Une alimentation équilibrée est la clé d'une bonne santé, d'autant plus lorsque l'on est enceinte. Et pour cause : une étude a démontré l'influence d'un manque de protéines dans l'alimentation de la mère sur les troubles métaboliques de l'enfant.

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    Une alimentation équilibrée durant la grossesse reste l'atout santé de l'enfant à naître. © Phovoir

    Une alimentation équilibrée durant la grossesse reste l'atout santé de l'enfant à naître. © Phovoir

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    Une alimentation déséquilibrée pendant la grossesse et l'allaitement, voilà deux facteurs qui pourraient être à l'origine de bien des troubles métaboliques chez l'enfant. Le risque de développer une obésité ou un diabète par exemple, serait ainsi quasiment programmé par le contenu de l'assiette de la mère. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs français.

    À Paris et Clermont-Ferrand, c'est sur des souris qu'ont travaillé les équipes du Centre de recherche de l'institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/UPMC/Inserm) et de l'Unité de nutrition humaine (INRA/Université Clermont1). Un groupe de souris gestantes a été nourri jusqu'au sevrage des petits, avec un régime comportant 22 % de protéines. Un autre groupe de rongeursrongeurs, pour sa part, a reçu un régime appauvri en protéines (10 % seulement).

    Durant la grossesse, il ne faut pas négliger les protéines. © recettes-cuisine-asmaa.com

    Durant la grossesse, il ne faut pas négliger les protéines. © recettes-cuisine-asmaa.com

    L'espoir de mieux prévenir certaines maladies

    Résultat : le poids de naissance des souriceaux nés du second groupe, avec un régime pauvre, a été plus faible, et ils ont été affectés de troubles métaboliques.

    Selon les auteurs, la carencecarence en protéines altère l'expression du gènegène de la leptineleptine, sans pour autant modifier l'ADNADN en lui-même. La leptine, régulant les réserves de graisses et la satiété, est « cruciale pour l'équilibre énergétique ».

    Les résultats de ces travaux « pourraient avoir à long terme, des impacts sur la préventionprévention des maladies métaboliques ou les soins aux prématurés », espèrent les chercheurs.