au sommaire


    Nommée parfois « Petite Marguerite » ou « Fleur de Pâques », la pâquerette est une petite fleur pérenne présente en Europe et en Asie mineure. Elle affectionne tout particulièrement les prés et les pelouses de nos jardins. Sa petite taille (environ une dizaine de centimètres) explique à elle seule le faible niveau attribué à une réflexion qualifiée comme étant... au ras des pâquerettes. Pourtant ne vous méprenez pas. La pâquerette aurait bien des vertus. Elle est d'ailleurs largement utilisée en phytothérapie.

    La pâquerette aime le beau temps. Ainsi ferme-t-elle ses capitules à la tombée de la nuit pour les rouvrir au matin, dès les premiers rayons de soleilsoleil. Les parties utilisées en phytothérapie sont les feuilles et les fleurs. Ces dernières sont prélevées par pincement avec un petit bout de pédoncule. Même si elles peuvent être récoltées tout au long de l'année, la période phare se situe au printemps. Le séchage se fait à l'abri de la lumièrelumière. Les pâquerettes contiennent des saponines aux propriétés expectorantes, des huiles essentielles, des tanins, des substances mucilagineuses et des pigments.

    La pâquerette, pour soulager les rhumatismes

    Son action astringente et émolliente est appréciée pour traiter le catarrhe des voies respiratoires et faciliter l'expectoration. La pâquerette serait aussi efficace dans le traitement du catarrhe de l'estomac et des intestins. Elle améliorerait également la fonction digestive, et diminuerait l'inflammationinflammation intestinale consécutive à un épisode de diarrhéesdiarrhées. Enfin, la fleur serait efficace dans le traitement des abcèsabcès et des éruptions cutanéeséruptions cutanées, et soulagerait les rhumatismes.

    Source : Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Champ lexical : petite Marguerite | fleur de Pâques

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.