Imaginez que vous puissiez éteindre toutes les étoiles de notre Voie lactée. Vous « verriez » alors le reste de notre Univers briller de mille feux. Plutôt de deux à trois mille feux, avancent aujourd’hui des astronomes. Ils confirment en effet que notre Univers est plus lumineux que le laissent supposer les étoiles que nous lui connaissons.
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Notre Univers est baigné de la lumière émise par les innombrables étoiles qui forment ses galaxies. Innombrables, mais dont les scientifiques ont su se faire une idée, tout de même, depuis des décennies qu'ils les observent avec des instruments de plus en plus performants. Ils ont pu estimer, notamment, à quel point ces étoiles brillent et illuminent l'espace.
Pourtant, des chercheurs sont dernièrement arrivés à une conclusion étonnante. Celui que les connaisseurs appellent le Fond diffusdiffus dans le visible -- le COB, pour Cosmic optical background, comme un bruit de fond provenant des sources situées en dehors de notre Voie lactée -- est au moins deux fois plus fort que les astrophysiciensastrophysiciens le pensaient jusqu'alors.
Aujourd'hui, l'analyse d'un ensemble bien plus large de données -- des centaines d'images prises par l'imageur de reconnaissance à longue portée (Lorri) de la mission New HorizonsNew Horizons de la Nasa -- par des chercheurs du Rochester Institute of Technology (RIT, États-Unis) le confirme. La lumière émise par les étoiles à l'extérieur de notre galaxie est deux à trois fois plus brillante que la lumière des populations connues de galaxies.
D’où vient cette lumière ?
Doit-on en conclure qu'il existe encore dans notre Univers des sources de lumière que les astronomesastronomes n'auraient pas identifiées ? Il y a quelques jours, des physiciensphysiciens proposaient de chercher l'erreur dans la désintégration de particules de matière noire en photonsphotons. Toutefois ce qui semble certain, c'est ce que confie Teresa Symons, chercheur, dans un communiqué du RIT : « Déterminer ce qui produit cette lumière pourrait changer notre compréhension fondamentale de la façon dont l'univers s'est formé au fil du temps. »
Mais mesurer le COB reste difficile à faire. Depuis la Terre, les poussières interplanétaires empêchent de recueillir des données satisfaisantes. De futures missions ou instruments pourront peut-être apporter leur contribution. Celles baptisées CIBER-2 et SPHEREx, par exemple. Affaire à suivre...