur la Lune.

    L'annonce de ces nouvelles ambitions pourraient se faire lors du centenaire du premier vol des frères WrightWright (aujourd'hui 17 décembre), lors du discours sur l'état de l'union ou, plus vraisemblablement, lors de la commémoration de l'accidentaccident de la navette ColumbiaColumbia (1er février).

    Le discours du président Bush influencera les 20 prochaines années du vol habité et la création d'une base lunaire pourrait en être le but ultime.
    Cependant, tous les experts s'accordent à dire qu'il sera difficile pour le président d'injecter de nouveaux milliards pour financer un programme ambitieux de vol habité.

    L'Europe (Smart-1), le Japon (Lunar A, SELENE), la Chine (Chang'e) et l'Inde (ChandrayaanChandrayaan 1) veulent aussi être de la partie et encouragent le développement de sondes robotiquesrobotiques à destination de la Lune.

    Voici 10 raisons citées dans la presse pour retourner sur la Lune : quête de la connaissance, rapprocher les nations au sein d'un projet international, encourager la commercialisation de l'espace, étudier les roches lunaires pour comprendre les origines de la Terre, comprendre les impacts du bombardement météoritique, mise en place de télescopes ultraperformants, produire de l'électricité sans polluer la Terre, soutenir l'industrie des lanceurs, développer de nouvelles technologies et augmenter les retombées, créer un banc d'essai pour l'exploration martienne.