Peu d'astronomesastronomes peuvent se targuer d'avoir observé PlutonPluton, rétrogradée dans le clan des planètes nainesplanètes naines depuis la fameuse réunion de l'Union Astronomique Internationale il y a 4 ans. Cet objet transneptunien ne brille jamais plus que la magnitudemagnitude 13, ce qui nécessite au moins un télescopetélescope de 30 centimètres de diamètre pour le voir. Là encore, qu'on ne se fasse pas d'illusion : l'observateur ne découvrira qu'un point minuscule. Seul le lent déplacement de ce point au fil des semaines permettra de le distinguer des étoilesétoiles.
Il aura fallu toute l'acuité du télescope spatial Hubbletélescope spatial Hubble pour déceler quelques détails à la surface de Pluton. Des détails changeant au fil des années, sans doute en raison de l'action du SoleilSoleil. Même à plus de 29 unités astronomiquesunités astronomiques, notre étoile est en effet capable de faire fondre les calottes polairescalottes polaires de la planète naine (composées de glaces de monoxyde de carbonemonoxyde de carbone). Au cours des 248 ans que met Pluton à parcourir son orbiteorbite, elle passe devant des régions très riches en étoiles, ce qui complique un peu plus son repérage. C'est le cas depuis quelques mois : la planète naine avance lentement devant la constellationconstellation du Sagittaire.

Un nuage sombre providentiel
Pour se rendre compte de la densité d'étoiles dans la Voie lactéeVoie lactée, il suffit d'en regarder une image réalisée en haute altitude sous un ciel de très grande qualité. La richesse en étoiles y est phénoménale car ce que nous observons est tout simplement l'aspect de notre galaxiegalaxie vue par la tranche. Quelques constellations se situent à cheval sur la Voie lactée : c'est le cas de celle d'Ophiuchus par exemple, mise récemment en valeur par l'astrophotographe Rogelio Bernal Andreo sous forme d'une mosaïque de 52 clichés. Le Sagittaire est une autre de ces constellations, et c'est là qu'il faut tenter de dénicher la faiblarde Pluton.
Par chance, il existe dans la Voie lactée un certain nombre de nébuleuses sombres, des régions où la concentration de poussières interstellairespoussières interstellaires masque les étoiles qui sont derrière. L'astronome américain Edward Emerson Barnard fut le premier à s'intéresser à l'aubeaube du 20e siècle à ces taches d'encre comme il se plaisait à les nommer, allant jusqu'à les cataloguer. Dans les années 1940, l'astronome Bart Bok étudia ces nuages sombres et découvrit que la poussière et le gazgaz qui les composaient était en cours d'effondrementeffondrement gravitationnel pour former des proto-étoilesproto-étoiles. La plupart des 349 objets du catalogue de Barnard sont des globules de Bok.
L'astrophotographe américain Ray Gralak a donc attendu patiemment que la planète naine apparaisse devant la nébuleusenébuleuse sombre Barnard 92 (B 92) pour l'immortaliser. L'image a été mise en vedette sur l'Apod (pour Astronomy Picture of the Day) il y a quelques jours. Il faudra attendre 2015 pour en savoir un peu plus sur Pluton que survolera alors la sonde américaine New Horizons.
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