Je suis né à Argentière, dans les hauts de la vallée de Chamonix. Le vieux village est blotti contre son église, entre les couloirs d’avalanche au nord et les moraines du glacier et la rivière au sud. Ces moraines et ces forêts ont été mes terrains d’aventure depuis ma plus tendre enfance. J’ai fait mes premières armes de montagnard au pied de l’aiguille Verte, dans cet environnement d’exception. Ici plus qu’ailleurs, la montagne est vénérée et respectée. Pas une famille qui n’ait perdu là-haut un être cher, ici un père, là un fils, un cousin ou un ami… Ces séparations sont toujours vécues avec dignité et fatalisme. On sait que ceux qui disparaissent là-haut partent heureux dans leur passion… Car c’est de passion qu’il s’agit. Pour ceux qui deviendront guides, comme pour ceux qui resteront de fervents amateurs, la montagne sera toujours bien plus qu’une profession ou un sport : un chemin de vie. Né dans une famille frappée, de génération en génération, par la folle envie d’appartenir à cet univers de neige, de glace, de roches vertigineuses et d’abîmes insondables, j’ai suivi ce que mon cœur me commandait. À 15 ans, je suis tombé passionné ment amoureux de ce monde au-dessus du monde. C’était parti pour la grande aventure.J’aime les éléments, le vent, la neige, l’orage et la tempête. J’aime toucher et me fondre dans les rochers des hautes montagnes. J’aime quand la nature reprend le dessus, que je m’immerge en elle pour sentir cette « parenté retrouvée »dont parlait si bien Gaston Rébuffat. Tout cela m’attirait et m’attire toujours là-haut. Mais il y avait quelque chose de plus : les cristaux. Des diamants cachés à fleur de paroi. La nature avait su les créer si beaux, surprenants et magiques qu’il fallait aller les découvrir, les cueillir pour leur donner une existence et ne pas les laisser disparaître dans l’inéluctable processus d’érosion des montagnes.Découvrir le livre de l'auteur : Cliquez pour acheter le livre

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Jean-Franck Charlet

personnalité

01/06/2022

Formée en sciences de la Terre à l'UPMC, j'ai étudié les Climats de la Terre à Paris Saclay. Je m'intéresse particulièrement aux archives sédimentaires qui permettent de reconstruire les climats passés, et apportent des informations sur l'évolution de nos écosystèmes et des climats futurs.

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Salomé Vercelot

personnalité

14/01/2022

Je suis volcanologue indépendant et médiateur scientifique, passionné par les volcans depuis très jeune et très attaché au partage de mes connaissances. J'ai rapidement quitté le monde de la recherche pour créer mon entreprise personnelle, avec l’envie de m’investir dans des projets divers et variés sur le thème des volcans, tous avec une portée pédagogique, avec l’objectif premier de voir des volcans et des éruptions.J'ai édité un DVD sur le Piton de la Fournaise à destination des professeurs de SVT. J'anime également des conférences dans les collèges et lycées et propose des séjours scolaires en Auvergne. J’organise et accompagne aussi des voyages pour le grand public sur les volcans actifs. Je suis également un des auteurs du Guide géologique de La Réunion (Édition Omnisciences) et suis dans la finalisation d'un livre qui permettra un accompagnement à la randonnée vers le sommet du Piton de la Fournaise (Édition Cité du Volcan). Je démarre également une collection d'histoire pédagogique pour les enfants, sur les volcans, afin d'apporter des connaissances aux enfants des zones soumises aux risques volcaniques.

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Volcan

Ludovic Leduc

personnalité

07/01/2022

Je suis d'abord passionnée par la biologie marine et la préservation de l'environnement, des thématiques qui m'ont amenée à faire une thèse en évolution et développement chez les requins, raies et chimères. J'ai également travaillé dans des laboratoires de paléontologie et d'archéologie dont les équipes m'ont sensibilisée à l'étude des organismes en temps profond.Au cours d'années d'études en littérature, j'ai développé une sensibilité rédactionnelle et je me consacre aujourd'hui à la médiation scientifique. Je pense que la science doit être accessible à toutes et tous car je suis convaincue que son partage alimente les découvertes et fait naître des vocations.

Sciences

Sciences

Fidji Berio

personnalité

02/06/2021

Né en 1954, dans l’ouest de la France, Erik manifeste très jeune sa curiosité pour la photographie avec les diapositives d’un oncle spéléologue, voyageur et chercheur en botanique, qui l’emmène aussi à la découverte de la forêt. Les gouilles à grenouilles, le mystère des fourmilières au pied des grands chênes nourrissent son imaginaire d’enfant. A quatorze ans, le film-conférence d’un guide de haute montagne (Gaston Rébuffat) lui ouvre de nouveaux horizons. L’escalade rocheuse et l’exploration souterraine deviennent l’exutoire de son adolescence.En 1976, Erik part par la route pour un long voyage : Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal… qui le conduit jusqu’au pied de l’Everest. Avec un Rollei 35 (objectif unique) en bandoulière et quelques rouleaux de pellicules argentiques, il ramène ses premiers reportages : « Népal, Terre de l’Himalaya » et « Afghanistan, hors du Temps ».En grimpant sur des rochers d’escalade, il rencontre Anne.Anne Lapied. © Erik Lapied, tous droit réservés En 1959, Anne découvre la montagne dans un hameau de Haute-Savoie où elle séjourne chaque été. Elle a trouvé son royaume et sait qu’elle vivra là-haut. À 10 ans, elle s’initie à la photographie avec l’appareil de son père. Il lui prête également son magnétophone à bande avec lequel elle enregistre ses premiers textes et bruitages. Plus tard, sur des rochers d’escalade de l’ouest de la France, elle rencontre Erik.En 1978, ils prennent le chemin des Alpes. Pour y rester et gravir les montagnes, il faut trouver un travail. Ils proposent leurs diaporamas dans les classes de neige et maisons familiales. Les gens adhèrent et les encouragent. Cette réaction du public est déterminante dans leur choix. Rapidement, ils présentent des spectacles en multivision avec 6 projecteurs et trois écrans, sur le Tibet et les Alpes.Découvrez les Alpes de manière exceptionnelle avec ce paysage sonore, créé par Anne et Erik Lapied. Née dans les Alpes en 1982, Véronique Lapied est la fille d’Anne et Erik. A six ans, une expédition en famille de trois mois dans le Sahara lui donne déjà le virus du voyage. Plus tard, pendant ses études aux Beaux-Arts de Grenoble, elle sillonnera le nord de l'Afrique, la Grèce, l'Irlande, l’Italie, l'Espagne, l’Ethiopie.Erik, Anne et Véronique. © Erik Lapied, tous droits réservés En 1983, une caméra 16mm d’occasion accompagne désormais les « Lapied ». Quand ils ne sont pas dans les Alpes à filmer les paysans et la faune d’altitude, ils voyagent en Laponie, filment les volcans d’Hawaï et de Sicile. Ils travaillent sur quelques films animaliers pour la télévision : les loups et les hyènes d’Ethiopie, les tigres du Népal.En 1999, ils créent Ibex Production et réalisent un long-métrage en 35mm. Mais une réalité s’impose : ils s’éloignent trop du terrain, passent plus de temps à remplir des dossiers qu’à filmer la nature. Il est temps de redresser la barre. La maison de production est dissoute. Retour au cinéma indépendant et à l’autoproduction de films sur les bergers et la nature sauvage.En 2003, lors d’un tournage sur l’Etna en éruption avec Véronique, le duo se transforme en trio. Ensemble, ils décident de leur prochain sujet : le fleuve gelé, dans l’Himalaya indien. Pour filmer cet itinéraire qui permet d’accéder aux hautes vallées du Zanskar en hiver, la pellicule est définitivement abandonnée au profit de la vidéo.Après deux mois de tournage, ils co-réalisent : « Zanskar, le chemin des glaces »..Mais Véronique a son idée du voyage. Elle abandonne ses études et tente l’expérience d’une immersion dans la vie quotidienne d'un village du Zanskar. Elle repart seule huit mois dans l'Himalaya.Véronique Lapied et une nonne au Zanskar. © Erik Lapied, tous droits réservésSa quête d'absolu lui fait mettre de côté son journal de bord et son appareil photo le deuxième jour du voyage. Elle ramasse les bouses de yak, va chercher l’eau à la source et s’imprègne du quotidien. En 2005 et 2007, elle y retourne et filme au jour le jour la vie de ceux qui sont devenus sa deuxième famille. Pendant 10 années, Véronique, Anne et Erik retournent à tour de rôle dans cette vallée.De ces rencontres émergent trois autres documentaires :« Dolma du bout du Monde » Au cœur des plus hautes montagnes du monde, sur les rives du fleuve gelé, un hiver sans fin isole Dolma et les siens. On prie en buvant du tchang, on s’entraide, on marche dans la neige ou sur la glace. Le temps semble s’être arrêté. A 180 km, Stanzin, le mari de Dolma, vit dans une autre monde. Il guide les caravanes sur des chemins périlleux et rêve d'être chanteur. « Himalaya, le village suspendu »Sans route, ni commerce, Lingshed pourrait ressembler à un joyau tranquille. Vivre ici, c’est être isolé par la neige et les avalanches plusieurs mois par an, sans électricité, avec pour unique chauffage un petit poêle à bouse de yacks. Six destins se croisent et se mêlent pour nous emporter dans cet ailleurs d’un peuple du toit du monde. « Lhamo, l’enfant de l’Himalaya ».« Je m’appelle Lhamo, je suis née là-haut parmi les plus hautes montagnes du monde et je vais vous raconter mon histoire, l’histoire de mon enfance. Ma maman, Ama, a accouché à la maison ; mon père était en montagne... » Ainsi commence ce film au pays des neiges éternelles, des yaks et des chèvres aux longs poils. Dans le dénuement des villages isolés du Ladakh et du Zanskar, c’est le regard d’une petite fille sur cette vie simple et joyeuse qui nous guide de sa naissance à son adolescence.L’association familiale fonctionne : ils ont tous le même statut de cinéastes-conférenciers. Pendant que l’un filme les animaux de montagne ou voyage, l’autre assure le relais au bureau et la présentation des soirées.En 2006, Véronique rejoint une petite communauté péruvienne dans la forêt amazonienne pour séjourner plusieurs mois et s’initier au savoir des plantes auprès d’un chaman. De passage en France, elle sillonne les Alpes pour présenter les films et partage son expérience avec le public.Parallèlement, une nouvelle série de films sur la vie des bergers des Alpes voit le jour et les observations animalières se multiplient. Ils se plaisent autant à contempler et filmer les nuages qui s’effilochent le long d’une paroi à bouquetins qu’à discuter d’élevage dans une cabane de berger.Lors d'un tournage, Alexandre, fils de berger. © Erik Lapied, tous droits réservésPetit à petit, le cinéma animalier s’impose un peu plus encore dans la vie d’Anne et Erik. Depuis 2008, ils séjournent 4 à 5 mois par an, au cœur du parc national italien du Grand Paradis.Aujourd’hui, avec une quarantaine de réalisations multiprimées dans les festivals, ils restent plus que jamais des artisans du cinéma documentaire de montagne. Le public ne s’y trompe pas et les rencontres projections sont à l’affiche des vallées des Alpes aux villages d’altitude.Le cinéma de montagne Pour Véronique, Anne et Erik, courir la montagne avec une caméra dans le sac à dos, monter un film, faire rêver et sensibiliser le public est l’un des plus beaux métiers du monde. Dans le fond, « les Lapied » nous confortent peut-être dans le fait qu’il est encore possible de vivre d’un cinéma-passion tout en restant fidèle à ses rêves d’enfant.

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Erik Lapied

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28/02/2021

Né en 1988 en Charente, Maxime Pelletier a commencé à étudier la biologie générale et les sciences de la Terre et de l’Univers (Licence BGSTU), avant de se spécialiser en Paléontologie et Préhistoire (Master anthropologie biologique et Préhistoire) à l’université Bordeaux 1.En 2018, il soutient sa thèse de doctorat à l’université d’Aix-Marseille portant sur l’évolution biologique et biogéographique des léporidés (famille regroupant les lapins et les lièvres) sur le pourtour méditerranéen au cours du Pléistocène. En parallèle, ses recherches sur le terrain l'ont mené à conduire différents travaux en taphonomie, qui consiste, à partir de l'analyse des ossements de léporidés découverts, à reconstituer l’histoire de leur présence dans les sites archéologiques ainsi que leur rôle dans les sociétés préhistoriques.Maxime Pelletier est actuellement chercheur postdoctorant à l’université d’Oulu en Finlande, où ses recherches portent sur les premières évidences de domestication du renne par les Samis dans le nord de la Fennoscandie.

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Paléontologie

Maxime Pelletier

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03/10/2019

Après une formation en photographie publicitaire à Paris, Olivier Grunewald revient à ses premières sources d’inspiration, la montagne, la nature, les grands espaces. En 1986, il accroche son studio de prise de vue dans les falaises et suit, au bout d’une corde, les grimpeurs de haut niveau. Ce travail lui vaut le d’être lauréat de la Fondation Marcel Bleustein Blanchet pour la Vocation en 1988.Il entreprend ensuite un travail à la chambre photographique sur les paysages de l’Ouest américain et d’Australie. Depuis maintenant trente ans, Olivier Grunewald sillonne les espaces les plus sauvages de la planète. Il est l’un des rares photographes à s’être spécialisé dans les volcans en éruption. Il immortalise avec une patience infinie les aurores boréales, guette ces lumières magiques qui magnifient les paysages et capte les scènes fugaces de la vie animale, autant de phénomènes naturels qui exercent toujours sur lui une véritable fascination.Pour Olivier, photographier est autant un but qu’un prétexte pour s’immerger au cœur des forces de la Création !Avec sa compagne Bernadette Gilbertas, géographe, journaliste et écrivain, engagée dans la conservation de la nature, ils réalisent des reportages sur la nature, la faune sauvage et les phénomènes naturels, volcans, aurores boréales, publiés dans la presse française et étrangère : Le Figaro Magazine, Géo, Ça M’Intéresse, Grands Reportages… National Geographic États-Unis, Espagne, France, Portugal, Sunday Times, Washington Post, Stern, View, Specchio, Focus Italie, Science Illustrated, L’Illustré, Courrier Japon, BBC Wildlife magazine…Olivier Grunewald et Bernadette Gilbertas sont également auteurs de plus de 15 beaux livres aux éditions Denoël, Nathan, Le Chêne, La Martinière et Paulsen.Cliquez pour acheter le livre Le travail photographique d’Olivier a été primé quatre fois par le prestigieux World Press Photo et à plusieurs reprises par le prix international du Wildlife Photographer of the Year, initié par le Museum d’histoire naturelle de Londres.Cliquez pour acheter le livre En 2015, Olivier et Bernadette créent avec des scientifiques du CNRS, l’association « Aux Origines du Monde » qui a pour vocation de sensibiliser par l’image et la recherche scientifique à la nécessité de protéger des sites d’une grande valeur patrimoniale. L’association organise ainsi les deux premières missions de recherche en biologie des environnements extrêmes sur le site de Dallol au nord de l’Ethiopie, afin de faire prendre conscience que ce site unique qui réunit les conditions les plus proches de la Terre primitive pourrait disparaître à cause de projets d’exploitation de potasse à grande échelle.Depuis 2014, Olivier réalise également des documentaires sur des sites volcaniques, et se forme au pilotage de drone, à la photogrammétrie et à la thermographie, afin d’aider des projets de recherche en volcanologie dans le cadre d’études nécessitant la reconstitution en 3D de l’intérieur de cratères ou le suivi thermique de zones hydrothermales.Cliquez pour acheter le livre L’association « Aux Origines du Monde » organise en 2018 une exposition photographique « ORIGINES », sur les grilles du Jardin du Luxembourg dont le but est de sensibiliser par l’image au temps qu’il aura fallu pour que la Terre devienne une planète prodigue, riche d’une incroyable biodiversité.par Bernadette Gilbertas.

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Olivier Grunewald

personnalité

01/02/2018

Titres et qualifications

- Professeur des universités 1ère classe au Muséum national d’Histoire naturelle (Paris) - Full Professor (consulting), Stanford University, USA Membre honoraire de l’Institut Universitaire de France- Président du Comité de Programme SOLEIL-ESRF n°6 (sciences de la Terre, de l’environnement et du patrimoine) Chargé de conservation MNHN (minéralogie-gemmoogie, 2007-2011)

Responsabilités administratives

- Responsable du thème « minéralogie environnementale et patrimoniale » au Laboratoire de Minéralogie et de Cosmochimie du MNHN- Membre du Conseil de Département « Histoire de la Terre » au MNHN- Membre du Conseil de Département des Galeries au MNHN

Domaines de recherche

- Minéralogie environnementale, géodiversité, pollution- Minéralogie du patrimoine, gemmologie, histoire de l’art- Application du rayonnement synchrotron à la minéralogie.

Distinctions

- Médaille IUF 1999- Prix Cox 2001- Prix Blaustein 2005- Prix Halwey 2006- Prix Gübelin 2010

Nominations 

- Membre et médaille IUF (1999-2004)- Prix Cox (USA) 2001- Full professor, Stanford University (2001)- Membre du comité d ‘Administration de la Swiss Light Source (Villigen, 2002-2010)- Professeur invité ETH Zürich (PSI-SLS) (2004)- Prix Blaustein, Stanford (2005)- Professeur au MNHN, en charge des collections de minéralogie-gemmologie (2006-2011)- Prix Gübelin, Gemmological Institute of America (2010)(meilleur article scientifique pour 2009)

Responsabilités 

- Membre comité d’évaluation CNRS du LGIT (Grenoble) Membre (A) du Conseil de Département- Histoire de la Terre au MNHN Membre (A) du Conseil des Galleries au MNHN

Recherche 

- Nouvel axe de recherche 1999 : magmas super-critiques, in-situ- Nouvel axe de recherche 2004 : durabilité des verres nucléaires et patrimoniaux- « Commissioning » des lignes de faisceau X05 (Swiss Light Source) et Lucia (SOLEIL)- Nouvel axe de recherches 2007 : les joyaux de la Couronne de France

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Géologie

François Farges

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30/09/2013

J’ai fait toutes mes études débutées en 1957, et ensuite ma carrière scientifique à l’Université des Sciences de Montpellier dans l’Institut des Sciences de l’Évolution (ISEM) fondé par Louis Thaler. Toute ma carrière s’est effectuée au CNRS, d’abord comme contractuel, puis fonctionnaire à compter de 1984. 
Mes travaux de fouilles m’ont successivement conduit à travailler d’abord dans le Sud de la France et en Espagne, puis en Bolivie et au Pérou, ensuite en Roumanie, en Afghanistan, au Pakistan, aux Indes, en Mongolie et en Algérie et Tunisie. À ces recherches de prospection sur le terrain pour trouver de nouveaux fossiles, se sont ajoutées de nombreuses visites dans des musées et universités de divers pays où sont accumulés des collections de fossiles déjà étudiés et devenus de véritables références. C’est en Suisse au Musée d’histoire naturelle de Bâle que j’ai fait mes premières recherches pour consulter ses collections de rongeurs ; en Allemagne c’est dans celui de Mayence et au Senckenberg Museum de Francfort que j’ai pu étudier des spécimens de Messel, ce magnifique gisement de l’Éocène, puis à l’Université de Munich ; à Bruxelles, à l’Institut Royal d’Histoire Naturelle on trouve les plus anciens rongeurs d’Europe autrefois étudiés par Teilhard de Chardin ; en Suède, l’Université d’Uppsala abrite les collections de l’Oligocène de Mongolie récoltées par Bigher Bolhin dans les années 1930 ; aux États Unis, l’American Museum de New York et le Carnegie Museum de Pittsburgh sont de véritables paradis pour les paléontologues de tout âge et spécialité.
Dents de Rongeurs fossiles - Les molaires de rongeurs fossiles ont constitué des années durant le quotidien de mes travaux de paléontologue : au travers d’études biométriques, leur morphologie définit les espèces découvertes dans les gisements d’âge différent. Jusqu’aux années 1990, avant que la photographie numérique ne devienne d’usage courant, l’illustration des patrons dentaires de mammifères fossiles destinée à compléter les descriptions dans les publications scientifiques était confiée à des artistes naturalistes spécialisés. C’est ainsi que s’est développé depuis Georges Cuvier (1769-1832) un art du dessin des dents de mammifères fossiles. Souvent ces artistes s’aidaient d’une chambre claire (camera lucida) et d’un microscope stéréoscopique : les dents figurées ici mesurent entre 1 et 2.5 mm. Ces dessins sont extraits d’une de mes publications (J.-L Hartenberger, 1973, Étude systématique des Theridomyoidea, Mémoire de la Société géologique de France). L’artiste est Monsieur Remy qui aidé de son seul crayon a enluminé de son talent les travaux de notre laboratoire de 1963 à sa disparition. © JL Hartenberger

Dans toutes ces institutions où l’on se rend pour étudier des collections de fossiles, il est deux lieux d’échanges et de rencontres très importants : la cafeteria et la bibliothèque. On y croise certes d’autres paléontologues, mais aussi des zoologistes, des botanistes, géologues et tant d’autres spécialistes. Ces rencontres ouvrent l’esprit, génèrent des collaborations, et le projet de plus d’une réunion scientifique future est né dans un de ces lieux.

Toutes ces études et rencontres m’ont conduit à rédiger de nombreux articles scientifiques en collaboration et aussi à organiser des réunions pluridisciplinaires.

Et puis les visiteurs des autres pays ont été nombreux à venir nous rendre visite à Montpellier. Notre climat, son soleil et nos vins ne sont pas étrangers à cet enthousiasme pour notre équipe de paléontologues ! Et nous leur savons gré de nous avoir fait bénéficier de leur expérience et de leur savoir dont notre ignorance s’est nourrie : on ne naît pas savant, c’est en copiant les autres que peu à peu se révèlent quelques parcelles de savoir que l’on ne tarde pas à s’attribuer.

Il faut aussi souligner que la lecture de livres et d’articles scientifiques, non seulement de paléontologie mais plus généralement de biologie évolutive, a toujours pris une large place dans ma vie quotidienne. Ma plus belle découverte reste dans ce domaine la réédition de l’Origine des espèces dans une collection très abordable sur l’étal des éditions Maspero il y a maintenant plus de 50 ans ! Cet ouvrage phare de Darwin est accessible à chacun et ce « long argument » comme le qualifie l’auteur reste une lecture passionnante de bout en bout et n’a rien perdu de sa modernité.
Mon travail journalier de paléontologue qui me conduisait à rédiger des articles très spécialisés, voire abscons, m’a toujours semblé par trop élitiste. Aussi me suis-je efforcé de rédiger assez régulièrement des articles de vulgarisation scientifique dans différentes revues françaises (Pour la Science, La Recherche, Sciences et Vie) et dans l’ Encyclopaedia Universalis pour informer un large public des avancées et découvertes récentes réalisées dans notre discipline. Enfin, alors que s’achevait ma carrière scientifique « officielle » au CNRS, j’ai écrit 3 livres : Une brève histoire des Mammifères. Bréviaire de mammalogie (Belin, 2001) Prix Jean Rostand ; Grandeurs et décadences de la girafe (Belin, 2010) ; Nous les Mammifères (Le Pommier, 2013).

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Paléontologie

Jean-Louis Hartenberger

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15/09/2013

- Coté Sciences
Ingénieur INSA de formation, il a tout d'abord collaboré au projet de plateforme scientifique dédié à la toxicologie environnementale et à l'écotoxicologie à Valence. Il s'est ensuite consacré à un projet de recherche sur les pesticides à l'Université de Melbourne en Australie. De retour en France il choisi de poursuivre sa passion pour la recherche en débutant un doctorat sur le traitement de l'eau par rayonnement UVc. - Le documentaire
Bruno s’est découvert une passion pour le documentaire scientifique, notamment lors d’une expédition en Sibérie à vélo d’où il a ramené les images de « La steppe au fil de l’eau». Ce documentaire a été présenté dans 4 pays au cours de conférences/projections. En 2010, il a coréalisé et coécrit avec son frère le documentaire « Les Goolarabooloo, entre Nature et traditions » (52min, YN production). Il le présente en Australie aux côtés du professeur Alain Pavé en Mai 2011. Ce film invite à une rencontre avec les aborigènes Goolarabooloo dans l’ouest australien. Fin 2011, il s’envole pour la Nouvelle-Zélande, à la rencontre de scientifiques, pour partager des aventures exceptionnelles sous terre, sur terre et sur mer pour un documentaire de 52 minutes intitulé «Nouvelle-Zélande, Terre d’aventures ».- Formation
2010 Diplôme d’ingénieur INSA (spécialité biotechnologies) à l'INSA de Lyon 2008 2008 Master de Biologie, Université de Lyon - Expériences professionnelles 
- Depuis Sep 2012: Ingénieur de recherche chez COMAP WTI. - 2012 : Ingénieur de recherche au Centre de gestion et d’identification des pollutions aquatiques (CAPIM), Université de Melbourne, Australie.- Etude de l’effet de pesticides sur le modèle chironomide par une approche métabolomique. Mise en place et suivi des expérimentations en microcosmes. Analyses chimiques et biochimiques par GC-MS. Analyses statistiques par PCA et OPLS (Logiciel SIMCA-P). Travaille au sein d’une équipe de 10 personnes- 2010-2011: Chargé de mission développement au pôle d’écotoxicologie et de toxicologie environnementale de Rovaltain, Valence, France. - Développement d’un réseau scientifique avec les principaux centres européens du domaine (UFZ, Allemagne ; EAWAG, Suisse ; RECETOX, République Tchèque; Vrije University, Pays-Bas). - Filmographie
• La Steppe au fil de l'eau, 2008, 32min• Goolarabooloo, entre Nature et Traditions, 52min. Coproduction Ushuaia TV/Montagne TV• Nouvelle-Zélande, Terre d'Aventures, 52min. Coproduction Ushuaia TV/Montagne TV - Projet
• Les Berbères des cimes, film de 52 min sur la gestion de l'eau dans l'Atlas marocain.

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Volcanologie

Bruno Cedat

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08/09/2013

Jacques Kornprobst est né à Strasbourg (Bas-Rhin) en 1937. Diplômé à la Sorbonne, il a été assistant, puis maître-assistant à l’Université de Paris jusqu’en 1972. 
Ayant passé une année de « post-doc » à l’université d’Edimbourg (Ecosse), dans le laboratoire expérimental de Michael J. O’Hara, il a rejoint l’université de Clermont-Ferrand en octobre 1973 comme professeur de Pétrologie. Comme directeur du département de géologie, puis de l’Observatoire de Physique du Globe (qui rassemble la pétrologie, la géochimie, la volcanologie et les sciences de l’atmosphère sur le site de Clermont), il a directement contribué au développement de la pétrologie expérimentale à haute pression, des méthodes analytiques, et de la télédétection appliquée à la volcanologie (le Volcanological Doppler Radar = VOLDORAD, est né sous son impulsion). 
Son thème favori est la minéralogie, la pétrologie et la géochimie des roches du manteau supérieur, qu’il a poursuivi sur Terre au Maroc, en Espagne, en Ecosse, en Cornouailles, dans les Pyrénées françaises et dans les Alpes italiennes, en Algérie, en Iraq, en Albanie, en Oman, en Syrie et aux Etats-Unis. Il a également observé et échantillonné ces roches du manteau à grande profondeur sous la mer (jusqu’à 5040 mètres), sur la marge passive de Galice, au large de l’Espagne et du Portugal. 
Il éprouve aussi beaucoup d’intérêt pour l’étude minéralogique et pétrologique des roches métamorphiques, et leurs relations avec la géodynamique ; il a écrit sur ce sujet un ouvrage pédagogique, qui a été traduit en anglais, en espagnol et en arabe. 
Jacques Kornprobst est auteur ou co-auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques dans lesquelles plusieurs modèles originaux ont été développés, sur l’évolution pression-température-temps dans les assemblages solides par exemples (diagrammes PTt dont il est l’un des pionniers), mais aussi sur l’évolution du manteau supérieur, sur la signification des pyroxénites à grenat et sur la transition du manteau supérieur entre continent et océan. 
Avec le concours de Christine Laverne, il a réalisé deux ouvrages destinés au « Grand Public » : Les Volcans, comment ça marche ? en 2002, et A la conquête des Grands Fonds en 2011. Il a été président de section au comité national de la Recherche, président de la Société française de Minéralogie et Cristallographie et président de la Société Géologique de France. Pendant 20 ans, il a mené les débats du conseil scientifique de Vulcania.

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Géologie

Jacques Kornprobst

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24/03/2013

- Etudes et diplômes
2005-2008 Doctorat en Sciences – Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique). Thèse intitulée ‘Muddy floods in the Belgian loess belt: Problems and solutions.’ (« Les inondations boueuses dans la region limoneuse belge: Problèmes et solutions ».) 
2002-2004 Master en Sciences géographiques – Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique). Séjour Erasmus (sept. – déc. 2003) à l’Université d’ Almería (Espagne). La plus grande distinction.
2000-2002 Candidature en Sciences géographiques – Université de Namur (Belgique). Grande distinction. 
- Parcours professionnel
Depuis déc. 2008 Chercheur CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives) au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), Gif-sur-Yvette (France) – Recherches sur les transferts de sédiments et de polluants dans les bassins versants et les rivières
Juillet 2008 – Nov. 2008 Attaché au Service Public Fédéral belge “Environnement” à Bruxelles (service « Milieu Marin ») – Travail sur la Directive-Cadre Européenne sur l’Eau et la Convention OSPAR
Jan. 2005 – Juin 2008 Doctorant FRIA (Fonds pour la formation à la Recherche dans l’Industrie et l’Agriculture) au Département de Géographie (Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique). Coordinateur des échanges internationaux d’étudiants (Erasmus, Mercator).

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Géologie

Olivier Evrard

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21/12/2012

Passionné de météorologie, Jean-Pierre CHALON est Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts. Après avoir obtenu un diplôme d’Ingénieur Civil de la météorologie, il passe deux ans aux Etats-Unis dans le cadre d’un vaste programme scientifique pour l’étude de la dynamique des nuages producteurs de grêle. C’est alors qu’il confronté pour la première fois à l’analyse et à l’évaluation d’opérations de modification artificielle du temps, destinées à faire la pluie ou le beau temps. 
Rentré en France, il rejoint le Centre national de recherches météorologiques de Météo-France où il travaille successivement comme chercheur, responsable d’équipe puis directeur-adjoint de la recherche. Il enseigne la physique des nuages et des précipitations à l’Ecole nationale de la météorologie (ENM), à l’Université de Clermont-Ferrand, à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherche à Oran en Algérie. Il devient membre de l’International Commission on Clouds and Precipitation, participe à l’organisation de nombreuses expériences internationales visant à faire progresser la science météorologique et devient membre puis président du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Physique et la Chimie des Nuages et la Modification Artificielle du Temps. 
En 1997, il devient directeur de l'Ecole Nationale de la Météorologie, école qui forme l’ensemble des personnels techniques de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l'Organisation Météorologique Mondiale pour l'Education et la Formation et préside la Conférence des Directeurs de Formation des Services Météorologiques Nationaux (SCHOTI). De 2004 à 2007, il est directeur exécutif d’EUMETNET (European Meteorological Network), chargé de favoriser la coopération entre les Services Météorologiques Européens et d'optimiser les réseaux d'observation nécessaires à l'amélioration de la prévision météorologique en Europe. 
Depuis 2008, il occupe la fonction de Conseiller pour la communication scientifique auprès du PDG de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Modification Artificielle du Temps, du Comité de domaine « Earth System Science and Environmental Management » du réseau Européen de coopération en sciences et technologie COST / ESSEM, du Conseil supérieur de la météorologie, du Conseil d’administration de la Société météorologique de France (SMF) et de l’European Meteorological Society (EMS). 
Désireux de transmettre à un large public une partie des connaissances acquises dans le cadre de travaux de recherche et enseignées à l’Université et à l’Ecole nationale de la météorologie, il publie deux livres de vulgarisation scientifique : 
- “Combien pèse un nuage ? ou pourquoi les nuages ne tombent pas”, dans la collection “Bulles de sciences”, chez EDP Sciences, en 2002 ; 
- « Faire la pluie et le beau temps : Rêve ou réalité ? » aux Editions Belin – Pour la science, en 2011 ; 
et coréalise un film de vulgarisation scientifique avec R. ACHILLI : « Combien pèse un nuage ? », un documentaire de 52 minutes, traduit en plusieurs langues et qui reçoit le « Prix Jeunesse » aux « 22èmes Rencontres Internationales de l'audiovisuel scientifique », à Paris, 16-20 octobre 2006.

Planète

Météorologie

Jean-Pierre Chalon

personnalité

22/01/2012

Maurice Krafft était un célèbre volcanologue français qui, avec sa femme Katia Krafft, parcourait le monde pour filmer les éruptions volcaniques. Né le 25 mars 1946 à Mulhouse, il est mort tragiquement avec son épouse le 3 juin 1991 au Japon, tous deux emportés par une coulée pyroclastique sur les flancs du mont Unzen au Japon.
Sa vocation est venue du spectacle des éruptions sur le Stromboli auxquelles il a assisté à l’âge de 10 ans. Cela le conduira plus tard à décrocher une maîtrise de géologie à l’Université de Strasbourg où il fit la rencontre de Catherine Joséphine Conrad qu’il épousera en 1970. Spécialisés dans la phénoménologie des éruptions volcaniques, les époux Krafft n’auront de cesse de parcourir le globe, assistant à plus de 140 éruptions volcaniques, un record inégalé.
Un extrait d'un DVD sur Maurice et Katia Krafft. © vodeotv/YouTube
Les photos et les films qu’ils ramèneront de ces expéditions leur permettront de faire connaître au grand public la beauté des phénomènes volcaniques et de vulgariser la toute jeune théorie de la tectonique des plaques. Surtout, l’argent qu’ils tireront ainsi de leurs multiples conférences et livres leur permettra d’obtenir l’indépendance financière nécessaire pour poursuivre leur vie d’Homo vulcanicus errant comme ils se désignaient eux-mêmes. Les Américains les surnommaient d’ailleurs les « Volcano devils » (les « diables des volcans ») ou bien encore les « volcanologues les plus rapides du monde » étant donné la liberté qu’ils avaient durement acquise de se rendre très rapidement sur les lieux de n’importe quelle éruption en cours sur la Planète, à l’exception des territoires de la défunte Union soviétique.

Planète

Volcanologie

Maurice Krafft

personnalité

01/06/2011

Katia Krafft était une célèbre volcanologue française qui, avec son mari Maurice Krafft, parcourait le monde pour filmer les éruptions volcaniques. Née Catherine Joséphine Conrad le 17 avril 1942 à Soultz-Haut-Rhin (Alsace), elle est morte tragiquement avec son époux le 3 juin 1991 au Japon, tous deux emportés par une coulée pyroclastique sur les flancs du mont Unzen au Japon.
Sa vocation lui était venue des ouvrages et films sur les volcans d’un autre volcanologue célèbre, Haroun Tazieff. Cela la conduira plus tard à faire des études de physique et de géochimie à l’Université de Strasbourg où elle fit la rencontre de Maurice Krafft qu’elle épousera en 1970. Spécialisés dans la phénoménologie des éruptions volcaniques, les époux Krafft n’auront de cesse de parcourir le globe, assistant à plus de 140 éruptions volcaniques, un record inégalé.
Un extrait d'un DVD sur Maurice et Katia Krafft. © vodeotv/YouTube
Les photos et les films qu’ils ramèneront de ces expéditions leur permettront de faire connaître au grand publique la beauté des phénomènes volcaniques et de vulgariser la toute jeune théorie de la tectonique des plaques. Surtout, l’argent qu’ils tireront ainsi de leurs multiples conférences et livres leur permettra d’obtenir l’indépendance financière nécessaire pour poursuivre leur vie d’Homo vulcanicus errant comme ils se désignaient eux-mêmes. Les Américains les surnommaient d’ailleurs les « Volcano devils » (les « diables des volcans ») ou bien encore les « volcanologues les plus rapides du monde » étant donné la liberté qu’ils avaient durement acquise de se rendre très rapidement sur les lieux de n’importe quelle éruption en cours sur la Planète, à l’exception des territoires de la défunte Union soviétique.

Planète

Volcanologie

Katia Krafft

personnalité

01/06/2011

1 - Activités professionnelles : 
Octobre 2010 - présent : Chargé de recherches au CNRS. 
Janvier à Mai 2010 : Contrat à durée déterminée CNRS au sein de l'UMR 5125, Université Claude Bernard Lyon1. Grade IR2. 
Janvier à Mai 2010 : Vacations d’enseignement en Licence L2 à l’Université de Savoie (Bourget du Lac), module de paléontologie, 20 heures de cours, 16 heures de TD. 
Septembre 2006 à Aout 2009 : Professeur associé au sein de l'Institute of Vertebrate Paleontology and Paleoanthropology, Chinese Academy of Sciences, à Pékin, Chine.
2005-2006 : Postdoc au sein de l'UMR 5125, Université Claude Bernard Lyon1. 
Janvier à Mai 2004 : Vacations d’enseignement en Deug à l’Université de Savoie (Bourget du Lac), module de paléontologie, 16 heures de cours, 24 heures de TP. 
Janvier à Mai 2003 : Vacations d’enseignement en Deug à l’Université de Savoie (Bourget du Lac), module de paléontologie, 14 heures de cours, 36 heures de TP. 
Septembre 2001 à Aout 2004 : Doctorant à l'UMR 5125, Université Claude Bernard Lyon1.
2 - Diplômes universitaires : 
2009 : Post-doctorat de la Chinese Academy of Sciences (Diplôme universitaire du système chinois) 
2005 : Doctorat de Sciences de la Terre à l’Université Claude Bernard LYON I, mention très honorable avec les félicitations du Jury. 
2001 : DEA de Paléontologie et Environnements sédimentaires à L’Université Claude Bernard LYON I, Mention Bien. 
2000 : Maîtrise de Sciences de la Terre (spécialisation Paléontologie des vertébrés) à l’UFR Sciences de POITIERS, mention Assez Bien. 
1999 : Licence de Sciences de la Terre et de L’Univers (filière Recherche) à l’UFR Sciences de POITIERS, mention Assez Bien. 
1998 : Deug de Sciences de la Terre à l’UFR Sciences de BREST. 
3 - Prix, financements et programmes : 
2007-2008 : Bourse post doctorale Lavoisier 
2007 2006-2009 : Bourse post doctorale de la Chinese Academy of Sciences (CAS) 2007 : Financement de recherche de la CAS pour jeunes chercheurs étrangers de 100 000 RMB (environ 10 000 euros) 
2007 : Financement de recherche pour post-doctorants du gouvernement chinois de 50 000 RMB (environ 5000 euros) 2007 : Financement de la Jurassic Foundation de 2000 dollars (environ 1500 euros) 
2004-2007 : Participation au projet ECLIPSE : « Evolution des environnements et climats continentaux en Asie du Sud Est du Jurassique supérieur au milieu du Crétacé d'après les données paléontologiques et isotopiques ». Coord. BUFFETAUT Eric. 
2001-2003 : Participation au projet ECLIPSE : « Etude et modélisation des perturbations atmosphériques et climatiques engendrées par l'impact du Chicxulub (Mexique) à la limite Crétacé-Tertiaire ». Coord. ROBIN Eric. 
2002 : Financement de la Jurassic Foundation de 3800 dollars (environ 2700 euros) 
2000 : Participation au projet ECLIPSE : « Ultrastructure et géochimie de cuticules végétales et sporomorphes mésozoïques: marqueurs paléoclimatiques en relation avec la paléogéographie ». Coord. THÉVENARD Frédéric. 
4 - Publications Scientifiques à commité de lecture : 
Acceptées 
Fabre, M., Lécuyer, C., Brugal, J.-P., Amiot, R., Fourel, F., & Martineau, F. (acceptée). Late Pleistocene climatic change in the French Jura (Gigny) recorded in the δ18O of phosphate from ungulate tooth enamel. Quaternary Research. 
2011 
Amiot, R., Wang, X., Zhou, Z., Wang, X., Buffetaut, E., Lécuyer, C., Ding, Z., Fluteau, F., Hibino, T., Kusuhashi, N., Mo, J., Suteethorn, V., Wang, Y., Xu, X., & Zhang, F. (2011). Oxygen isotopes of East Asian dinosaurs reveal exceptionally cold Early Cretaceous Climates. Proceedings of the National Academy of Sciences. 
2010 
Amiot, R., Buffetaut, E., Lécuyer, C., Wang, X., Boudad, L., Ding, Z., Fourel, F., Hutt, S., Martineau, F., Medeiros, M. A., Mo, J., Simon, L., Suteethorn, V., Sweetman, S., Tong, H., Zhang, F., & Zhou, Z. (2010). Oxygen isotope evidence for semi-aquatic habits among spinosaurid theropods. Geology, 38, 139-142. 
Amiot, R., Kusuhashi, N., Xu, X., & Wang, Y. (2010). Isolated dinosaur teeth from the Lower Cretaceous Shahai and Fuxin formations of northeastern China. Journal of Asian Earth Sciences, 39, 347-358. 
Bernard, A., Lécuyer, C., Vincent, P., Amiot, R., Bardet, N., Buffetaut, E., Fourel, F., Martineau, F., Mazin, J., & Prieur, A. (2010). Regulation of body temperature by some Mesozoic marine reptiles. Science, 328(5984), 1379-1382. 
Cavin, L., Tong, H., Boudad, L., Meister, C., Piuz, A., Tabouelle, J., Aarab, M., Amiot, R., Buffetaut, E., Dyke, G., Hua, S., & Le Loeuff, J. (2010). Vertebrate assemblages from the early Late Cretaceous of southeastern Morocco: an overview. Journal of African Earth Sciences, 57, 391-412. 
Lécuyer, C., Balter, V., Martineau, F., Fourel, F., Bernard, A., Amiot, R., Gardien, V., Otero, O., Legendre, S., & Panczer, G. (2010). Oxygen isotope fractionation between apatite-bound carbonate and water determined from controlled experiments with synthetic apatites precipitated at 10–37°C. Geochimica et Cosmochimica Acta, 74(7), 2072-2081. 
2009 
Amiot, R., Buffetaut, E., Lécuyer, C., Fernandez, V., Fourel, F., Martineau, F., & Suteethorn, V. (2009). Oxygen isotope composition of continental vertebrate apatites from Mesozoic formations of Thailand; environmental and ecological significance. In E. Buffetaut, G. Cuny, J. Le Loeuff, & V. Suteethorn (Eds.), Late Paleozoic and Mesozoic Continental Ecosystems in SE Asia, Geological Society London Special Publications (Vol. 315, pp. 271-283). London: The Geological Society. 
2008 
Amiot, R., Göhlich, U. B., Lécuyer, C., de Muizon, C., Cappetta, H., Fourel, F., Héran, M., & Martineau, F. (2008). Oxygen isotope compositions of phosphate from Middle Miocene-Early Pliocene marine vertebrates of Peru. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 264(1-2), 85-92. 
Buffetaut, E., Suteethorn, V., Tong, H., & Amiot, R. (2008). An Early Cretaceous spinosaurid theropod from southern China. Geological Magazine, 145(05), 745–748. 
Daux, V., Lécuyer, C., Héran, M., Amiot, R., Simon, L., Fourel, F., Martineau, F., Lynnerup, N., Reychler, H., & Escarguel, G. (2008). Oxygen isotope fractionation between human phosphate and water revisited. Journal of Human Evolution, 55(6), 1138-1147. 
2007
Amiot, R., Lécuyer, C., Escarguel, G., Billon-Bruyat, J., Buffetaut, E., Langlois, C., Martin, S., Martineau, F., & Mazin, J. (2007). Oxygen isotope fractionation between crocodilian phosphate and water. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 243(3-4), 412-420. 
Lécuyer, C., Fourel, F., Martineau, F., Amiot, R., Bernard, A., Daux, V., Escarguel, G., & Morrison, J. (2007). High-precision determination of 18O/16O ratios of silver phosphate by EA-pyrolysis-IRMS continuous flow technique. Journal of Mass Spectrometry, 42(1), 36-41. 
2006
Amiot, R., Lécuyer, C., Buffetaut, E., Escarguel, G., Fluteau, F., & Martineau, F. (2006). Oxygen isotopes from biogenic apatites suggest widespread endothermy in Cretaceous dinosaurs. Earth and Planetary Science Letters, 246(1-2), 41-54. 
2004
Amiot, R., Buffetaut, E., Tong, H., Boudad, L., & Kabiri, L. (2004). Isolated theropod teeth from the Cenomanian of Morocco and their palaeobiogeographical significance. Revue de Paléobiologie Volume Spécial, 9, 143-149. 
Amiot, R., Lécuyer, C., Buffetaut, E., Fluteau, F., Legendre, S., & Martineau, F. (2004). Latitudinal temperature gradient during the Cretaceous Upper Campanian-Middle Maastrichtian: δ18O record of continental vertebrates. Earth and Planetary Science Letters, 226(1-2), 255-272. 
Autres publications : 
Amiot, R. (2010). La vie des dinosaures décryptée par les isotopes stables. La Science au présent 2010. Encyclopaedia Universalis, 142-147
Amiot, R. (2010). Dinosaures. 123 Topdoc. Paris: Fleurus. 47pp. 
Analyse d’ouvrage : “Papers from the 2005 Heyuan International Dinosaur Symposium”. Géochronique (2007), vol. 104. 
Amiot, R. (2006). Les dinosaures attaquent. Voir les Animaux. Paris: Fleurus. 79pp. 
Amiot, R. (2006). Les dinosaures avaient le sang chaud. Pour la science, (348), 70-74. 
Amiot, R. (2005). Des dinosaures à sang chaud? Découverte, 331, 54-64. 
Analyse d’ouvrage : “Dinosaurs and other Mesozoic reptiles from California” (2004). Geobios. Vol 37, p121-122.

Planète

Paléontologie

Romain Amiot

personnalité

11/04/2011

Après une formation d’ingénieur reçue à l’Ecole Centrale, Olivier Testa s’oriente vers sa passion, l’exploration et l’aventure spéléologique.
En Afrique Centrale, en Haïti, ou dans d’autres régions du monde peu parcourues comme l’Arabie Saoudite, la Patagonie Chilienne, la Chine, Olivier Testa découvre, explore, et décrit des grottes encore inconnues. Il est guidé par sa soif de vulgarisation et de faire découvrir au grand public les merveilles souterraines d’un monde où tout semble acquis et connu.
« Les grottes me fascinent car avant d’être explorées, nul ne peut dire si l’on va trouver des vestiges archéologiques, une espèce animale insolite, ou un réseau long de plusieurs kilomètre. Le spéléologie, c’est une redécouverte permanente » nous confie-t-il.
Parmi ses explorations les plus marquantes, il y a la découverte, unique au monde, de crocodiles, de couleur orange, vivant dans les grottes du Gabon.
Il y a aussi l’exploration, en Chine, de la plus longue grotte connue à ce jour dans ce pays, 150km de galeries pour un réseau de 600m de profondeur. 
Olivier Testa a repris depuis 2009 les explorations spéléologiques en Haïti, pays délaissé des spéléologues du monde entier. Il a monté 4 expéditions d’exploration pour découvrir de nouvelles cavités, former des haïtiens aux techniques spéléologiques et au guidage, aménage des grottes pour les rendre praticables par les visiteurs et recherche le parcours souterrain de l’eau dans un pays où cette ressource est rare. Le programme est sous le patronage de l’UNESCO.
Au Cameroun il recherche des grottes à potentiel archéologique. En Arabie Saoudite, il fait partie de la mission de recherche archéologique franco-italienne et explore les puits et tunnels (qânats) inconnus de la ville de Dûmat Al-Jandal (2012-2013). Il a participé aussi à l’expédition d’exploration géographique franco-chilienne Ultima Patagonia 2010.
Par ailleurs il a travaillé sur des projets de développement et humanitaire. Durant deux ans (2006-2008) à Dschang, il coordonne sur le programme La Route des Chefferies, pour valoriser le patrimoine des chefferies traditionnelles de l’Ouest Cameroun. Il assure la mise en place du Musée des Civilisations de Dschang. Il est aussi intervenu en appui à l’Office de Tourisme de Dschang, pour structurer la filière touristique dans la Menoua, et à l’Association des Sports Nautiques de Dschang.
En 2008, il part sur une mission humanitaire en République Démocratique du Congo en tant que responsable de base à Mahagi avec l’ONG Solidarités.

Planète

Géologie

Olivier Testa

personnalité

07/04/2011

Née en Autriche le 7 novembre 1878 dans une famille aisée, Lise Meitner entre à l’Université de Vienne en 1901, qui venait juste d’ouvrir ses portes aux femmes. Elle choisit la physique et se fait vite remarquer, notamment de Ludwig Boltzmann, puis, à l’université de Berlin, par Max Planck et par Otto Hahn, lequel restera son ami pour la vie. Elle étudie la radioactivité puis s’intéresse à la structure du noyau atomique. Un long moment, Lise Metner travaille sans être payée. L’université n’est pas ouverte aux femmes mais elle a l’autorisation – exceptionnelle – de Max Planck. Lise Meitner continuera de travailler gratuitement comme assistante de Otto Hahn à la Société Kaiser Wilhelm pour l'avancement des sciences (KWG), une société savante indépendante. Elle étudie la physique nucléaire et travaille à la mise au point d’un accélérateur de particules. Lise Meitner parvint à expliquer l’instabilité des éléments plus lourds que l’uranium. Elle et Otto Hahn découvrent le protactinium en 1918 (élément repéré en 1913). Entre-temps, Lise Meitner a travaillé comme infirmière en tant que technicienne en radiologie pour l’armée autrichienne, ce qui n’est pas sans rappeler Marie Curie.
Lise Meiner s’intéresse à la possibilité d’agir sur le noyau et participe à la course visant à réaliser un élément plus lourd que l’uranium en faisant absorber des neutrons par son noyau. Ses travaux s’inscrivent dans le mouvement qui conduira à la fission nucléaire. Mais Lise Meitner, juive, doit fuir l’Allemagne en 1938 et se réfugie en Suède, où elle continuera à correspondre, souvent secrètement, avec Otto Hahn. Trois fois pressentie pour le prix Nobel, elle n’obtint jamais cette récompense, même si, en 1944, le prix Nobel de chimie fut attribué à Otto Hahn pour des travaux auxquels elle avait largement contribué. Lise Meitner (récompensée par ailleurs de nombreuses fois et reconnue par ses pairs) restent l’un des plus célèbres ratés du comité Nobel.

Sciences

Physique

Lise Meitner

personnalité

09/03/2011

Né en 1948 à Paris, François Michel a fait ses études de géologie à la faculté d’Orsay (91). Après l’obtention de la maîtrise, il se tourne vers l’enseignement, tout en gardant une activité de géologue, spécialisé dans les roches ornementales et de construction, au sein de l’Union Nationale des Carrières et Matériaux.
Parallèlement, il obtient son brevet d’état de Guide de Haute Montagne, à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme, à Chamonix en 1973.
Il quitte l’enseignement en 1994 pour se consacrer totalement à la vulgarisation (écriture, expositions, films…) et à la création de documents, de matériels et de supports d’enseignement dans les Sciences de la Terre, tout en conservant des missions de géologue au sein des carrières.
Son activité de guide de Haute Montagne, l’amène à voyager dans de nombreux pays du monde, en particulier dans l’Himalaya, les Andes et le Sahara.
Aujourd’hui, François Michel est géologue consultant auprès du CTMNC (Centre Technique des Matériaux Naturels de Construction) et collaborateur du BRGM (Bureau des Recheches Géologiques et Minières). Il continue par ailleurs son activité d’écriture et de vulgarisation dans le domaine des sciences de la Terre. Il est aussi l’auteur de nombreux livres pour la jeunesse dans le même domaine.
Ses principaux éditeurs actuels sont :
- BRGM, les Editions Belin - Pour La Science pour la vulgarisation des Sciences de la Terre
- Editions Actes Sud Junior et Belin pour les livres « jeunesse »
- Jeulin, pour les documents support d’enseignement

Planète

Géologie

François Michel

personnalité

19/12/2010

Claudius Ptolémée est né vers l'an 90 après J-C en Haute-Egypte, il est mort vers l'an 168. Si l'on sait très peu de choses sur sa vie, son nom a traversé l'Histoire en raison de ses deux contributions majeures, un ouvrage d'astronomie, l'Almageste, et un autre intitulé Géographie. 
Dans l'Almageste, Ptolémée rassemble près de neuf siècles d'observations astronomiques accumulées par les babyloniens et les grecs : ses tables de positions vont faire référence jusqu'à l'apparition de la lunette astronomique au XVII ème siècle. Ptolémée soutient le modèle géocentrique d'Univers proposé par Hipparque, un modèle qui met la Terre au centre de tout et que l'Eglise n'abandonnera qu'au XVIII ème siècle. Avec un catalogue de plus de 1000 étoiles et une liste de 48 constellations, l'Almageste est le seul ouvrage d'astronomie de l'antiquité qui nous soit parvenu, marquant durablement les sciences occidentales et orientales. 

La vision géocentrique de Ptolémée représentée par A. Cellarius dans son Harmonia macrocosmica, 1705. Crédits : BnF
Dans sa Géographie, Ptolémée réalise pour la Terre ce qu'il a fait pour le Ciel dans l'Almageste : une compilation des connaissances géographiques du monde, s'appuyant sur les relevés du géographe romain Marinus de Tyr. Pour faciliter l'unification des cartes en sa possession, Ptolémée imagine un système de coordonnées qui fait toujours référence, en mesurant les latitudes à partir de l'équateur et les longitudes en fixant le méridien 0 dans les îles Fortunata (sans doute les îles du Cap Vert). 
La géographie du Monde selon Ptolémée, oeuvre de l'enlumineur N. Germanus en 1466. Crédits : Bibliothèque Royale de Belgique 
Enfin Ptolémée est également connu pour ses travaux mathématiques et son théorème (dans un quadrilatère convexe inscrit dans un cercle, le produit des diagonales est égal à la somme des produits des côtés opposés) ainsi que pour ses études sur les propriétés de la lumière (couleur, réflexion, réfraction et théorie de la vision).

Sciences

Astronomie

Claudius Ptolémée

personnalité

06/02/2010

Né le 27 mai 1969 à Alger, Jean-Yves Reynaud est Docteur en Géologie (1996) de l'Université de Lille 1.
Il a débuté sa carrière comme géologue marin en faisant une thèse sur les bancs de sable et vallées sous-marines de la Manche, en collaboration avec l'Ifremer. Il s'est intéressé à la dynamique des accumulations sédimentaires contrôlées par les marées, ce qui l'a conduit a étudier sur le terrain des analogues anciens de ces dépôts, dans une perspective de géologie de réservoir. 
Paralèllement, il s'intéresse depuis 1997 à la géologie des bassins sédimentaire en domaine montagneux, et depuis 2002 à la modélisation stratigraphique appliquée à la compréhension de l'évolution des reliefs. Il collabore sur ce sujet avec l'Institut français du pétrole. Sur ce sujet il a participé à ou conduit des programmes de recherche en Grèce et en Nouvelle-Zélande.
Nommé Maître de Conférences au Muséum national d'Histoire naturelle en 1999, il est actuellement responsable des collections sédimentaires de cet établissement et a participé à plusieurs expositions qui y ont été produites. Il est actuellement rattaché à l'Institut des Sciences de la Terre de Paris (iSTeP). Il enseigne la stratigraphie séquentielle à Paris et à Lille. 
Secrétaire et rédacteur de la Société Géologique de France entre 2001 et 2004, il est depuis 2007 secrétaire exécutif de l'Année Internationale de la Planète Terre en France.

Planète

Géologie

Jean-Yves Reynaud

personnalité

05/04/2009

Au IVe siècle avant notre ère, l’astronome marseillais Pythéas a entrepris un voyage jusqu’au cercle polaire. C’est l’une des premières expéditions scientifiques connues.
"Pythéas de Marseille, Puisque la Terre est ronde"
À Marseille, le Pythéas du Palais de la Bourse a fière allure. Avec son pendant Euthymènes, cette imposante sculpture orne la façade de la Chambre de commerce. Hommage des marchands du XIXe siècle aux héros voyageurs de l’Antiquité, les deux statues semblent aujourd’hui veiller sur la Canebière et sur les Marseillais.

On ne sait presque rien d’Euthymènes. Il aurait voyagé à une date indéterminée le long des côtes de l’Afrique.
Pythéas, en revanche, est un peu mieux connu mais son périple vers le nord jusqu’au-delà du cercle polaire demeure teinté de légendes fantastiques. Ces fables ont contribué à le faire passer pour un fantaisiste aux yeux des incrédules. Pour quelques écrivains de l’Antiquité, le voyage du Marseillais n’est que l’invention d’un mythomane. « Pythéas a menti ».
Pythéas a-t-il menti ?
Aujourd’hui, même les plus sceptiques s’accordent à reconnaître l’authenticité de l’expédition. Astronome au temps d’Aristote et d’Alexandre le Grand, vers 330 avant JC., Pythéas le Massaliote a bel et bien observé des phénomènes surprenants, certes, mais qui prouvent la sincérité de son témoignage. Pourquoi une telle entreprise ? Pythéas a tout raconté dans son récit de voyage, mais l’ouvrage n’a pas survécu à l’Antiquité.
Longtemps, on a attribué à ce périple un but commercial. Des historiens ont imaginé que le Marseillais, réputé pour ses connaissances en astronomie, avait été choisi par les autorités de sa ville pour guider une expédition chargée de découvrir de nouvelles voies de commerce pour l’étain et l’ambre, marchandises précieuses, particulièrement recherchées par les cités méditerranéennes.
Pythéas, brûlant du désir de vérifier ses calculs astronomiques dans les régions boréales, aurait utilisé les formidables moyens mis à sa disposition pour doubler sa mission commerciale d’une étude scientifique. Un nouveau mythe était né, celui d’un Pythéas navigateur, voguant vers la Baltique à la tête d’un navire marchand, voire d’une véritable flottille. Soutenue par quelques érudits du XXe siècle, cette histoire méritait une interprétation plus scientifique. 
La Lune et les marées
À vrai dire, la statue du savant voyageur serait mieux à sa place à l’entrée de l’observatoire astronomique de Marseille, sur la butte de Longchamp. Là, l’astronome Yvon Georgelin a entrepris d’étudier avec soin les découvertes scientifiques du savant marseillais. 
Selon lui, Malgré les critiques, Pythéas a toujours fait l’admiration des astronomes, tout simplement parce ses mesures étaient justes. C’était en effet un scientifique de tout premier ordre. Il a mesuré avec exactitude la latitude de Marseille. Pythéas a aussi expliqué la corrélation des marées avec la Lune. Il a déterminé le pôle céleste ainsi que l’obliquité de l’écliptique avec une précision surprenante pour l’époque.
Au pays du soleil de minuit
Voilà la clé du mystère. Les astronomes du temps d’Alexandre savaient que la Terre était ronde. C’était même une évidence et, comme Pythéas, ils avaient aussi remarqué l’inclinaison de son axe par rapport à la course du Soleil. La conclusion semblait sidérante : il existait une région, tout au nord, où le soleil ne se couchait pas ! N’était-ce pas là une raison suffisante pour y aller voir de plus près ? 
Oubliée, la douteuse expédition commerciale ! place à l’évidente mission scientifique d’un savant marseillais en pays barbare.
Pythéas a navigué vers le nord. Les textes l’affirment et le confirment. Cela suffit-il pour faire en faire un marin ? N’a-t-il pas pu atteindre les régions arctiques en qualité de simple passager de bateaux de commerce ? L’histoire ne le dit pas.
Astronome, Pythéas était passé maître dans l’utilisation du gnomon, sorte de grand cadran solaire. Les indications fournies par le l’instrument permettaient par exemple à l’utilisateur expérimenté de connaître la date et l’heure, de s’orienter, de déterminer le pôle céleste, de calculer des latitudes et même des distances.
De toutes les mesures de Pythéas, une seule nous est parvenue, mais elle est essentielle. Elle indique avec exactitude le rapport du gnomon à son ombre au solstice d’été, preuve que le savant marseillais maîtrisait parfaitement les secrets de ce qu’on appellerait aujourd'hui la mécanique céleste.
Sa curiosité voyageuse lui a également offert le spectacle qu’il attendait sûrement : le soleil de minuit. Elle lui a permis de découvrir au passage le littoral de l’Europe et les îles britanniques. Peut-être même a-t-il vu la banquise de ses propres yeux. Pythéas, enfin a évoqué pour la première fois l’existence de la très mystérieuse île de Thulé.
Astronome, naturaliste, anthropologue, philosophe, Pythéas peut aussi être considéré comme l’un des tout premiers reporters scientifiques. Hélas, son témoignage a disparu. Gardons l’espoir. Un jour, peut-être, découvrirons-nous avec lui le fin mot de cette incroyable histoire.
François Herbaux – Puisque la Terre est ronde. Enquête sur l’incroyable aventure de Pythéas le Marseillais. Vuibert 2008.

Un journaliste scientifique apprend qu’un papyrus du IIe siècle de notre ère a été partiellement déchiffré : les indices qu’il recèle pourraient enfin résoudre l’énigme de la disparition des écrits de Pythéas le Marseillais. Il y a 2 300 ans, Pythéas sillonnait les mers du Nord jusqu’à atteindre les confins du monde connu, là où le soleil ne se couche pas. Son but : prouver définitivement que la terre est ronde. Mais son récit a disparu. Aujourd’hui, la communauté scientifique s’affole. Pour la première fois, la lumière va être faite sur les mystères entourant les voyages de l’astronome marseillais. 
Après avoir publié une rigoureuse enquête historique sur Pythéas (Puisque la Terre est ronde - Vuibert, 2008), François Herbaux revient - cette fois avec toute la proximité du roman - sur l’incroyable aventure arctique de Pythéas le Marseillais. Publié chez Mémoires millénaires

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Astronomie

Pythéas

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03/12/2008

Haroun Tazieff est né à Varsovie, alors partie de la Russie tsariste, d'un père Tatar, né à Yangi-Yer, docteur en médecine, et d'une mère russe, née à Dvinsk qui était chimiste et docteur en sciences politiques. Son père meurt au front dès le début de la Première Guerre mondiale. Avec sa mère, il émigre vers la Belgique fin 1920 où il réside apatride, avant de recevoir la nationalité belge en 1936.
Étudiant, boxeur (champion de Belgique universitaire), puis champion du Katanga, résistant, compagnon de Cousteau sur la Calypso, spéléologue et volcanologue, Haroun Tazieff a suivi des études en Russie et en Belgique. Il fut diplômé Ingénieur agronome de la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux en 1938, soldat, résistant et diplômé ingénieur géologue de l'Université de Liège en 1944.
Il est naturalisé français en 1971, perdant automatiquement la nationalité belge.
Il est enterré au cimetière de Passy à Paris.
Carrière scientifique - Il fut successivement :
assistant de faculté ;ingénieur aux mines d'étain du Katanga (ex-Congo Belge), en 1945 ;géologue au service géologique du Congo belge, l'éruption du Kituro qu'il étudia en 1948, détermina sa passion pour la volcanologie, et il se lança dans l'étude, «sur le vif», de la phénoménologie des éruptions et de leur prévision, et dans la vulgarisation de la volcanologie ;chargé de cours à l'Université Libre de Bruxelles, en 1957, où il anime le Centre national de volcanologie ;chargé de cours à la faculté des sciences de Paris, en 1958, il est nommédirecteur du laboratoire de volcanologie de l'Institut de physique du globe, à Paris et s'installe en France. Il se consacra à une longue série d'expéditions volcanologiques (vallée des Dix mille fumées en Alaska, dépression de l'Afar, Nyiragongo, Erta Ale, mont Erebus, et bien d'autres volcans comme l'Etna, Faial, la Soufrière de la Guadeloupe,...) ;chargé de cours à la faculté des sciences d'Orsay ;en 1972, maître puis directeur de recherche au CNRS, au laboratoire de volcanologie du Centre des faibles radioactivités de Gif-sur-Yvette qui se spécialisait notamment dans les gaz éruptifs ;président du conseil scientifique de l'institut de volcanologie (Rome, Catane, Pise) ;responsable du service volcanologique de l'Institut de physique du globe de Paris et responsable de la surveillance de la Montagne Pelée à la Martinique et de la Soufrière à la Guadeloupe de 1973 à 1976 ;en 1981, commissaire à l'étude et à la prévention des catastrophes naturelles.
De 1984 à 1986, cet homme de gauche fut secrétaire d'État chargé de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs auprès de Laurent Fabius, Premier ministre de François Mitterrand.
Il fut président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995, et membre de la société Philomatique et de l'Explorers club de New York.

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Géologie

Haroun Tazieff

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16/05/2008

Explorateur français qui mena de nombreuses expéditions, notamment à bord de l’Astrolabe. La base Antarctique Dumont d'Urville porta son nom en hommage à ses découvertes.

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Jules Dumont D'Urville

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14/05/2008

Jean-François  De Lapérouse

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Jean-François De Lapérouse

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09/05/2008

Stephen Jay  Gould

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Stephen Jay Gould

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18/04/2008

Alexander Von Humboldt

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Alexander Von Humboldt

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11/04/2008

Paul-Émile Victor est né le 28 juin 1907 à Genève. Il a passé toute son enfance à Saint-Claude dans le Haut-Jura où son père possédait une usine de pipes.
Paul-Émile Victor organisa sa première exploration polaire en 1934, sur la côte est du Groenland. Ici, des icebergs du Groenland. © Lurens, DP
Il vécut une enfance stricte et heureuse à Lons-le-Saunier, dans le Jura : 
1926 : école centrale de Lyon ;1931 : brevet de pilote français ;1932 : tour de France aérien, coupe Dunlop ;1932 : succession des Ets Victor.
Paul-Émile Victor jeune. © DR
Paul-Émile Victor et ses expéditions polaires
Sa vocation polaire remonte à son enfance. Il oriente toutes ses études pour réaliser son rêve. Ingénieur (école centrale de Lyon), licencié es Sciences, diplôme d'ethnologie (Institut d'ethnologie de Paris), il a également des certificats de licence de Lettres. Il fait son service militaire comme officier de marine pour apprendre à naviguer.
En 1934, à Paris, attaché au Musée d'ethnographie du Trocadéro (devenu Musée de l'Homme), il organise sa première expédition polaire.1934-1935 : chef de l'expédition française sur la côte est du Groenland ;1936 : expédition trans-Groenland.
Départ le 26 mai avec 1.500 kg répartis entre trois traîneaux Nansen tirés chacun par onze chiens. Arrivée le 5 juillet 1936 après 45 jours et 670 km de traversée (820 km parcourus), en 27 étapes. Température minimale : - 27 °C. Altitude maximale atteinte : 2.700 mètres.
Le bureau de Paul-Émile Victor « chez les Eskimos » comme on le disait alors... © DR
Un raid transalpin en traîneau à chiens
1938 : raid transalpin Nice-Chamonix en traîneau à chiens. Il effectue, avec Michel Pérez et le Lieutenant Flotard, une traversée des Alpes en traîneaux à chiens, sur 230 km de Nice à Chamonix, pour démontrer à l'armée française l'utilité de ce moyen de déplacement en montagne.1939 : mission en Laponie norvégienne, finlandaise et suédoise.1939-1940 : adjoint attaché naval de France en Pays scandinaves. Il passe plusieurs mois en Finlande (guerre finno-russe). Après l'armistice de 1940, il tente de rejoindre l'Angleterre et le Général de Gaulle. Mais un séjour forcé au Maroc, puis en Martinique, l’amène en 1941 aux États-Unis, où il s'engage dans l'U.S. Air Force...1942 : brevet de pilote américain. Il devient instructeur à l'école d'entraînement polaire, où il crée les escadrilles Search and Rescue pour l'Alaska, le Canada, et le Groenland, qu’il commande, fin 1944. Il est ensuite parachutiste d'essai à Wright-Patterson Field et termine la guerre comme capitaine.1946 : démobilisé en juillet.1947 : création des Expéditions polaires françaises le 27 février. Près de 150 expéditions ont été organisées : parmi celles-ci, Paul-Émile Victor en a dirigé 17 dans l'Antarctique et 14 au Groenland.
Iceberg en Antarctique. © DR
De l'Antarctique à la Polynésie française
1957 : Antarctique, Année géophysique internationale.1958 : réalise un vieux rêve, arrive à Tahiti pour la première fois.1975 : installation à Bora Bora (Polynésie française).1976 : quitte la direction des Expéditions polaires françaises.1989 : inauguration du Musée polaire Paul-Émile Victor à Prémanon (Jura).1995 : le 7 mars, il nous quitte à Bora Bora.
Paul-Émile Victor dans les années 1980. © DR
Les Établissements polaires français
En 1990, après 40 ans d’activité, voici le bilan des EPF :
65 expéditions ;plus de 3.000 participants (scientifiques et techniciens) ;plus de 450.000 km parcourus en véhicules à chenilles ;plus de 10.000 heures de vol : support aérien ;65 affrètements de navires ; transport de plus de 50.000 tonnes de matériel ;environ 500 monographies scientifiques et un millier d'articles.
Connaissance du monde. © DR
Paul-Émile Victor a été :
le chef de l'Expédition glaciologique internationale au Groenland (EGIG) ;le président du Groupe international de logistique antarctique (le SCAR pour Scientific Committee on Antarctic Research) ;le président de la Commission « Loisirs et sports de plein air » du Haut-Comité des Sports ;le secrétaire général des conférences antarctiques 1955 et 1956 ;le président du Comité antarctique français pour l'Année géophysique internationale (AGI) entre 1956 et 1959.
Paul-Émile Victor et le traité sur l'Antarctique
Il a contribué à préparer la signature à Washington, le 1er décembre 1959, du traité sur l'Antarctique. Ce traité, démilitarisant a été reconduit pour 50 ans en avril 1991 à Madrid, confirmant ainsi l'Antarctique comme une terre destinée exclusivement à la recherche scientifique.
Il était membre du Conseil consultatif et du Conseil scientifique des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
En 1974, il crée le Groupe Paul-Émile Victor pour la défense de l'Homme et de son environnement, avec Alain Bombard, Jacques-Yves Cousteau, Haroun Tazieff auxquels se sont joints, Jacqueline Auriol, le docteur Debat et le professeur Louis Leprince-Ringue.
Comblé d’honneurs et de distinctions prestigieuses, il repart en terre Adélie pour fêter ses 80 ans, et il retourne, la même année, au pôle Nord avec l'expédition Au pôle Nord en ULM, de Hubert de Chevigny et Nicolas Hulot.
Vue satellite de l'Antarctique. © DR
En savoir plus sur Paul-Émile Victor
Le centre polaire Paul-Emile Victor (situé à Prémanon, dans le Jura) est un musée qui permet de retracer les grandes conquêtes historiques des régions polaires, de découvrir la faune du grand Nord, la géographie polaire, les expéditions modernes et beaucoup d'autres facettes polaires...
Voir le site du centre polaire Paul-Émile Victor.

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Paul-Émile Victor

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11/04/2008

Fernand  Magellan

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Fernand Magellan

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11/04/2008

Résumé du parcours scientifique de Olivier Bellier :
Après avoir suivi un cursus « classique » de géologie à l’Université Paris-Sud, à Orsay, Olivier Bellier a fait ses « armes de tectonicien » en Chine et au Pérou, où il a passé respectivement deux et seize mois. Au Pérou, il avait la responsabilité d’un projet de tectonique des failles récentes et sismiques en tant que Volontaire du Service National à l’ORSTOM (aujourd’hui l’IRD, Institut de Recherche pour le Développement). Les résultats de ces travaux ont donné lieu à la rédaction d’une thèse d’Université soutenue en 1989. 
Ensuite, en tant que chercheur au CNES (CDD), il a travaillé, en collaboration avec des chercheurs de l’USGS de Californie (United State Geological Survey), sur une zone de failles actives, à l’Est de la très célébre faille de San Andréas qui découpe, du Nord au Sud, la côte occidentale des Etats-Unis d’Amérique. Ensuite, son parcours l’a conduit à l’IGN (Instiutut Géographique National) où en tant que Chargé de recherche (chercheur en CDD), il a contribué à l’élaboration d’une nouvelle instrumentation aéroportée de géodésie, d’une part, et participé aux missions de géodésie (mesures GPS) issues de la collaboration entre le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et l’IGN. Ceci l’a amené à travailler notamment dans l’Est de l’Afrique (Djibouti, Ethiopie). Il est ensuite rentré au CNRS comme chercheur, où il a travaillé pendant presque dix ans. Son sujet de recherche était l’analyse des failles actives, et son principal chantier, l’Indonésie (Sumatra, Sulawesi). Mais durant cette période il a arpenté de nombreux terrains à la recherche des failles actives et à la poursuite des Tremblements de Terre, en Turquie, en Argentine et au Venezuela… C’est durant cette période qu’il s’est intéressé aux failles et aux séismes en France, et plus particulièrement en Provence. 
Les failles françaises sont un peu moins intéressantes scientifiquement car elles « bougent » moins vites que les grandes failles des zones fortement sismiques évoquées précédemment, et ne produisent par conséquent que peu de séismes. Toutefois, elles peuvent produire des séismes destructeurs tel que celui de Provence en 1909, d’où la portée sociétale de cette étude qui lui « tient à cœur ». C’est en 1999, qu’il a été contacté pour un poste de Professeur à l’Université d’Aix-Marseille. Il est donc aujourd’hui Professeur et il exerce ses fonctions de recherche au CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement en Géosciences de l’Environnement), en essayant d’allier de manière équilibrée les trois fonctions qui définissent ce poste : Administration de la recherche et de l’enseignement et responsabilités collectives, Enseignement et Recherche. C’est en Iran qu’il focalise l’essentiel de son activité de Recherche où les failles sont nombreuses et très actives. Mais il continue bien sûre à travailler sur le risque sismique en Provence.
1 - Principaux thèmes de recherche
Tectonique « vivante » et Risque sismiqueObservations et Modélisation
Confrontation de différentes approches complémentairesTectonique et géomorphologieImagerie satellitaire et géodésie
- Étude des failles actives et évaluation de l'aléa sismiqueÉtudes sur l’évaluation de l'aléa sismique dans plusieurs secteurs soumis à des déformations crustales importantes ou modérées. Objectif : localiser et quantifier les paramètres de la déformation de l'échelle du cycle sismique (100 à 10.000 ans) à l'échelle de la tectonique des plaques (Million d’années).
- Étude des mécanismes de la déformation discontinue (Faille) en domaine de marges actives (subduction/collision) et en domaine à convergence oblique.
- Analyse des processus de la déformation de la croûte et des phénomènes qui leur sont associés (magmatisme, champs de contrainte et de déformation).
- Interprétation et traitement d'image et du signal topographique –Analyse d’images satellitaires et de la topographie numérique (MNT) en vue d’identifier et caractériser les déformations actives de l'écorce terrestre.
- Exemples de zones étudiées :Arc de Sumatra et faille de Sulawesi (Indonésie), domaine de déformation de l’Afrique de l’Est (Djibouti, Etiopie), Bassins Nord chinois, Faille Nord Anatolienne (Turquie), Failles Nord Américaines (Californie, Nevada), Cordillères des Andes (Pérou, Venezuela, Argentine), Failles SE France, Déformation crustale en Iran, 
2 - Formation
• 1982 - DEUG B (option géologie), Université Paris XI, centre Orsay.• 1983 - Licence de géologie, Université Paris XI, centre Orsay.• 1984 - Maîtrise de géologie, Université Paris XI, centre Orsay.• 1985 - D.E.A. de Tectonophysique, Université Paris XI, centre Orsay.• 1989 - Thèse d'Université - Titre «Étude néotectonique de la Cordillère occidentale du Nord Pérou et étude sédimentaire et tectonique du bassin de la Wei He (Chine du Nord). », Université Paris XI, centre Orsay.• 1998 - Habilitation à Diriger des Recherches - Titre « Tectonique active et cassante, champs de contrainte et aléa sismique le long de Grands Systèmes de Décrochements. », Université Paris XI, centre Orsay.
3 - Parcours
1987 - 1989 – Volontaire du Service National à l’ORSTOM (aujourd'hui : Institut de Recherche pour le Développement, IRD) affecté au Pérou (1987-1988), puis Allocataire de recherche ORSTOM (1989).1989- 1991 - Contrat de recherche CNES (Centre National Etudes Spatiales) affectation CNRS (Orsay) et USGS (Menlo Park, Californie, USA).1991-1992 – Chercheur (Chargé de Recherche) à l'Institut Géographique National (IGN) - Contribution à l'élaboration d'une instrumentation Laser aéroportée en vue de la mesure de petites déformations (projet IGN / ELF - SNEAP); Participation aux programmes de Géodésie (projets : Afar, Sumatra...).1992- 2000 – Chercheur (Chargé de Recherche) au CNRS Affectation à l'équipe CNRS d'Orsay.Depuis Septembre 2000 - Professeur des Universités à l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille.
4 - Principales responsabilités :
- Président du Département des Sciences de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille - Ce Département réunit les disciplines suivantes : Géosciences de l’Environnement, Chimie Analytique, Génie des procédés, Biologie des populations et écologie. 
- Membre du Conseil de Direction du CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement en Géosciences de l’Environnement).
- Membre du Conseil de Direction (Conseil d’URF) de la Faculté des Sciences et Technique de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille.
- Responsable de l’Equipe « Morphogenèse et Risques Naturels » du CEREGE.
- Membre du Conseil Scientifique de la Réserve Naturelle Géologique de Haute Provence.
- Expert au Comité de Pilotage du projet de Service Public NEOPAL mis en place par le MEDD (Ministère de l’Ecologie et Développement Durable).
- Membre élu du Comité et du Conseil d'Administration (1998-2004) du CNFG (Comité National Français de Géologie - sous tutelle de l'Académie des Sciences) et au bureau (Secrétaire adjoint (2001-2004).
- Président du Comité Lithosphère France – comité national français de ILP (International Lithosphere Program /IUGG et IUGS) (1999-2004).
5 - Publications
Auteur de pllus de 80 articles scientifiques publiés dans des revues françaises et internationales.Participation à plus de 200 Colloques et Symposiums Scientifiques.
Vulgarisation et contacts avec les média
a) Articles de vulgarisation
« La faille des Cévennes est – elle active ? » Réponse à article de La Recherche, 1998, n°5315, p.7.« Enquête sur le globe : datation et télédétection à l'appui. » Plein Sud, Spécial Recherche, 1999, 18-25.« Les séismes en France : mythe ou risque réel? » Orsay infos, 2000, n°53, 7-11.« Quantification de la déformation de l’échelle du cycle sismique à l’échelle de la tectonique des plaques ; utilisation des nucléides cosmogéniques produits in situ » Géochronique, 2000, n°75, p. 12.« SUMATRA, les dessous du tsunami » ERUPTION, Objectif volcans, 2004, n°6, p.41-44.
b) Audiovisuel, média
- Participation au tournage d’un reportage télévision pour l’émission « Des racines et des ailes » (France 3) sur les tremblements de terre. Titre : « La Terre sous surveillance ». - Interviews sur le risque sismique sur la région PACA Interview du 26 Février 2004. Emission de Radio Vitamine Toulon. Emission de Radio Mistrale, Manosque. - Participation à émission de télévision, France 3, Emission « La Belle Bleue » (France 3- Méditerranée) sur les séismes en Méditerranée et les Tsunamis, Le Samedi 11 Février 2006.
c) Presse
Zoom sur… Olivier Bellier enseignant-chercheur à l’Université d’Aix-Marseille III – Quel risque sismique en Provence ? Energie Sud, suplément de « La Marseillaise », Samedi 27 Mars 2003.Bellier 0. « Enseigner tout en cherchant des fonds » - entretien recueilli Isabelle Caillau, La Provence du 3 Février 2004.Bellier 0. « La recherche fondamentale est menacée» - entretien recueilli Julien Danielides, La Provence du 16 Février 2004.Article d’Hervé Vaudoit – La Provence 25 Février 2004. «Provence, Alpes et Côte d’Azur sous la menace permanente d’une secousse de forte intensité» suite au séisme à Besançon du 24 Février 2004.Article d’Hervé Vaudoit – La Provence 6 Janvier 2005. «Un séisme majeur sur l’Île de Sumatra demain ou dans 10.000 ans».Article de Chloée Alexandre – La Provence 13 Janvier 2005. «Pas de Raz-de-marée prévu en Provence».Dossier de Sylvie Ariés et Hervé Vaudoit « La Provence menacée par un fort séisme ». La Provence 16 Janvier 2005.Article d’Hervé Vaudoit – La Provence 29 Mars 2005. «Un important séisme frappe de nouveau l’Indonésie»- encart : L’expert – Olivier Bellier, Géophysicien « D’énormes quantités d’énergie s’étaient accumulées là-bas Article de presse, « Le Régional », n°4574 du 26 Janvier au 1er Février 2006. « Séismes en Salsonais : sommes-nous prêts ? La terre tremblera-t-elle de nouveau ? » participation au Dossier de presse réalisé par Th. Féraud.Article dans « La Provence », n°3105, Dimanche 11 Décembre 2005, « Retour sur le Tremblement de Terre de 1909 » article de Julien Daniélidés.Article dans « Le Monde », n°18920, Mercredi 23 Novembre 2005, « Théâtre d’un séisme meurtrier en 1909, la Provence est sous surveillance» Dossier « Environnement et Sciences » de Christiane Galus.Article dans « Métro », Marseille, 28 Novembre 2005, « La Provence surveille ses failles» Dossier de C.M.
d) Présentation de conférences de vulgarisation
Quatre à cinq conférences de vulgarisation par an depuis 2000 – exemples de titres :
« Le risque sismique ».« De la tectonique des plaques à la tectonique active provençale ».« Les tremblements de Terre : de la tectonique des plaques au risque sismique en Provence. »« Pourquoi le Terre Tremble-t-elle en Provence ? « La faille de la Moyenne Durance et le risque sismique en Provence. »« La sismicité en Provence »« Le risque sismique en Provence. »« Juste sous nos pieds, histoire géologique et risques naturels en Provence occidentale. « Tremblements de terre : quel risque sismique en Provence ? » 
e) Autres activités de vulgarisation
Participation au projet pédagogique « EduSismo » - projet pédagogique, soutenu par le Rectorat d’Aix-Marseille, qui a pour objectif d’implanter des stations sismologiques dans certains collèges. Ces stations servent de support pédagogique pour l’enseignement des Sciences de la Terre, la compréhension de la tectonique des plaques et le sensibilisation au risque sismique. 
- Organisation et présentation d’excursions scientifiques (auditoire : chercheurs) ou pédagogique (auditoire : professeurs de collèges ou de Lycées) autour de la « Tectonique et du risque sismique en Provence »
- Co-organisation avec le Professeur Xavier Le Pichon (membre de l’Accadémie des Sciences et Professeur de la Chaire de Géodynamique du Collège de France) des « Cours-séminaires » (tout public, entrée libre) de la Chaire de « Géodynamique » du Collège de France à Aix en Provence depuis 2004.
2004 - « La déformation active du Sud-Est de la France. » - http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2004.html
2005 - « Ouverture de la Méditerranée occidentale et épisode messinien : implication pour la tectonique du Sud de la France » - http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2005.html
2006 – « Risque Tsunamis en Méditerranée occidentale» - http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2006.html.
2007 – « Tectonique récente en Provence : rôle des couches ductiles et de la gravité » – programme détaillé : http://www.cdf.u-3mrs.fr/~lepichon/cours2007.html.

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Géologie

Olivier Bellier

personnalité

25/09/2007

1 - CURSUS & grades universitaires
Etudes Université de LilleDoctorat trois. Cyc., Lille, 1975 ; Assistant délégué, Univ. Lille, 1975-76Post doc à la Scripps Institution of Oeceanography, UCSD, Californie 1976-1977Chercheur CNRS, Lille, 1977-82Docteur d'Etat, Lille 1982 Chercheur CNRS, Paris, 1982-95Professeur Muséum, 1995 (directeur du laboratoire de Géologie 1996-2001)
2 - DISTINCTIONS
1983 - American Assoc. of Petroleum Geologists 1er prix (Dallas) pour "Preservation of radiolarians in geological sequences"1984 - CNRS médaille de bronze (s.20)1986 - Médaille Lénine, de l’Institut de Recherche de Vladivostok.1993 - Prix Fontannes de la Société géologique de France1997 - Élu membre correspondant de l’Académie Européenne des Sciences des Arts et des Lettres 1998 - Prix Bertrand-Deflandre-Cuvillier de l’Académie des Sciences2002 - Médaille d’or de la municipalité d’Esnes2013 - Société de géographie, Prix Eysséric pour le livre « Temps de la Terre, temps de l'Homme » chez Albin Michel 2013 - Académie des Sciences, Prix Lutaud 2016 - Académie française, Grand prix de littérature pour le livre "Biodiversité de crise en crise" chez Albin Michel.
Dès son entrée au CNRS il créé un groupe rassemblant les radiolaristes européens (Eurorad, 1978) et publiant une journal de liaison. Ce groupe s’est ensuite étendu à l’ensemble de la communauté mondiale des spécialistes de radiolaires (InterRad, 1985). Il a animé ce groupe seul jusque 1991. Aujourd’hui InterRad se réunit tous les trois ans et comporte un bureau de plusieurs membres, son bulletin est intitulé Radiolaria. 
Il a participé à différentes associations professionnelles, dont la Société géologique de France (SGF) dont il a été secrétaire puis vice présidend de 1983 à 1988. Il en a été de nouveau le vice président en 2000-2002, puis président 2002-2004 et président honoraire de 2004-2006.
IL est Membre de la Conférence Permanente du Patrimoine géologique et de la Commission Nationale du Patrimoine Souterrain (Ministère en charge de l’environnement depuis 1998.)
Il est en outre Membre du Comité national de l’UNESCO pour les programmes géologiques, Responsable de l’Inventaire national du Patrimoine géologique (MEDD et MNHN), Responsable de l'Action Structurelle du Muséum. Il a été membre du jury de l’Agrégation et du CAPES des Sciences de la Vie te de la Terre. Il est Président de la Commission internationale Geoheritage de l'IUGS/UNESCO (2011-), Membre du comité français du l'UICN (2012-) pour le Patrimoine Mondial, Membre de la Commission Mondiale des Aires protégées (WCPA), Membre de l'Académie Européenne des sciences, des Arts et des Lettres …
Conférence à l'Académie des Sciences
Il a exercé des fonctions auprès de plusieurs revues spécialisées : Géobios, Géochronique, Palevol (Académie des sciences), Revue de Micropaléontologie.
Il a dirigé 4 collections de livres : « Enseigner les sciences de la Terre », coedit SGF-Vuibert ; « inTERREactions », coedit SGF-Vuibert ; et dirige encore 4 collections « Patrimoine géologique, les stratotypes », coedit MNHN-Biotope ; « Balades géologiques en ville » MNHN & SGF, « Géosphères » coedit. EDP/SGF et « Terre à portée de main », Co-editEDP/MNHN...
Il est l’auteur de près de 200 publications scientifique, dont plus de la moitié dans des revues internationales (renvoi annexe 1), d’une vingtaine de chapitres dans des livres, et auteur d’une dizaine de livres. 
3 - Livres
Cliquez pour acheter le livre De Wever P. (2016).- Merveilleux microfossiles 2016, Biotope/M NHN, 256 pages
Cliquez pour acheter le livre La Biodiversité de crise en crise, Patrick De Wever et Bruno David, (2015). Albin-Michel, 304 pages. Grand prix littéraire de l’Académie française, 2016 
Cliquez pour acheter le livre Le beau livre de la Terre, Patrick De Wever, (2014). Dunod., 420 pages.
Cliquez pour acheter le livrePatrick De Wever, (2012). Temps de la Terre, temps de l'Homme Albin-Michel, 240 pages.Prix Esseyric de la Société de géographie , 2013 
Cliquez pour acheter le livreDE WEVER P., DAVID B., NERAUDEAU D. (2010) Paléobiosphère, regards croisés des sciences de la vie et de la Terre, Vuibert, 796 p.
Edition d'ouvrages 
- AUBOURG C., DANIEL J-Y., DE WEVER P. (2000) Problèmes résolus des sciences de la terre et de l’Univers, Vuibert, 360p.- AVOUAC J.-Ph. & DE WEVER P. (2002) – Himalaya – Tibet. Le choc des continents. Co-éd. CNRS-MNHN, 192p.- DE WEVER P., DUMITRICA P., CAULET J.P., NIGRINI C. et CARIDROIT M. (2001) - Radiolarians in the sedimentary record. Gordon & Breach Science Publ., 533 p. - DE WEVER P. (2002) – Le temps mesuré par les sciences, l'homme à l'échelle géologique. Vuibert-MNHN Ed., 130 p.- DE WEVER et al. (2003) – Le volcanisme, cause de mort & source de vie. Vuibert/MNHN Ed., 344 p. - DE WEVER P., GUIRAUD M. & CORNEE (2004). Des collections en sciences de la Terre, pour quoi faire ? OCIM,-MNHN, 165p.- DE WEVER P., LABROUSSE L., RAYLMOND D., SCHAAF A. (2006).- La mesure du temps dans l’histoire de la Terre. SGF/Vuibert, 132 pages- DE WEVER P., LENECEHT Y.& CORNEE A. (2006).- Vade Mecum pour l’inventaire du patrimoine géologique. SGF, mémé HS n°12, 161 pages
Intervention dans les médias (journalistes, journaux, radio, télévision, films): 
- Réponse aux sollicitations des différents médias pour des compléments d’informations de journalistes bien entendu (Le Monde, Libération, La Recherche, Pour la Science, Euréka, Sc.&Vie Junior, Cosinus, Okapi, …) mais aussi pour des émissions complètes: - Passe Montagne (février 2003) diffusion Pays Alpin, Sud-ouest , M-Central - Radio Méditerranée Internationale "Magasine de la Terre » 9 sept. 2004, 47 mn sur la « Biodiversité au cours du temps » (www.Medi1.com), - France-Culture, 20 janvier 2005, 09h00-10h00 émission « Continent Science » de Stépahne Deligeorges sur « relation biodiversité-volcanisme » - France Inter, 26 juillet 2005, 11h00-12h00 émission « Tout s’explique » de Denis Cheissoux- France Inter, 30 avril 2007, émission « Osmose » Inventaire du Patrimoine géologqiue - France Inter, 16 août 2007 11h00-12h00 émission « Tout s’explique » fabienne Chauvière Participation à des émissions de télévision (Ushaïa, 2004) ou tournage de films pour la télévision : - « Les dessous de la Terre », dans la série « Bonjour l’ancêtre » de Francis Duranthon, consacré aux collections de Géologie, 52 mn, diffusé sur FR3 et la Cinq, en 2002 et 2003 - « Le bal des espèces » de Caroline Philibert, la Cinq, le 22 février 2001 Film 52 mn, consacré à l’évolution- « Préhistoire en Afrique du Nord » documentaire pour la TV algérienne, de Saad ATEK (intervention pour resituer le temps de la géologie d’Afrique du Nord. (Films tournés, en montage)- « Tikjda, la caravane du savoir » film de Mounia MEDDOUR, 2005 (Films tournés, en montage, 2006 ?)- « la carte géologique » film de Mikael Beckary, pour les musées (Film et CD PHOTO)- Histoire géologique de la France » Direct 8, 25 mai
Débats publics, tels des Bar des Sciences (Salon du livre, Le Père tranquille …) ou à la Maison de la Science à Sainte Savine, à Lille, Bordeaux, Paris …
Expositions :
- « Les âges de la Terre » (01.07.1999 – 28.02.2000)- « Diamants » (10.03.2001 – 29.07.2001)- « Himalaya-Tibet » (18.12.2002 – 03.11.2003) (Psdt Cons Scientif.)- « Volcans tueurs », St Pierre (03.05.2002-28.09.2002), puis Paris (16.11.2002 -12.05.2003)- « D’Orbigny », voyageur naturaliste » (18.04.2002 – 30.06.2002) - « le stratotype des naturalistes » Ormoy-la-Rivière, 2007 Il est aujourd’hui responsable de l’inventaire national du patrimoine géologique et donne des conférences, en France surtout, concernant le Temps, la biodiversité du passé, les crises de la biodiversités, géologie et vin , patrimoine géologique, la micropaléontologie etc.

Planète

Géologie

Patrick De Wever

personnalité

12/09/2007

Je suis née à Angers en 1934. J’ai mené mes études scientifiques un peu en dilettante avec l’idée de rentrer aux Beaux Arts et de faire de l’architecture. Sous la pression familiale, (en province, à cette époque, ce style d’études n’était pas bien vu) j’y renonce. A Nantes, Angers puis Paris, je poursuis mes études jusqu’à la licence de Mathématiques, mais je suis plus intéressée par la Physique et notamment par l’optique quantique grâce aux cours d’Alfred Kastler et de Jean Brossel. C’est ainsi que sur leurs conseils je rentre en Octobre 1958 dans un laboratoire en création à l‘Ecole Normale Supérieure, le Service d’Aéronomie qui allait être le premier laboratoire de recherche spatiale en France. C’était, faut-il le rappeler, l’année du lancement du premier satellite SPOUTNIK! Et ce fut le début d’une aventure. Six mois plus tard, je suis sur le terrain au Sahara pour participer aux premières campagnes de tirs de fusées françaises. Cette vie de terrain s’est poursuivie pendant des années sur de nombreux champs de tirs partout dans le monde. Malgré cette vie assez agitée, je me suis mariée (à un physicien) et nous avons eu un fils qui nous a souvent accompagnés sur le terrain et dans les observatoires où nous étions en mission.
Mon premier objectif en 1958 a été de préparer une thèse qui a porté sur la mesure de température de la haute atmosphère sous la direction du Professeur Jacques Blamont et je deviens en 1965 docteur ès sciences physiques. Rentrée au CNRS comme stagiaire de recherche en 1959, j’y ai fait toute ma carrière en passant par tous les échelons jusqu’à devenir Directeur de recherche émérite à partir de 2000. Cette continuité dans le même établissement ne se traduit en rien par une monotonie dans les sujets que j’ai abordés au cours de ma carrière, ni sur les moyens que j’ai utilisés pour les mener à bien. De l’étude la très haute atmosphère (vers 500 km d’altitude) je descends progressivement en altitude jusqu'à m’intéresser à la stratosphère pendant les années critiques de la destruction de l’ozone stratosphérique par Concorde puis par les fameux CFC et plus récemment jusqu’au niveau du sol, puisque je m’ intéresse maintenant aux problèmes de climat. Les moyens utilisés pour mes études expérimentales ont ceci en commun qu’ils ont tous utilisé des méthodes optiques, que ce soit en fusée, en ballon, en satellite ou à partir du sol. Une des grandes percées instrumentales à laquelle j’ai beaucoup contribué à été le développement de sondage de l’atmosphère par laser, technique appelée maintenant le LIDAR. Ma chance a été d’être parmi les pionniers, aussi bien pour participer au début de la recherche spatiale que plus tard pour développer cette nouvelle technologie LIDAR.
Evidemment en 50 ans de carrière, la façon de travailler évolue. Depuis déjà une vingtaine d’années je passe plus de temps en réunions de comités que dans le laboratoire et je suis plus jamais sur le terrain. Chaque époque a ses charmes. Un grand virage s’est produit quand je me suis engagée dans les grands programmes internationaux sur le changement climatique en 1986 et quand, quelques années plus tard, j’ai créé une nouvelle composante de ce programme sur le rôle de la stratosphère dans le climat. J’y ai consacré une quinzaine d’années dont 12 à le diriger, avec plaisir. Actuellement ce qui m’intéresse au premier plan c’est l’impact des changements climatiques sur la société, ce qui se manifeste par mon intérêt pour le problème de l’énergie. Il me reste quand même un peu de temps pour me consacrer à ma passion non satisfaite pour l’art et je me suis enfin mise à la sculpture et ceci avec un certain plaisir.
Travaux scientifiques
Les travaux de Marie-Lise Chanin peuvent être décrits sous les rubriques suivantes :
1) Étude de la structure de la haute atmosphère (100-500 km). C’est à la mesure de la température de la haute atmosphère que Marie-Lise Chanin a consacré son travail de thèse sous la direction de Jacques Blamont. Elle a utilisé la résonance optique d’atomes alcalins émis dans l’atmosphère par fusées et ses mesures effectuées à différentes latitudes ont fourni une description thermique de l’atmosphère jusqu’à 500 km, qui a permis d’améliorer les modèles empiriques utilisés jusqu’alors et de mettre en évidence l’influence de l’activité solaire et des précipitations de particules 
2) Développement des méthodes de sondage de l'atmosphère par laser ou lidar. Marie-Lise Chanin a développé une méthode de mesure de la température dans la région de 10 à 100 km qui n’avait pu être sondée par fusées, en utilisant des lidars Rayleigh et Raman. Puis elle a imaginé une technique originale pour mesurer la composante horizontale du vent. Un brevet et des licences ont été déposés au CNRS. Ces méthodes, utilisées de façon opérationnelle à l’Observatoire de Haute Provence, ont été adoptées par le Réseau international de surveillance de l’atmosphère. Elle a été co-responsable du premier lidar embarqué sur un vol de longue durée à bord de la MIR, l’instrument ALISSA.
3) Étude de la variabilité spatio-temporelle de l'atmosphère par lidar et son interprétation
Le sondage de l’atmosphère par le lidar Rayleigh a mis en évidence une grande variabilité à différentes échelles de temps et d’espace qui a permis d’étudier les ondes planétaires, les échauffements stratosphériques, les ondes de gravité, les marées et, lorsque la base de données a été suffisante, la variation décennale de la température atmosphérique et l’influence de l'activité solaire. 
4) Rôle de la stratosphère sur le climat et influence de la flotte aérienne sur l’environnement
Au milieu des années 1980, Marie-Lise Chanin s’est engagée dans les programmes internationaux. Elle a initié et co-dirigé un projet dédié à l’étude du rôle de la stratosphère sur le climat au sein du Programme mondial de recherche sur le climat. Son engagement dans la science du changement global se poursuit au sein de l’ICSU et dans le Programme de l’OMM-PNUE sur l’état de la couche d’ozone.
Distinctions :
Marie-Lise Chanin est Membre Correspondant de l'Académie des SciencesMarie-Lise Chanin est Membre Fondateur de l'Academia Europaea (1988),Membre de l'Académie Internationale d'Astronautique (1990), de l’Académie nationale de l’air et de l’espace (1998), de l’Académie des Technologies (2000).Marie-Lise Chanin a reçu la Médaille d’argent du CNRS (1983)
Prix
1966 - Prix des Laboratoires de l'Académie des sciences 1974 - Prix Intercosmos de l'Académie des sciences de l'URSS 1988 - Prix Deslandres de l'Académie des sciences 1991 - Prix Science et Défense 1999 - Médaille de vermeil de l’Académie nationale de l’air et de l’espace 2000 - Prix de l’ICLAS “Lifetime Achievement Award” dans le domaine Lidar 2003 - Prix International Norbert Gerbier - MUMM de l'OMM 2006 - Prix de l'Académie Internationale d'Astronautique2006 - NASA Group Achievement Award to UARS Team
Positions récentes et actuelles
- Présidente du Comité national français de géodésie et de géophysique (1986-1990),- Membre du Comité scientifique de la recherche et de la technologie (CSRT) (1987-1991),- Membre du Conseil scientifique de la défense (1986-1994), - Membre du Comité Scientifique du Programme International Géosphère Biosphère (1987-1993), - Présidente du Comité national français sur le changement global (1996-2002),- Co-présidente du Programme international SPARC/WCRP (1992-2001), - Directeur du Bureau international de SPARC (1992-2004).- Membre (1994-1997), puis co-Présidente (1997-2004) du Comité scientifique Concordia.- Membre de l’European Space Science Committee de l’ESF (1998-2002), - Membre du Bureau exécutif de l'ICSU (2002-2005), - Présidente du Comité du programme scientifique de COSPAR 2004 (2002-2004), - Membre du Groupe de stratégie de l'environnement de l’EASAC (2003-2005)Présidente du COFUSI (Comité Français des Unions Scientifiques Internationales) de l’Académie des Sciences depuis 2003), - Membre du Conseil consultatif conjoint franco-japonais. (depuis 2004), - Membre du Conseil supérieur de la météorologie (depuis 2005), - Membre du Comité scientifique du programme OMM-PNUE sur l'état de l'ozone (2005-06), 
- Membre de la Commission Française pour l'UNESCO (depuis 2002).- Membre du Conseil d’Administration de l’Institut Océanographique de la Fondation Albert 1er de Monaco (depuis 2006).- Représentant de la France à l’ICSU (depuis 2007)- Membre du Premier Comité Editorial de SAPIENS (depuis 2007)

Sciences

Physique

Marie-Lise Chanin

personnalité

11/09/2007

Né en 1968, il a effectué des études de biologie à Neuchâtel, en Suisse, puis une thèse en paléontologie à l’Université Paris VI (1997) sur des poissons fossiles du Crétacé du Maroc et sur l’évolution des faunes de poissons du Jurassique supérieur au Paléocène. Il effectua ensuite un post-doc au musée des dinosaures à Espéraza, en France, puis enseigna à l’Université de Mahasarakham en Thaïlande, et poursuivit par un second post-doc au Natural History Museum à Londres. Il collabora à différents projets, comme par exemple les recherches paléontologiques menées sur le tracé d’une autoroute dans le Jura suisse. Depuis 2006, il travaille au Muséum de Genève où il gère les collections de géologie et de paléontologie, participe à la création d’expositions temporaires et permanentes et poursuit sa recherche.
Sa spécialité est l’étude des poissons, essentiellement les poissons osseux, depuis le Jurassique jusqu’au Paléogène. Ce projet comprend toutes les étapes de la recherche en paléontologie, depuis la fouille sur le terrain ou dans des collections, la description de l’ostéologie, l’analyse des relations phylogénétiques et finalement des travaux plus synthétiques portant sur les implications paléogéographiques ou paléoécologiques que l’on peut tirer des faunes fossiles. Il s’est notamment intéressé aux conséquences des événements de la limite Crétacé/Paléogène sur les poissons et à la radiation évolutive des actinoptérygiens au milieu du Crétacé. Il travaille depuis plusieurs années sur des gisements du Mésozoïque de Thaïlande.
Il a publié une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques et divers articles de vulgarisations.

Planète

Paléontologie

Lionel Cavin

personnalité

06/09/2007

1 - Parcours Professionnel
- Doctorat de Spécialité (Sédimentologie), Marseille, 1968. Titre : Recherches de Géologie Marine et Littorale dans l'archipel de Madère (Océan Atlantique).
- Doctorat d'Etat Es-Sciences Naturelles, Marseille, 1978. Titre : Recherches géologiques sur les complexes récifaux de l'Archipel des Mascareignes (Océan Indien Occidental).
- 1967-1971 : Assistant au Centre Universitaire de la Réunion (DOM).
-1971-1987 : Maître-Assistant, puis Maître de Conférence à l'Université de la Réunion.
- 1987-1989 : Professeur à l'Université de la Réunion.
- 1987 - Nommé Expert auprès de l'United Nation Environmental Program (UNEP)
- Depuis Septembre 1989, Professeur à l'Université de Provence.
-1992-1995 : Directeur-Adjoint de l'Unité de Recherche Associée au CNRS 1208 « Dynamique des Plates-Formes Carbonatées » , Université de Provence.
- 1994- 1997- Coordinateur Général du Projet TESTREEF (Temporal and Spatial variability of Western Indian Ocean Reefs : Climatic and Environmental Record), Programme « Environnement » de la Communauté Européenne. 
- 1996- 2003 : Directeur de l'Unité Mixte de Recherche-CNRS 6019 « Dynamique des Récifs et des Plates-Formes Carbonatées », Université de Provence.
- 1996 - 1999 : Directeur de l'Ecole Doctorale « Sciences de l'Environnement » (Universités d'Aix- Marseille et du Var).
- 2001- 2004 : Membre élu au Comité Exécutif de la Société Internationale d'Etude des Récifs (International Society for Reef Studies).
- 2000-2006: Directeur du Département des Sciences de la Terre et de l'Environnement de l'Homme, Université de Provence.
- Actuellement, Professeur de Classe Exceptionnelle, Membre de l'Unité de Recherche-CNRS 2761 « Géologie des Systèmes Carbonatés », Université de Provence.
2 - Distinctions honorifiques.
- Officier des Palmes Académiques (1997)
- Lauréat du Prix Scientifique « Edmond Albius », Conseil Général de la Réunion(1985
3 - Bibliographie succinte
- H.DALMASSO, L. MONTAGGIONI, D. BOSENCE, M. FLOQUET, - 2001. Numerical modelling of carbonate platforms and reefs : approaches and opportunities. Energy, Exploration and Exploitation, 19 (4) : 315-345.
- C.J.R. BRAITHWAITE, H.DALMASSO, M.A. GILMOUR. D.D.HARKNESS, G.M.HENDERSON , R.L.F. KAY., D.KROON , L. MONTAGGIONI., P.A.WILSON - 2004- The Great Barrier Reef : the chronological record from a new borehole. Journal of Sedimentary Research, 74 : 298-310.
- G.CAMOIN, L.F.MONTAGGIONI, C.R.J.BRAITHWAITE- 2004 – Late glacial to post-glacial sea levels in the Western Indian Ocean. Marine Geology, 206 : 119-146.
- L. MONTAGGIONI – 2005- History of Indo-Pacific coral reef systems since the last glaciation : development patterns and controlling factors. Earth-Science Reviews, 71 : 1-75.
- L.MONTAGGIONI, F. LE CORNEC, Th.CORREGE, G.CABIOCH – 2006 – Coral Barium/Calcium record of mid-Holocene upwelling activity in New-Caledonia, South-west Pacific Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 237, 2-4 : 436-455

- L.MONTAGGIONI. Coraux et Récifs, Archives du Climat. Editions Vuibert, Paris

Planète

Géologie

Lucien Montaggioni

personnalité

12/06/2007

• Né à la Ferté-Saint-Aubin en Sologne, Jean-Michel Lebigre a fait ses études universitaires à Bordeaux qu'il a quitté en 1971 pour partir enseigner au Lycée Descartes de Phnom Penh, en pleine guerre. • Après de nombreuses années passées dans les régions tropicales (successivement Haïti, Zaïre, Gabon, Madagascar), il est revenu en 1991 pour occuper un poste de professeur de géographie à l'université Michel de Montaigne – Bordeaux 3 après avoir soutenu une thèse de doctorat d'Etat. • Il s'est consacré à l'étude de l'environnement tropical, et plus particulièrement à celle des mangroves depuis 1980 ; à l'époque, il enseignait à l'université du Gabon à Libreville, avant de partir en poste à Madagascar dans la petite ville universitaire de Tuléar (Toliara) au bord du Canal de Mozambique. • En 1999, désireux de se rapprocher de son terrain, il quitte de nouveau Bordeaux pour l'université de la Nouvelle-Calédonie, à Nouméa dans l'océan Pacifique, où il se trouve encore à l'heure actuelle, gardant des liens solides avec son établissement d'origine. • En collaboration avec des chercheurs de l'Institut Agronomique néo-Calédonien, il a la responsabilité du seul master professionnel du monde francophone océanien ; celui-ci est consacré au « développement territorial et à l'aménagement du territoire » appliqués au Pacifique.• Vice-président du CA, il est actuellement chargé de la formation continue dans cette université. Ces fonctions administratives ne l'empêchent pas de participer avec enthousiasme à la vie associative locale.

Planète

Terre

Jean-Michel Lebigre

personnalité

07/06/2007

Je suis né dans les Pyrénées ariégeoises (Tarascon), où les paysages géologiques ont rapidement attiré mon attention. Mon approche naturaliste et ma passion pour l'exploration viennent probablement de la spéléologie, que j'ai pratiquée dés mon adolescence dans les massifs calcaires du Haut Sabarthez. Après un baccalauréat C au Lycée de Foix, j'ai intégré l'Université Paul Sabatier de Toulouse pour des études de géologie. En 1988, j'en sortais avec un doctorat en Sciences de la Terre qui m'a permis de me spécialiser dans l'étude des chaînes de montagne et des bassins sédimentaires. Deux semaines après ma soutenance de thèse, j'arrivais dans le bassin amazonien, à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, où j'ai fait mes premières armes en tant que Coopérant du Service National à l'ORSTOM (actuellement IRD). J'y ai appris la recherche en coopération, probablement ce qui peut arriver de mieux à un géologue. Depuis cette époque, je suis chercheur à l'IRD et je travaille sur la géologie des Andes de Bolivie, du Pérou et d'Equateur, et bien sûr sur le bassin amazonien. Mes activités de recherche, fondamentale et appliquée, se déroulent dans le cadre d'accords de coopération entre l'IRD et des organismes d'état chargés de gérer l'exploration et l'exploitation de leur sous-sol. Actuellement, je dirige plusieurs projets au Pérou dans le cadre d'une convention de coopération scientifique et technique entre l'IRD et Perupetro. Je me situe donc à la frontière entre l'exploration scientifique et pétrolière. Je considère qu'une meilleure connaissance géologique du bassin amazonien permet de rationaliser l'exploitation de ses ressources non renouvelables, et d'une certaine façon de mieux protéger son environnement. J'ai la chance de pratiquer une géologie, où recherches fondamentales et appliquées sont complémentaires et tout aussi passionnantes.
J'aime travailler en équipe pluridisciplinaire. Les confrontations de résultats provenant de diverses disciplines amènent de nouvelles idées et conduisent à des axes de recherche passionnants. Le contrôle géologique de l'évolution de la biodiversité amazonienne en est un. Depuis quelques années, une de mes activités consiste à développer cet axe de recherche, en collaboration avec des chercheurs de Toulouse (LMTG). Nous associons géologues, paléontologues et biologistes français et péruviens dans des programmes de recherche IRD et CNRS (ECLIPSE II, DyETI), avec l'appui de quelques partenaires industriels. J'organise des expéditions en Amazonie péruvienne, dans des régions souvent difficiles d'accès, où affleurent et sont préservés les témoins de l'exceptionnelle biodiversité miocène. Les collectes de données sont fructueuses et n'arrêtent pas de nous étonner...
Mes résultats sont publiés sous forme d'articles dans des revues spécialisées internationales, de communications à des congrès, d'ouvrages collectifs et de rapports. J'essaie aussi de faire partager ces résultats au grand public, au travers de conférences, de participation à des documentaires (« A la recherche de la mer disparue », http://www.ird.fr/fr/actualites/dossiers/napo/film.htm) et d'articles de vulgarisation.

Planète

Géologie

Patrice Baby

personnalité

31/12/2006

Gilbert Féraud est Directeur de Recherche au CNRS dans le laboratoire Géosciences Azur, à l'Université de Nice – Sophia Antipolis.
Son parcours d'étudiant en géologie puis en géochimie, l'a mené successivement à Marseille, Nice, Grenoble et Paris où il y a découvert la géochimie. Alors étudiant, il a signé sa première publication scientifique en 1971 avec son ami Maurice Krafft, sur la réalisation d'une carte des températures du sol dans le cratère de Vulcano en Italie du Sud.
Il a commencé sa carrière scientifique statutaire en 1974 au laboratoire de Géochimie et Cosmochimie de Claude Allègre à Paris, où il a soutenu sa thèse de 3ème cycle sur la datation du volcanisme de l'archipel des Açores, d'âge alors largement inconnu. Il a ensuite crée le laboratoire de datation de Nice, où il a soutenu sa thèse d'Etat en 1981, sur l'utilisation de réseaux de filons magmatiques comme marqueurs de contraintes dans la croûte terrestre. Alors enseignant en géologie et géochimie à l'Université de Nice – Sophia Antipolis, il a été recruté au CNRS en 1981, en tant que Chargé de Recherche et est devenu Directeur de Recherche en 1989. 
A la suite d'un séjour de 9 mois dans le laboratoire du Professeur Derek York, au Département de Physique de Toronto au Canada en 1982, il a importé, pour la première fois en France, la technique de datation par la méthode potassium-argon sur monocristal, en utilisant un laser continu. Cette technique est maintenant utilisée dans la plupart des laboratoires de géochronologie potassium-argon dans le monde.
Il a toujours visé à pousser le plus loin possible les possibilités de cette technique de datation, soit en datant des roches de plus en plus jeunes, en particulier dans le domaine de l'archéologie, soit en améliorant la précision des mesures d'âge, soit encore en s'intéressant à des minéraux inhabituellement utilisés pour la datation. 
Quelques-uns des résultats obtenus.
En 1988, il a daté avec son collègue Henri Maluski, de Montpellier, le puissant volcanisme des trapps du Deccan, en Inde, à 65 millions d'années, montrant ainsi que ce volcanisme était un candidat sérieux pour expliquer le bouleversement biologique de la limite Crétacé/ Tertiaire, qui a vu la disparition des dinosaures, ammonites et nombreuses autres espèces animales et végétales. 
Vers 1993, il a montré que l'on pouvait dater de manière précise les gîtes minéraux, et en collaboration avec Alain Cheilletz, de Nancy, il a daté, par exemple, des émeraudes de Colombie et du Brésil, 
En 1999, dans le cadre d'un programme de coopération avec le Chili, il a montré, grâce à une méthodologie nouvelle, que l'on pouvait dater avec précision sur les mêmes roches volcaniques, à la fois la mise en place de ces coulées et des phénomènes d'altération ultérieure qui ont fortement affecté ces roches, ceci grâce à l'utilisation du laser.
En archéologie, il a directement daté en 2002 le site de Dmanisi, en Géorgie, à 1,8 millions d'années, ce qui en fait le gisement préhistorique le plus ancien d'Europe, et qui témoigne de l'arrivée de l'Homme en Europe dès cette époque.
Mais une grande partie de ses recherches a été consacrée à la datation précise des grandes provinces magmatiques du monde, comme le Parana au Brésil, le Karoo en Afrique du Sud, l'Ethiopie, l'Atlantique Central sur le bord occidental de l'Afrique, et l'Atlantique nord au Groënland.
Ses recherches sont maintenant tournées vers l'environnement.
Quelques références bibliographiques
-- KRAFFT M. ET FERAUD G., (1971). Réalisation d'une carte des températures dans l'infrarouge du sol du cratère de Vulcano (îles éoliennes, Italie). C.R. Acad. Sc. Paris, 272, D, 207-210. -- FÉRAUD G., YORK D., HALL C.M., GOREN N., SCHWARCZ H.P. (1983). - 40 Ar/ 39 Ar age limit for an Acheulian site in Israel. Nature, 304, 5923, 263-265.-- LO BELLO Ph., FÉRAUD G., HALL C.M., YORK D., LAVINA P., BERNAT M. (1987) - 39 Ar -40 Ar step-heating and laser fusion dating of a quaternary pumice from Neschers, Massif Central, France : the defeat of xenocrystic contamination. Chem. Geol. (Isotope Geoscience Section), 66 : 61-71.-- COURTILLOT Y., FÉRAUD G., MALUSKI H., VANDAMME D., MOREAU M.G., BESSE J. (1988).- The Deccan Flood Basalts and the Cretaceous-Tertiary Boundary. Nature, 333 : 843-846.-- BOILLOT G., FÉRAUD G., RECQ M., GIRARDEAU J. (1989).- "Undercrusting" by serpentinite beneath rifted margins : the example of the West Galicia margin (Spain). Nature, 341, 523-25.-- SCAILLET S., FÉRAUD G., LAGABRIELLE Y., BALLEVRE M., RUFFET G. (1990). - 40 Ar/ 39 Ar laser-probe dating by step heating and spot fusion of phengites from the Dora Maira nappe of the western Alps, Italy. Geology, 18, 741-744.-- SEBAI A., FÉRAUD G., BERTRAND H., HANES J. (1991). - 40 Ar/ 39 Ar dating and geochemistry of tholeiitic magmatism related to the early opening of the Central Atlantic rift. Earth Planet. Sci. Lett., 104, 455-472.-- SCAILLET S., FÉRAUD G., BALLEVRE M., AMOURIC M. (1992).- Mg/Fe and (Mg, Fe)Si-Al2 compositional control on argon behaviour in high-pressure white micas : A 40 Ar/ 39 Ar continuous laser-probe study from the Dora-Maira nappe of the internal western Alps. Italy. Geochem. Cosmoch. Acta, 56, 2851-2872-- CHEILLETZ A., FÉRAUD G., GIULIANI G. et RODRIGUEZ C.T., (1994) - Time-Pressure and Temperature constraints on the Formation of Colombian Emeralds : An 40 Ar/ 39 Ar Laser Microprobe and Fluid Inclusion Study. Economic Geology,. 89 : 361-380.-- RUFFET G., INNOCENT C., MICHARD A., FERAUD G., BEAUVAIS A., NAHON D. et HAMELIN B. (1996). Geochronological 39 Ar -40 Ar and 87 Rb/ 87 Sr study of K-Mn-oxides from the weathering sequence of Azul (Brazil). Géochim. et Cosmochim. Acta, 60, 12, 2219-2232.-- RENNE P.R., DECKART K., ERNESTO M., FERAUD G., PICCIRILLO E.M. (1996) “Age of the Ponta Grossa dike Swarm (Brazil), and Implications to Parana Flood Volcanism”. Earth and Planetary Sc. Letters. 144: 199-211.-- HOFMANN C., COURTILLOT V., FERAUD G., ROCHETTE P., YIRGU G., KETEFO E., and R. PIK (1997). Timing of the Ethiopian flood basalt event and implications for plume birth and global change. Nature, 389: 838-841.-- FERAUD G., ALRIC V., FORNARI M., BERTRAND H. and HALLER M.(1999). 40 Ar/ 39 Ar dating of the Mesozoic silicic volcanic Province of Patagonia and its relationship to Gondwana breakup and subduction. Earth Planet. Sc. Lett., 172; 83-96.-- AGUIRRE L., FERAUD G., MORATA D., VERGARA M. and ROBINSON D. (1999). Time interval between volcanism and burial metamorphism and rate of basin subsidence in a Cretaceous Andean extensional setting. Tectonophysics, 313 :433-447.-- CORNEE J-J., ROGER S., MUNCH P., SAINT MARTIN JP., FERAUD G., CONESA G. and PESTREA S. (2002). Messinian events : constraints from sedimentological investigations and new 40Ar/39Ar ages in Melilla-Nador basin (Morocco). Sedimentary Geology, 151 : 127-147.-- DE LUMLEY H., LORDKIPANIDZE D., FERAUD G., GARCIA T., PERRENOUD C., FALGUERES C., GAGNEPAIN J., SAOS T. et VOINCHET P. (2002). Datation par la méthode 40Ar/39Ar de la couche de cendres volcaniques (couche VI) de Dmanisi (Géorgie) qui a livré des restes d'Hominidés fossiles. C.R. Palevol 1 : 181-189.-- LENOIR X., FERAUD G. and GEOFFROY L. (2003), High-rate flexuring of the East Greenland volcanic margin : constraints from 40 Ar/ 39 Ar datings of basaltic dykes. Earth Planet. Sc. Letters, 214: 515-528.-- F. JOURDAN, G. FERAUD, H. BERTRAND, A.B. KAMPUNZU, G. TSHOSO, B. LE GALL, J.J. TIERCELIN, P.CAPIEZ (2004). The Karoo triple junction questioned : evidence from Jurassic and Proterozoïc 40 Ar/39 Ar ages and geochemistry of the giant Okavango dyke swarm (Botswana). Earth Planet. Sc. Lett., 222/3-4, 989-1006 -- BOSSE V., FERAUD G., BALLEVRE M., PEUCAT J-J. and CORSINI M. (2005). Rb-Sr and 40Ar/39Ar ages in blueschists from the Ile de Groix (Armorican Massif, France): Implications for closure mechanisms in isotopic systems. Chemical Geology 220 (2005) 21-45.-- JOURDAN F., FERAUD G., BERTRAND H., KAMPUNZU A.B., TSHOSO G., WATKEYS M. K. and LE GALL B. (2005). The Karoo large igneous province: Brevity, origin, and relation with mass extinction questioned by new40 Ar/ 39 Ar age data. Geology, 33-9: 745-748.

Planète

Géologie

Gilbert Féraud

personnalité

31/12/2006

Les Affranchis, le film de Scorcese, commence par la voix off du « héros » qui dit : « j'ai toujours voulu devenir un gangster ». Comme une évidence, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, c'est ainsi qu'il voyait sa vie et c'est ainsi qu'il l'a vécue, pour le meilleur… Moi, j'ai toujours voulu devenir un paléoanthropologue. Avant même de savoir que c'est comme cela que s'appelle quelqu'un qui étudie l'origine et l'évolution de l'homme.
Aujourd'hui, c'est ce que je suis. Concrètement, cela se fait dans un cadre professionnel qui est celui d'un chargé de recherche au CNRS. 
Quelques rares autres cadres permettent de pratiquer cette discipline, comme celui d'enseignant-chercheur (Maître de conférences, ou professeur). Mais d'une façon ou d'une autre, ce sont toujours des postes dans la fonction publique, que l'on intègre par des concours. Pour cela, il faut être titulaire d'une thèse. La mienne portait sur l'os coxal des hominidés. De façon générale, une grande partie de mes recherches traite de l'évolution de l'appareil locomoteur des hominidés et la bipédie. 
Avant la thèse, j'avais passé un DEA, diplôme qui n'existe plus puisqu'il a été remplacé par la deuxième année de Master dans le cadre de la réforme dite LMD (pour Licence, Master, Doctorat). Et avant encore, j'avais suivi un cursus universitaire (DEUG, Licence et Maîtrise) de sciences naturelles, après avoir obtenu un Bac C. Cela reste aujourd'hui encore un très bon préambule à qui souhaite s'engager dans la voie de l'étude de l'évolution de l'homme. Il s'agit en effet d'un domaine de recherche qui nécessite beaucoup d'interdisciplinarité et la formation naturaliste comporte de fait presque tous les champs qui interviennent dans l'étude de l'évolution de l'homme.
MARCHAL F. (2005) : « Floresiensis » : l'homme que personne n'attendait. Science et Vie n° 1048.
BERILLON G. et MARCHAL F. (2005) : Les multiples bipédies des Hominidés. Pour la Science. 330 : 76-83.
PRAT S., MARCHAL F. (2005) : Les premiers représentants du genre Homo, in Origine et évolution des populations humaines, Dutour O., Hublin J-J, Vandermeersch B. (eds), Collections orientations et méthodes n°8, Éditions du CTHS, Paris, pp. 67-88.
MARCHAL F. et PRAT S. (2003) : Out of Africa. Notre Histoire n° 213.
GRIMAUD-HERVÉ D., MARCHAL F., VIALET A. et DÉTROIT F. (2002) : Le deuxième Homme en Afrique. Homo ergaster, Homo erectus. Guides de la Préhistoire Mondiale, Vol. 4. Éditions Artcom' & Errance : Paris. 259 p.
PRAT S. et MARCHAL F. (2001) : Les premiers représentants du genre Homo en Afrique. Homo rudolfensis et Homo habilis. Guides de la Préhistoire Mondiale, Vol. 3. Éditions Artcom' : Paris. 206 p.
BERILLON G., BACON A. M., MARCHAL F. et DELOISON Y. (1999) : Les australopithèques. Guides de la Préhistoire Mondiale, Vol. 2. Éditions Artcom' : Paris. 253 p.
MARCHAL F. (2000) : Australopithèques. Cherchez l'ancêtre ! Science et Vie n° 996.
MARCHAL F. (1999) : Dossier «Qu'est ce qui fait l'homme ? ». Science et Vie n° 986.

Planète

Paléontologie

François Marchal

personnalité

23/11/2006

Expertise
▪ Sédimentologie - Dynamique sédimentaire - Géologie marine - Aménagement du littoral – phénomène de crue - Cartographie
▪ Ma passion pour les plantes tropicales et en particulier les baobabs m'a permis depuis quelques années de développer des collaborations scientifiques en Afrique francophone, de monter des projets pour la préservation de cet arbre en particulier au Sénégal. Mon premier dossier présenté sur le site de Futura Sciences concernant le baobab d'Afrique est un travail de synthèse relatif à mes travaux de recherche depuis plusieurs mois en France et à l'étranger.
Formation
-- Mars 2003 : Doctorat en Sciences de la Terre, Terre Solide et Enveloppe Superficielle à l'Université de Caen-Basse Normandie.Spécialité: sédimentologie marine, environnement, géochimie, cartographie, géophysique. Valorisation: 7 publications, 1 carte sédimentologique et 6 congrès.
-- Septembre 98 DEA "Géologie Géochimie Géophysique Sédimentaires" à l'Université de Lille 1 et Paris XI‑Orsay, option Diagenèse et Dynamique Sédimentaire.Valorisation : 1 publication, 1 congrès
-- Septembre 97 Scientifique du contingent au sein de l'Etablissement Principal du SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) à Brest.Etude : Réalisation de la carte de nature des fonds marins entre la Vendée et la Charente-Maritime. Valorisation: 1 congrès, 2 cartes sédimentologiques
-- Juin 1997 : Maîtrise de Sciences de la Terre à l'Université de Bretagne Occidentale (UBO) de Brest, option Géophysique et Géotectonique.
Expériences professionnelles et responsabilités
Depuis 01 janvier 2006 : Délégué général de l'Union Française des Géologues.
Gestion du bureau permanent, communication avec les adhérents, les professionnels et le grand public. Diffusion et promotion de notre revue "Géologues". Organisation de manifestations (conférence-débat dans le cadre de la Semaine Nationale de Développement Durable), colloques, séminaires. Webmaster du site internet de l'UFG, gestion et suivi du site emploi.
2006 : Elaboration du projet Baobécole. Programme d'éducation à l'environnement et d'éveil scientifique autour du baobab en Afrique. Programme financé par le Ministère des Affaires Etrangères et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
2005-2006 : Elaboration d'un projet d'appui et d'aide à la sauvegarde de la forêt de baobabs de Nguékokh (Sénégal). Association Chênes et Baobabs.
2004-2005 : Elaboration du projet ENVASTILLE (envasement de la Baie du Marin en Martinique), recherche de financements (organismes publics et privés) et de partenaires.
Mai 2005 : Reconnaissance des fonds marins au large de Dieppe pour la mise en exploitation de gisement de granulats marins. Chargé de la mise en place de l'instrumentation scientifique embarquée et de l'acquisition.
2000-2003 : Chef de mission à bord de navires océanographiques5 campagnes en mer (VASTEDEBA I, II, III et IV; SEAVINT) en Baie de Seine orientale à bord du Thalia (GENAVIR-IFREMER) et du Côtes de la Manche (INSU-CNRS): 66 jours en mer.
2000-2005 : Encadrement de 5 stagiaires de licence et maîtrise à l'Université de Caen
Eté 1999 - Chargé de recherche à la VUB (Belgique) Vacations à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) en Belgique au département ANCH ‘Analytical and Environmental Chemistry'. Utilisation d'une chaîne d'extraction de carbone et analyse au spectromètre de masse du δO18 des échantillons marins.
Avril-Juin 97 : Initiation aux méthodes de prospection géophysique terrestre (électrique, magnétisme et électromagnétisme) au centre de géophysique de Garchy (1 semaine) et marine (sismique réflexion) sur le Téthys II à Villefranche-sur-Mer.
Enseignements
-- 2004 à 2005 ½ poste Enseignant-chercheur (ATER), Université de Caen (96 h TP, TD)
-- 2003 à 2004 ½ poste Enseignant-chercheur (ATER), Université de Reims (96 h TP, TD)
-- 2000 à 2002 Chargé d'enseignement vacataire, INTECHMER/CNAM, Cherbourg (88 h TP, TD et CM)
-- 2001 à 2002 Chargé d'enseignement vacataire, Université de Caen (27 h CM)
-- 2000 à 2001 Chargé d'enseignement vacataire, Université de Caen (60 h TP, TD)
-- 1997 à 1998 Tutorat, Université de Brest (30 h)
Spécialités techniques
Mesures in situ:
▪ Sonar à balayage latéral: EdgeTech 272-TD & 272-T Tow Fish▪ Sonde CTD (Celerity, Temperature Depth), ADCP, Bouteille Niskin,▪ Système d'acquisition de vidéo sous-marine (Cyclops), DGPS Trimble▪ Gravimétrie▪ Turbidimétrie
Prélèvements : 
▪ Benne shipeck, carottier Reineck, Küllenberg, vibro-carottier
Analytiques : 
▪ Spectrométrie de masse pour isotopes stables▪ Diffractométrie rayons X Philips X'Pert-MPD▪ Microgranulométrie laser type Coulter LS230▪ Calcimétrie▪ Radioéléments, datation 14C, préparation de lames palynologiques▪ Modélisation du transport sédimentaire
Encadrement / Scientifique 
▪ Encadrement et travail en équipe▪ Rédaction de rapports d'étude et de publications▪ Elaboration de projets scientifiques: recherche de partenariat et de financements▪ Expérience de montage de dossiers à financement public (collectivités territoriales) et privé (fondations)
▪ Organisation et gestion (chef de mission) de plusieurs campagnes scientifiques en mer▪ Connaissance et utilisation de nombreux instruments scientifiques de mesure
Education à l'environnement, implication associative
▪ Elaboration du projet Baobécole. Programme d'éducation à l'environnement et d'éveil scientifique autour du baobab en Afrique. Programme financé par le Ministère des Affaires Etrangères et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD).▪ Organisateur et coordinateur d'un séminaire de recherche et de vulgarisation scientifique au Sénégal, au Centre International d'Accueil et de Formation de Nguékokh (CIAF) en 2007 intitulé: le Baobab d'Afrique, plus qu'un symbole, une ressource !▪ Attrait pour la vulgarisation scientifique: réalisation d'un kit pédagogique à destination des élèves de maternelle en France: "découverte de l'Afrique et des baobabs".▪ Projet en cours d'élaboration sur la sauvegarde des forêts de Baobab au Sénégal avec l'ONG Chênes et Baobabs & ASDIS-Universelle.
Autres
▪ Membre de l'Association des Sédimentologues Français (ASF)
▪ Membre du Comité National Français de Géographie – Membre de la Commission de géographie de la mer et des côtes▪ Membre de l'ONG Chênes et Baobabs - Solidarité avec le Sénégal▪ Représentant en France de l'association sénégalaise ASDIS-Universelle
Publications
1 - Articles publiées dans des revues internationales
-- Emmanuel POIZOT, Yann MEAR, Michael THOMA & Sébastien GARNAUD (2006). The application of geostatistics in defining the critical distance for grain-size trend analysis. Computers & Geosciences, 32, 3, 360-370.
-- Sébastien GARNAUD & Thierry Garlan (2005). Bilan de l'envasement en Baie de Seine sud-orientale depuis 200 ans: utilisation des données de plomb suiffé. Mappemonde, 4, http://mappemonde.mgm.fr/num8/articles/art05406.html.
-- Sébastien GARNAUD, Patrick LESUEUR & Thierry Garlan (2005). Origin of sedimentary furrows associated with cohesive sediments on a shoreface setting (eastern Bay of Seine, France). Geo-marine Letters, 1, 34-42.
-- Sébastien GARNAUD, Patrick LESUEUR, Martine Clet, Sandric LESOURD, Thierry GARLAN, Robert Lafite & Jean-Claude BRUN-COTTAN (2003). Holocene to modern fine-grained sedimentation on a macrotidal shoreface-to-inner shelf setting (Eastern Bay of the Seine, France). Marine Geology, 202, 1-2, 3-54.
-- Sébastien GARNAUD, Patrick LESUEUR, Sandric LESOURD, Nicole POUPINET & Jean-Claude BRUN-COTTAN (2002). Characterisation of seasonal lithological variations of the superficial sediment in the eastern part of the Bay of Seine: impact of floods Seine River (France). Comptes rendus Geoscience, 323-330.
-- Patrick LESUEUR, Sandric LESOURD, Daniel LEFEBVRE, Sébastien GARNAUD & Jean-Claude BRUN-COTTAN (2003). Holocene and Modern sediments in the Seine Estuary (France): a synthesis. Journal of Quaternary Research, 3-4, 339-349.
-- Sandric LESOURD, Patrick LESUEUR, Jean-Claude BRUN-COTTAN, Sébastien GARNAUD & Nicole POUPINET (2003). Seasonal variations in the characteristics of superficial sediments in a macrotidal estuary (the Seine inlet, France). Estuarine, Coastal and Shelf Science, 58, 3-16.
-- Emmanuel POIZOT, Yann MEAR Michael, THOMAS & Sébastien GARNAUD. The application of geostatistics in defining the critical distance for grain size trend analysis. Accepté à Computers & Geosciences.
-- Claire E. LAZARETH, Jean-Claude C. MERCIER & Sébastien GARNAUD (2001). A geochemical study of larvikite from Brouage (France): evidence for european commercial sealinks in early modern time. Comptes rendus de l'Académie des Sciences, série IIA, 12, 332, 733-738.
-- Sébastien GARNAUD, Axel EHRHOLD, Thierry GARLAN & Alain TRENTESAUX (2000). Setting of atypical marine sandwaves by rotary currents: impact of islands and shoal, Ecrehou archipelago in the local modification of tidal currents (Channel Islands, France). In Marine Sandwaves Dynamics, International Workshop, Eds. SHOM, 69-75.
2 - Communication à des colloques nationaux et internationaux
Communications orales
-- Nicolas DELSINNE, Bernadette TESSIER, Sébastien GARNAUD & Patrick LESUEUR (2005). Reconstitution des étapes du comblement Holocène de l'estuaire de la Seine. Corrélation avec les dépôts de la Baie adjacente. 10ème Congrès Français de Sédimentologie. Presqu'île du GIENS 11-12 et 13 octobre 2005.
-- Sébastien GARNAUD, Patrick LESUEUR & Sandric LESOURD (2003). Les crues estuariennes en Baie de Seine sud-orientale. 9ème Congrès Français de Sédimentologie, 11-19 octobre 2003, Bordeaux, 215-216.
-- Sandric LESOURD, Patrick LESUEUR, Jean-Claude BRUN-COTTAN, Sébastien GARNAUD & Nicole POUPINET (2003). Caractérisation rhéologique de l'estuaire de la Seine. Application à la compréhension des mécanismes d'envasement. 9ème Congrès Français de Sédimentologie, 11-19 octobre 2003, Bordeaux, 310-311.
-- Sébastien GARNAUD, Patrick LESUEUR, Yann MÉAR, Robert LAFITE, Emmanuel POIZOT, Sandric LESOURD & Jean-Claude BRUN-COTTAN (2002). Distribution et variabilité des sédiments fins en domaine macrotidal ouvert: l'exemple de la Baie de Seine orientale. 19ème Réunion des Sciences de la Terre. Nantes, 123.
-- Patrick LESUEUR, Sébastien GARNAUD, Yann MEAR, Robert LAFITE, Emmanuel POIZOT, Jean-Claude BRUN-COTTAN & Jean-Paul DUPONT (2002). Distribution et variabilité des sédiments fins en Baie de Seine orientale. Colloque de synthèse du Chantier PNEC Baie de Seine, Dinard.
-- Sébastien GARNAUD, Emmanuel POIZOT, Yann MÉAR, Patrick LESUEUR, Sandric LESOURD & Jean-Claude BRUN-COTTAN (2001). Transport sédimentaire résiduel en domaine subtidal: application et amélioration de l'approche de Gao et Collins à la Baie de Seine orientale. 8ème Congrès Français de Sédimentologie - Livre des résumés. ASF, Paris, Orléans, 163-164.
-- Sébastien GARNAUD, Patrick LESUEUR, Sandric LESOURD, Nicole POUPINET & Jean-Claude BRUN-COTTAN (2001). Répartition et évolution actuelles des sédiments fins en Baie de Seine orientale: fluctuations dominées par les crues de la Seine. XXVIIème Colloque de l'Union des Océanographes de France: écosystèmes côtiers, Lille, 65
-- Sébastien GARNAUD & Patrick LESUEUR (2001). Vasière subtidale et envasement de la Baie de Seine orientale. Séminaire de travail du Programme Seine-Aval II, Rouen, 31.
-- Yann MEAR, Anne MURAT, Emmanuel POIZOT, Sébastien GARNAUD, Sandric LESOURD & Patrick LESUEUR (2001). Assurance qualité en environnement marin : application à la détermination du taux de fraction fine d'un sédiment (envasement). XXVIIème Colloque de l'Union des Océanographes de France: écosystèmes côtiers, Lille, 61.
Posters
-- Sébastien GARNAUD, Alain BREANT & Lansana GOUDIABY (2006). Le Baobab en Afrique: plus qu'un symbole, une ressource - Projet d'appui à la sauvegarde des forêts multi-millénaires de baobabs de la région de Nguekokh au Sénégal. l'environnement – Colloque International GECOREV: Gestion concertée des ressources naturelles et de l'environnement – Du local au mondial: pour un dialogue entre chercheurs, sociétés civile et décideur. Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (26-28 juin 2006)
-- Sébastien GARNAUD & Patrick LESUEUR (2003). Rippled scour depressions on the inner shelf of the eastern part of the Bay of Seine. 9ème Congrès Français de Sédimentologie, 11-19 octobre 2003, Bordeaux, 213-214.
-- Sébastien GARNAUD, Axel EHRHOLD, Thierry GARLAN & Alain TRENTESAUX (2000). Setting of atypical marine sandwaves by rotary currents: impact of islands and shoal, Ecrehou archipelago in the local modification of tidal currents (Channel Islands, France). Marine Sandwaves Dynamics, International Workshop, Eds. SHOM.
-- Sébastien GARNAUD, Chantal TISSEAU & Rémy THIBAUD (1997). Structure et évolution de la morphologie axiale le long de la dorsale Sud-Ouest Indienne entre 49°00'E et 51°30'E. Colloque DORSALES, 45.
Cartes sédimentologiques
-- Sébastien GARNAUD & Valérie PALLUT & (2005, sous presse). Remise à jour de la carte sédimentologique 7418 de la Baie de Seine orientale.
-- Sébastien GARNAUD & SHOM (2003). Carte sédimentologique 6335G "De l'île d'Oléron à Cordouan - Pertuis de Maumusson, carte spéciale "G", Eds. SHOM, Brest.
-- Sébastien GARNAUD (2001). Carte sédimentologique 7404G "De la Pointe d'Arçay à l'île de Ré" (Pertuis Breton), carte spéciale "G", Publ. SHOM, Brest.
Documents non publiés
-- Sébastien GARNAUD (2003). La sédimentation fine sur une plate-forme interne actuelle macrotidale: la Baie de Seine sud-orientale, thèse de doctorat, 307 p. (+ 79 p. d'annexes).
Sébastien GARNAUD (1999). Etude de la dynamique des dunes dans le passage de la Déroute (Golfe Normand-Breton), mémoire de DEA, 50 p.
Sébastien GARNAUD (1997). Segmentation et structure d'une dorsale ultra-lente - La dorsale Sud-Ouest Indienne entre les zones de fracture Indomed et Gallieni (de 49°E à 51°30'E), 20 p.

Planète

Géologie

Sébastien Garnaud

personnalité

23/11/2006

LOCEAN - PALEOPROXUS IPSL/LOCEAN (UMR 7159), UPMC/CNRS/IRD/MNHN 32, avenue Henri Varagnat93 143 Bondy Cedex
Chercheur à l'IRD, UMR LOCEAN, équipe PALEOPROXUS, reconstitutions paléoclimatologiques à partir de l'étude de biocarbonates marins (coquilles et coraux), calibration et validation des traceurs.
1 - Formation universitaire
1998 Doctorat en Sciences de la Terre, Université de La Rochelle
-- Pétrologie, géochimie, archéométrie - détermination de l'origine géographique de pierres de lest grâce à la géochimie et à la pétrologie pour reconstruire les voies de commerces maritimes anciennes. - rapport "Pierres de lest du littoral Poitou-Charentes: granites et larvikites. Pétrologie, géochimie, typologie et provenance géographique - Contraintes sur les voies de commerce maritimes anciennes" sous la direction de J.-C. Mercier.
1994 D.E.A. en Sciences de la Terre et de l'Atmosphère, Option Terre - "Processus métamorphiques et magmatiques - Volcanologie", Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Pétrologie, géochimie - rapport "Incidence de l'hydratation sur la différenciation magmatique des intrusions stratifiées - Application au plutonisme tardi-hercynien de Corse" sous la direction de J.-Y. Cottin, R.-P. Menot et S. Sheppard.
1993 Maîtrise de Sciences de la Terre, mention géologie fondamentale et appliquée, Université Joseph Fourier (Grenoble I) Pétrologie - rapport "La sapphirine dans le manteau, étude du massif de Finero (Italie)". sous la direction de M. Piboule et E. Audebaud.
2 - Expérience professionnelle
2003 - Chargé de Recherche, Centre IRD-Ile de France, UR055 - PALEOTROPIQUE 
2002 - Chercheur associé, isotopes stables, Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
- étude des variations des rapports isotopiques de l'oxygène et du carbone (d18O et d13C) au sein de biocarbonates marins. Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
2001 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de Caen.
1998 -2000 - Chercheur en biogéochimie, Département de chimie analytique et environnementale (ANCH), Vrije Universiteit Brussel (VUB)
- étude des variations de composition chimique (éléments traces et ultra-traces) comme marqueurs des paramètres environnementaux au sein de biocarbonates marins (ex. bivalves): "LA-ICP-MS analysis of trace elements in biogenic minerals: time series recording of environmental changes".
- rapport - site internet: http://perso.orange.fr/arnaga/LA-ICP-MS_report.htm"Training and Mobility of Researchers" Marie-Curie Research Training Grant, post-doctorat.
1998 - Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER), Université de La Rochelle.
1996 - Chargé de recherche
- organisation et réalisation d'une mission de terrain en Norvège et Suède (3 semaines) - recherche et cartographie de dépôts littoraux de galets, échantillonnage, réunions avec des géologues nationaux.
1995 - Chargé de recherche
- création d'une vitrine pour l'exposition permanente "De Broue à Brouage" mise en place par le Syndicat Mixte de Brouage; définition des pierres de lest et de leur importance pour reconstruire l'histoire de la ville; explication et illustration des moyens nécessaires à leur étude.
- mise en place et encadrement d'un stage de terrain (élaboration d'une carte paléotopographique) pour étudiants de 2ième année (géologie).
1994-1995 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de La Rochelle.
1991/93/94 - Chargé de mission vacataire
- classement et inventaire des collections de minéralogie et de pétrologie Muséum d'Histoire Naturelle, Grenoble (300h).
3 - Publications et communications 
- Publications internationales
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2011. In situ giant clam growth rate behavior in relation to temperature: A one year coupled study of high-frequency non-invasive valvometry and sclerochronology. Limnol Oceanogr 56.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Boucher, H., Yamada, T., Iryu, Y., Farman, R., 2009. The tropical giant clam Hippopus hippopus shell, a new archive of environmental conditions as revealed by sclerochronological and δ18O profiles. Coral Reefs 28, 989-998; 910.1007/s00338-00009-00538-00330.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Candaudap, F., Ortlieb, L., 2007. Nyctemeral variations of magnesium intake in the calcitic layer of a Chilean mollusc shell (Concholepas concholepas, Gastropoda). Geochimica et Cosmochimica Acta 71, 5369-5383.
Lazareth C. E., Lasne G. and Ortlieb L. (2006) Growth anomalies in Protothaca thaca (Mollusca, Veneridae) shells as markers of ENSO conditions. Climate Research 30, 263-269.
Lazareth C. E., Vander Putten E., André L., and Dehairs F. (2003) - High-resolution trace element profiles in shells of the mangrove bivalve Isognomon ephippium: a record of environmental spatio-temporal variations Estuarine, Coastal and Shelf Science, 57 (5-6), 1103-1114.
Lazareth, C.E., Mercier, J.-C. C. and Garnaud, S. (2001) - A geochemical study of larvikite from Brouage (France): evidence for European commercial sealinks in Early Modern Times. Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Série IIA, 332, n°12, 733-738.
Lazareth, C.E., Willenz, Ph., Navez, J., Keppens, E., Dehairs, F. and André, L. (2000) - Sclerosponges as a new potential recorder of environmental changes: Lead in Ceratoporella nicholsoni. Geology, 28, n°6, 515-518.
Lazareth, C.E. and Mercier, J.-C. C. (1999) - Geochemistry of ballast granites from Brouage and La Rochelle, France: evidence for medieval to post-medieval trade with Falmouth, Cornwall, and Donegal, Ireland. In Geoarchaeology: exploration, environments, resources. Pollard, A.M. (ed.), Geological Society, London, Special Publications, 165, 123-137.
- Quelques congrès internationaux
Bustamante, M.G., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Turcq, B., Le Cornec, F., Mandeng-Yogo, M., Caquineau, S., 2011. Diagenetic effects and climatic variability in a New Caledonian coral Porites from the Mid-Holocene, XVIII INQUA Congress, Quaternary sciences – the view from the mountains, Bern, Switzerland, p. 2092.
Duprey, N., Lazareth, C.E., Butscher, J., Dupouy, C., Maes, C., Farman, R., Cabioch, G., 2010. The giant clam Tridacna maxima, a high-resolution proxy for past climate reconstruction in the South-West Pacific: first stages of the calibration, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 108.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Candaudap, F., Freydier, R., 2010. Trace element high-resolution distribution in bivalve isochronous growth layers, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 56.
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2010. One year of giant clam growth: a combined HFNI valvometry and sclerochronology study, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz (Germany), p. 75.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Le Cornec, F., Ortlieb, L., 2009. The Mg – SST relationship in mollusc shells: is there a rule? Examples from three tropical species. Geophysical Research Abstracts 11, EGU2009-0, 2009.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., 2008. Sclerochronological and 18O study of the giant clam Hippopus hippopus shell. Application to Sea Surface Temperatures reconstructions, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU2008-A-06113.
Lazareth, C.E., Liétard, C., Pierre, C., Ortlieb, L., 2008. Inter-individual and inter-site reproducibility of δ18O profiles across Protothaca thaca (Bivalvia, Veneridae) shells from Peru and Chile, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU-2008-A-06203.
Gosselin, M., Fernandez, E., Ortlieb, L., Velasco, F., Lazareth, C.E., 2007a. Growth rate patterns in Trachycardium procerum (Mollusca) shells from coastal Peru and relationships with ENSO-related environmental parameters, 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 57.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Ortlieb, L., Cuif, J.P., 2007a. Microstructural and geochemical patterns at the nyctemeral scale in the Concholepas concholepas (Gastropoda) shell, 1st International Sclerochronology Conference, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 89.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Elliot, M., Cabioch, G., 2007b. High-resolution calibration of geochemical proxies in the shell of a laboratory grown giant clam (Tridacna squamosa), 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 88.
- Revues de presse
-- Sciences au Sud - Le journal de l’IRD 39 (mars/avril/mai 2007, p. 3) El Niño laisse ses empreintes sur les coquillages
-- L'étudiant Magazine (Janvier 2006) - Que faire après une licence en Sciences de la Terre, p. 46-47.
-- National Geographic (Janvier 2001) - Levend fossiel gebruikt als klimaatmeter. (Un fossile vivant utilisé comme enregistreur du climat). Nederland-België.
-- Le Vif/L'express (16 juin 2000) - L'éponge moucharde, p. 18.
Vulgarisation
Participation à l’exposition « Nouvelle-Calédonie : Terre de corail » à l’Aquarium de la Porte Dorée, Paris, du 25 novembre 2008 au 19 avril 2009. Diaporama, prêt d’objets.
Participation au DVD Climatologie, pour le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP). Tournage sur Bondy le 30/06/2008.
Atelier « Coraux et récifs d'hier et d'aujourd'hui » au « Village des Sciences », Fête de la Science, Brest, du 21 au 23 Novembre 2008. Mise en place de l’atelier et accueil du public.
Mise en place d’une vitrine « archives biocarbonatées du climat » pour la « Ville Européenne des Sciences », Grand Palais, Paris, du 14 au 16 Novembre 2008.
Participation à l’exposition « Les récifs coralliens de la France d'outre-mer » à l’Aquarium de la Porte Dorée, du 4 juillet au 2 novembre 2008. Diaporama, prêt d’objets.
Lazareth, C.E. (2007) « Etude du climat à travers les coquilles de Bénitiers » sujet Canal IRD Juillet. http://www.canal.ird.fr/canal.php?url=/programmes/recherches/lazareth/index.htm
Cabioch, G. & Lazareth, C.E. (2005) - Corail et climat. Fête de la Science, Poindimié, Nouvelle-Caldéonie, Décembre 2005.
Lazareth, C.E. (2005) - Des biocarbonates marins comme enregistreurs du climat, Fête de la Sience, IRD Ile-de-France, 10-13 octobre.
Lazareth, C.E. (1997) - Origine géographique des pierres de lest du littoral de Poitou-Charentes "La géologie au service de l'histoire", Journées de la Recherche, Université de La Rochelle, Conseil Régional Poitou-Charentes, 27 juin.
Lazareth, C.E. (1995) - Géologie et pétrologie au service des recherches archéologiques : l'exemple des pierres de lest, Sciences en fête, La Rochelle.
Lazareth, C.E. (1995) - Les pierres de lest de Brouage, Séminaire F.L.A.S.H. (Faculté des Langues, Arts, Sciences Humaines et sociales).

Planète

Paléontologie

Claire E Lazareth

personnalité

31/08/2006

Activité actuelle
Chercheur au Département de Préhistoire, Muséum National d'Histoire Naturelle
Activité antérieure
Professeur de géologie, Université de Picardie, Amiens, jusqu'en 2004
Expert évaluateur auprès de la Communauté Européenne, 5ème RTD (1998-2002), thème « Sustainable Marine Ecosystems (Monitoring and managing coastal processes and the coastal zone) ».
Thème d'étude actuelle
Reconnaissance des climats anciens en Préhistoire.
L'environnement climatique de l'homme au Quaternaire peut être reconstitué à partir des caractères des sédiments continentaux. Le matériel d'étude est d'abord constitué par de nombreux planchers stalagmitiques prélevés dans les sites préhistoriques. Leur analyse radiochronologique par spectrométrie alpha (Uranium/Thorium) et istopique (isotopes stables de l'Oxygène et du Carbone) a permis de reconstituer les grandes variations climatiques qu'ont connues les hommes de la Préhistoire dans les 400 000 dernières années. Ces recherches sont effectuées par l'équipe du Département de Préhistoire du MNHN dans de nombreuses grottes, notamment en France et en Italie. 
Ce thème a reçu l'appui du CNRS pour l'étude d'un plancher stalagmitique très épais d'une grotte italienne (La Basura, Ligurie) qui a enregistré les variations climatiques depuis -720 000 ans. 
Les autres sédiments carbonatés continentaux peuvent donner également les mêmes informations. Des tufs calcaires et des travertins collectés au Maroc ont ainsi fourni des précisions sur les fluctuations climatiques ayant sévi sur les marges sahariennes depuis le Pléistocène moyen. D'autres travaux sont en cours qui portent sur les travertins du Maroc septentrional. Ces recherches sont faites en collaboration avec des équipes d'universités marocaines. 
La chronologie des fluctuations climatiques enregistrées dans les sédiments continentaux, notamment l'alternance des périodes glaciaires et interglaciaires, est mise en parallèle avec la charte climatique établie à partir des carottes marines.

Planète

Géologie

Jacques Beauchamp

personnalité

30/06/2006

1972 - Naissance à L'Union (banlieue toulousaine),
1989 - Baccalauréat scientifique (« Bac C »), mention passable, à Toulouse (Lycée Bellevue),
1992 - DEUGS de Géologie à l'Université Paul Sabatier de Toulouse, mention passable (après un redoublement en 1ère année),
1993 - Licence de Géologie à l'Université Paul Sabatier de Toulouse, mention bien. Major de la promotion,
1994 - Maîtrise de Géologie à l'Université Paul Sabatier de Toulouse, mention bien. Major de la promotion,
1995 - Diplôme d'Études Approfondies « Paléontologie et Sédimentologie », Lyon-Dijon-Marseille-Toulouse, mention bien. Major de la promotion,
1995-1997 - Service national comme objecteur de conscience au Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse (inventaire des collections paléontologiques),
1997 - Première participation à une expédition paléontologique, au Balouchistan (Pakistan), avec Jean-Loup Welcomme et le Pr. Léonard Ginsburg,
1997 - Parution des premiers articles scientifiques,
1997-2000 - Doctorat en paléontologie des vertébrés, Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris. « Origine et différenciation des Elasmotheriina parmi les Rhinocerotidae (Mammalia, Perissodactyla) : Analyse cladistique et implications biostratigraphiques et paléobiogéographiques ». Mention très honorable avec les félicitations du Jury,
2000-2001 - Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche à l'Université Paul Sabatier de Toulouse,
2001-2003 - Post-doctorat à l'Institut des Sciences de l'Évolution de Montpellier. Évolution des grands mammifères cénozoïques d'Eurasie,
2002 - Parution du premier livre, « Phylogénie et évolution des Elasmotheriina (Mammalia, Rhinocerotidae) », aux Mémoires du Muséum,
2002-2003 - Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche à l'Université Paul Sabatier de Toulouse,
2003 - Maître de conférences en géologie et paléontologie à l'Université Paul Sabatier de Toulouse,
2004 - Coordinateur du programme ECLIPSE II « Néogène d'Amazonie occidentale » (30 chercheurs de 8 pays impliqués),
2005 - Coordinateur de l'équipe paléontologique de l'expédition Fitzcarrald 2005, en Amazonie péruvienne, à la recherche d'un caïman fossile géant.
2008 – Coordinateur du programme « écoSystèmes Paléogènes d’AMazonie » (SPAM) : découverte des premiers sites paléogènes amazoniens à Contamana, Pérou.
2009 – Habilitation à Diriger les Recherches, Université Paul-Sabatier, Toulouse. « Évolution des mégaherbivores cénozoïques en relation avec les grands orogènes : Alpes, Himalayas et Andes ».
2010 – Professeur à l’Université Montpellier 2 : intègre l’Institut des Sciences de l’Evolution.
2011 – Quinzième expédition en Amazonie : toujours pas le moindre blessé(e) dans l’équipe !
2011 – Première mission dans l’Altiplano bolivien (4100 m d’altitude). Expédition coordonnée par François Pujos (IANIGLA, Mendoza, Argentine).

Planète

Paléontologie

Pierre-Olivier Antoine

personnalité

30/04/2006

Année 2000
Formation en Infographie (logiciel Photoshop, Macromédia Director, conception de Cd Rom interactif))
Diplôme Universitaire PREMICE (Préparation des Maîtres à l'Insertion et la Création d'Entreprise).
Diplôme Universitaire de MOLYSMOLOGIE (Etude des polluants marins, terrestres, atmosphériques).
Université d'Aix Marseille II
Faculté des sciences de Luminy.
Année 1999
MAITRISE des sciences de l'Environnement : option écologie marine.
Université d'Aix Marseille II
Faculté des sciences de Luminy.
Année 1998
LICENCE des sciences de l'Environnement (Ecologie marine, terrestre, Méthodes statistiques avancées, Géologie), mention assez bien.
Université d'Aix Marseille II
Faculté des sciences de Luminy.
 Année 1995 – Année 1997
DEUG ST (Sciences de la terre). 
Université d'Aix Marseille II
Faculté des sciences de Luminy.
Année 1994
Baccalauréat D (biologie), mention assez bien. 
Parcours :
J'ai débuté par une formation d'océanographe (maîtrise des sciences de l'environnement : option écologie marine) suivie d'un diplôme en sciences des polluants (2000). 
Dans le cadre de ma maîtrise j'ai réalisé un stage d'étude in situ de l'effet des polluants sur l'environnement marin à Marseille (à Endoume). 
Après une formation d'infographiste (Photoshop), j'ai pris la direction du Québec, pour réaliser au sein de la réserve de la biosphère du Mont Saint Hilaire (Montréal), un sentier d'interprétation original dans la montagne, en collaboration avec l'université de Mc Gill. J'ai conçu par la suite une carte des sentiers de découverte du site (pédestre, raquettes, et ski de fond). L'année suivante, j'étais responsable et concepteur d'ateliers pédagogiques (atelier géologie, entomologie, plantes, océans, etc.) dans des camps de jour scientifiques avec des enfants de 5 à 12 ans.
Fin 2002, départ pour la Réunion (la mer et la montagne réunies !) et prise de fonction dans l'éducation nationale comme vacataire SVT. 2004-2005, Mise en place des deux sites internet : www.bleu-outremer.net et http://education.bleu-outremer.net, ce dernier permettra de diffuser les reportages pédagogiques pour les classes du primaire et du collège tout au long de notre aventure en Chine. 
Ce concept pédagogique me permettra par la suite de développer un site multilingue, accessible à un maximum de classes dans différents pays. Les thèmes principaux seront toujours l'éducation par le voyage et la découverte de la Terre, ainsi que le partage des connaissances. Des voyageurs avertis pourront à leur tour participer à l'élaboration d'articles pédagogiques.

Planète

Géologie

Jean Guillemot

personnalité

28/02/2006

J'ai choisi une formation universitaire de géographe tout en privilégiant l'approche naturaliste : observer et comprendre le monde qui nous entoure. 
Au cours de ma carrière universitaire, je me suis spécialisé dans la recherche des héritages des périodes glaciaires quaternaires dans l'Est du Massif Central qui ont laissé leur empreinte dans le paysage que nous pouvons observer actuellement. Cette recherche m'a conduit à m'interroger de manière plus générale sur les effets des climats froids sur les roches, ce qui m'a permis de constater que des phénomènes apparemment banals comme la désagrégation des roches sous l'action du gel étaient loin d'être aussi bien connus et compris que le commun des mortels peut le penser. Au cours de mon travail de thèse, j'ai donc cherché à mieux comprendre les impacts du gel et de la glace sur les reliefs des moyennes montagnes. 
Ces questionnements m'ont conduit à entreprendre des expérimentations, notamment au centre de géomorphologie du CNRS à Caen pour provoquer, dans des conditions contrôlées, le gel et la désagrégation des roches éruptives, puisque ce sont les plus courantes dans la région du Massif Central qui constituait mon terrain de travail. 
Bien évidemment, ce type de recherches ne peut s'envisager sans la connaissance approfondie des régions où ces phénomènes sont particulièrement actifs actuellement, c'est-à-dire les régions des montagnes et les régions de haute latitude où j'ai eu l'occasion de me rendre régulièrement. En effet, l'observation de ces phénomènes en activité est une méthode irremplaçable pour comprendre et reconstituer l'histoire passée de nos régions. 
Ce travail de chercheur ne peut être dissocié d'une mission d'enseignement que j'ai toujours souhaité mener parallèlement, sans privilégier l'une par rapport à l'autre car la pratique des deux, heureusement possible dans le cadre de la fonction d'enseignant chercheur en Université, provoque une fécondation mutuelle. Transmettre les progrès de ses recherches aux jeunes est non seulement un devoir, mais leurs questionnements ouvrent souvent de nouvelles pistes de réflexion.
A la fin de cette phase de mon activité, et après une période assez longue consacrée pour une large part à des fonctions d'administration et de gestion du système universitaire, tant à l'Université de Saint Etienne dans un premier temps, qu'au Ministère de l'Enseignement Supérieur ensuite, j'ai réorienté mes recherches dans un domaine plus large et plus en prise avec la demande sociale. 
Depuis le début des années 90, le thème de la gestion des milieux naturels et le développement des politiques de gestion et de protection des milieux, sous l'impulsion des initiatives européennes mais aussi souvent d'initiatives locales, est monté en puissance et les interrogations adressées au scientifique naturaliste se sont multipliées : Un besoin important est apparu pour établir un diagnostic de l'état du milieu, discerner des évolutions potentielles, préconiser des mesures de gestion respectueuses de l'environnement et imaginer des scénarios alternatifs d'évolution des milieux. Avec quelques collègues, au sein de notre laboratoire, nous avons été parmi les premiers en France à développer des méthodes et des outils pour la gestion des milieux naturels « sensibles ». Parmi ces outils, les systèmes d'information géographiques (S.I.G.) sont une révolution technologique : ils donnent au géographe un outil et une compétence technique qui le rendent indispensable dans toutes les réflexions sur la gestion des activités sur les territoires. Nous avons engagé de nombreuses études afin de démontrer l'usage qui peut être fait de ces outils pour la gestion des milieux naturels et de susciter leur développement dans les structures de gestion. Parmi les premières études, j'ai eu à conduire plusieurs programmes de recherches sur les Hautes Chaumes du Forez, ayant pour objectif de faire un diagnostic de l'état du milieu, cerner les menaces (reconquête forestière par sous pâturage, impacts d'activité de loisir mal maîtrisé) et proposer des scénarios permettant aux différents acteurs de cohabiter le plus harmonieusement possible.
Parallèlement, à mesure que se développait ce marché, j'ai participé activement au développement de filières de formation de professionnels compétents, ayant à la fois les compétences scientifiques naturalistes et la compétence informatique requise pour maîtriser ces outils et animer les cellules SIG qui se créaient dans ces structures.
J'ai travaillé étroitement avec les Parcs Naturels notamment, mais plus généralement avec beaucoup d'organismes en charge de la gestion des milieux naturels.
Président du conseil scientifique du Parc Naturel régional du Pilat depuis 3 ans, je participe à la réflexion des scientifiques qui tentent de trouver des réponses aux questionnements des gestionnaires qui cherchent les outils et les méthodes pour assurer la gestion de leur espace en développant l'activité tout en préservant les milieux naturels.
Actuellement, dans le cadre d'un programme financé par la région Rhône-Alpes, nous essayons de construire un outil de gestion des tourbières qui permette au gestionnaire d'une réserve ou d'un site Natura 2000 de comprendre les évolutions en cours dans ce milieu et de prévoir l'impact des mesures de gestion telle que le creusement d'un drain, la coupe des arbres etc.… A terme il devrait être possible de pouvoir obtenir des représentations en 3D des paysages futurs en fonction des évolutions du milieu qui sont simulées par le modèle. Ces outils devraient permettre aux différents acteurs de s'accorder plus facilement sur les mesures à prendre dans des milieux souvent fragiles et où les enjeux sont parfois conflictuels. 
Comme on le voit, mon itinéraire m'a fait évoluer d'une approche de géomorphologue quaternariste vers une approche à la fois globale des milieux, et plus en prise avec l'action et les questionnements de la société concernant la gestion des milieux.

Planète

Terre

Bernard Etlicher

personnalité

14/07/2005

Distinctions honorifiques
-- Médaille de Bronze du CNRS, 1996
 Diplômes Universitaires
-- Doctorat en Géologie du Quaternaire et Préhistoire. Universitéde Provence, Centre Saint Charles, Université d'Aix-Marseille 1. "Les industries archaÏques sur galets des terrasses quaternaires de la plaine du Roussillon, Pyrénées-Orientales, France." 1976
-- D.E.A de Géologie des formations sédimentaires, option Quaternaire, Université de Provence, Centre Saint Charles, Aix-Marseille 1. 1972 
-- Maîtrise de Géologie : certificats de Géologie dynamique et de Géologie du Quaternaire et Préhistoire, Université de Bordeaux 1. 1971 
-- Licence de Géologie : certificat de Pétrologie et Certificat de Géologie Historique, Institut Dolomieu, Université de Grenoble. juin 1970 
-- D.U.E.S, Biologie-Géologie, Université de Nice, Centre de Valrose. Juin 1969
Parcours Professionel
-- Maître de Conférences, Université d'Aix-Marseille 1. UMR 6636 du CNRS. AIX-EN-PROVENCE. 1997-98 -Actuel
-- Maître de Conférences, Université de Bordeaux 1, Institut du Quaternaire, TALENCE. 1996-1997
-- Chargé de Recherches au CNRS, Détachement à l'URA 164 du CNRS, Marseille-Luminy. 1994-1996 
-- Maître de Conférence, Université Bordeaux 1, Institut du Quaternaire, TALENCE. 1985-1994 -- Maître-assistant de Géologie en Coopération, Ministère des Affaires Etrangères (École Normale Supérieure de Rabat-Takadoum (Maroc) 1979/85

Planète

Géologie

Jacques Collina-Girard

personnalité

18/04/2005

Jean-Michel DOMINGUEZ est né le 26 mai 1977 à Perpignan dans le beau département des Pyrénées-Orientales (66), terre Catalane du Roussillon. Il est rapidement intéressé par les systèmes automatisés miniatures et entreprend de ce fait des études d'électronique. Après un Baccalauréat en 1995 et un BTS Génie Electronique en 1998, il ne trouve pas pleine satisfaction dans ce secteur d'activité.
Passionné d'informatique et d'Internet, il intègre en 1997 une société de solutions informatiques hardware/software pour professionnels et se forme en autodidacte à la programmation orientée web. 
En 1998, il créé à Perpignan sa propre société, SKYNET, spécialisée dans la conception de sites web, de bases de données et de CDROM promotionnels et publicitaires d'entreprises. Cependant, le marché de la création de sites web devenant de plus en plus flou en France et plus particulièrement dans les Pyrénées-Orientales, il cesse l'activité en 2001.
Il désire s'orienter alors vers le dessin technique et découvre le métier de géomètre-topographe qui deviendra la révélation.Faisant appel aux mathématiques, à la logique, aux techniques et sciences de la Terre, cette activité offre un contact avec des particuliers et des professionnels comme les entreprises du BTP, les promoteurs immobiliers, les architectes, les notaires, l'administration cadastrale, les propriétaires fonciers… et permet un travail partagé entre le bureau et les interventions sur le terrain. Il réintègre le cursus scolaire en 2001 dans une formation de BTS Géomètre-Topographe à Nîmes, dans le Gard (30). Il travaille donc en parallèle dans la société de topographie TOPO66 à Perpignan, filiale de plusieurs cabinets de géomètres-experts qui fournissent chacun des travaux en topographie.
Suite au BTS, il reste intégré à cette société jusqu'en 2004, ce qui lui permet de participer à l'expédition sur le mont Canigou dans les Pyrénées-Orientales. Composée de géomètres-experts, de topographes et de géophysiciens, l'équipe mesure l'altitude du Canigou grâce à des observations satellites via des récepteurs GPS. Les données recueillies et post-traitées fournissent des résultats d'une précision centimétrique.
Il décide ensuite de travailler dans le cabinet de géomètre-expert SOMPAYRAC à Toulouse (31) qui lui permet d'utiliser un matériel tout particulier comme un scanner 3D ou des récepteurs GPS de précision, combinés à de puissants outils informatiques, et de participer à des travaux topographiques importants.

Planète

Terre

Jean-Michel Dominguez

personnalité

12/01/2005

Maitre de Conférences – IPG Paris et Université Paris 7 Denis Diderot.
Magistère de Géologie à l'ENS Lyon en 1994
Thèse de troisième cycle à l'Université Paris 7 en 1997
Chercheur postdoctoral à l'Université de Yale USA de 1998 à 2000
 Domaine de recherche
Étude théorique, expérimentale et numérique de la dynamique des fluides géologiques 
 Sujets de recherche 
Le lien entre courants de convection dans le manteau et anisotropie sismique. Les interactions entre les panaches mantelliques et la lithosphere. La physique des éruptions explosives.

Planète

Volcanologie

Edouard Kaminski

personnalité

16/11/2004

Jacques-Marie Bardintzeff est né le 30 décembre 1953, à la Tronche près de Grenoble, au cœur des Alpes. Tout jeune, il les parcourt lors de randonnées familiales, à la recherche de minéraux et de fossiles.Jacques-Marie Bardintzeff sur l'Etna en éruption le 2 novembre 2002. © J.-M. BardintzeffAprès des études secondaires à Grenoble, il intègre en 1971 une classe préparatoire aux grandes écoles « Biologie mathématiques supérieures », puis « Spéciales » (aujourd'hui BCPST = Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre) au lycée du Parc à Lyon. En 1973, il est reçu à l'école normale supérieure de Saint-Cloud (aujourd'hui à Lyon). Il en sort en 1977, titulaire de l'agrégation des Sciences de la vie et de la Terre et d'un DEA des Sciences des matières minérales et énergétiques (avec un mémoire de géothermie sur le flux de chaleur en France).Le 1er octobre 1977, il est recruté comme assistant au laboratoire de Pétrographie-volcanologie de l'université Paris-Sud Orsay.Du 1er octobre 1980 au 30 septembre 1981, il effectue son Service national comme scientifique du contingent au CEA-DAM (Direction des applications militaires) de Bruyères-le-Châtel, au service Radiochimie et phénoménologie. Il étudie la pétrologie et la mécanique des roches de l'atoll de Mururoa. Et de retour à l'université d'Orsay, il soutient son doctorat de 3e cycle le 18 décembre 1981 sur le sujet Magmatologie des atolls de Mururoa et Fangataufa, Polynésie française.Dès novembre 1978, il commence au Guatemala un tour du monde des volcans actifs de type explosif. Suivront des missions sur le terrain aux Antilles, en Indonésie, au Costa-Rica. Il soutient son doctorat d'État ès Sciences, le 18 octobre 1985 sur Les nuées ardentes : pétrogenèse et volcanologie. Celles-ci constituent en effet un risque volcanique humain majeur.Il devient maître de conférences à Orsay en 1991.En 2000, il est promu professeur des Universités à l'IUFM (puis ESPE) de l'Académie de Versailles (Université de Cergy-Pontoise) tout en poursuivant ses recherches au laboratoire d'Orsay. En 2016, il devient Professeur des Universités à l’Université Paris-Sud Orsay (devenue Université Paris-Saclay le 1/1/2020).Il a visité la plupart des volcans actifs de la planète ... (et aussi, à titre comparatif, des volcans anciens). Il a effectué plus de 110 expéditions dans différents contextes géologiques, en Europe (Allemagne, Bulgarie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Irlande, Écosse, Islande, Italie, Norvège, Roumanie), en Afrique (Cameroun, Cap-Vert, Djibouti, Éthiopie, Madagascar, Maroc, Tanzanie, Lybie), en Amérique (Canada, USA ; Costa-Rica, Guatemala, Mexique, Nicaragua, Salvador; Antilles ; Équateur, Bolivie, Chili, Brésil), en Asie (Arménie, Azerbaïdjan, Chine, Indonésie, Japon, Kamtchatka, Kazakhstan, Kirghizistan, Oman, Philippines, Turkménistan, Turquie), en Océanie (Papouasie - Nouvelle-Guinée, Vanuatu, Nouvelle-Zélande), dans les îles océaniques (Açores, Canaries, Galápagos, Hawaï, Kerguelen, Madère, Maurice, Pâques, Polynésie française, Réunion).Ses travaux de recherche scientifique portent sur les volcans actifs, les dynamismes éruptifs et les risques naturels associés et plus largement sur l'évolution des magmas, de leur genèse profonde à leur émission en surface ainsi qu’au magmatisme de la planète Mars.Il est l'auteur de plus de 410 publications et communications scientifiques.Parallèlement, il s'est beaucoup investi dans la diffusion des connaissances en faisant partager sa passion lors de plus de 530 conférences, et 490 interventions radiophoniques ou télévisées et par de nombreux articles de presse.Il a aussi publié plus d'une vingtaine d'ouvrages, destinés à un public d'étudiants et de scientifiques mais aussi au grand public et aux jeunes, dont « Les volcans et leurs éruptions » , Le Pommier, 2010, « Le volcan se réveille », Le Pommier, 2012, « Litchi dans l’espace », Le Pommier, 2013, « Pour les nuls présente Les volcans », Gründ, 2014, « Tout savoir sur les volcans du monde, séimes et tsunamis », Orphie, 2015, « A la découverte des volcans d'Auvergne », La vache qui lit, 2017, « Volcanologie », Dunod, 2016, « Volcanologue », L’Harmattan, 2017 (voir bibliographie). Ses livres sont traduits en huit langues. Membre de la SGF (Société géologique de France), de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), de Lave (L'Association volcanologique européenne), de la Société des agrégés.Conseiller scientifique de Terre et volcans.Membre du Comité de Rédaction de la revue Géochronique (co-éditions BRGM-SGF) depuis 1995, après avoir été Conseiller de rédaction (1987-1988), Rédacteur en chef (1988-1995) et Directeur de la publication (1995-2016).Conseiller scientifique du Petit Larousse 2003-2012.Membre du jury du Capes externe des Sciences de la vie et de la Terre 2002-2005, 2010-2014 (membre du jury de l'agrégation externe 1989-1992, de l'agrégation interne 1993-1996).Lauréat du prix Furon de la Société géologique de France, 1992.Prix des Sciences de la Terre (en équipe) de l'académie bulgare des Sciences, 2000.Prix du Salon du livre d’Aumale (2011, 2013)Citoyen d'honneur des villes d'Amiens (1998), d'Oloron-Sainte-Marie (2004), A d'Or de l'Aventure, Festival des Angles (2006), de Passy (2007), d’Aumale (2011), A d’Or de l’Aventure, Festival des Angles (2006).Le Festival de l'aventure des Angles (Pyrénées Orientales) réunit chaque année plusieurs aventuriers conférenciers (Jacques Mayol, Éric Tabarly, Jean-Louis Etienne, etc.). Le 17e Festival s'est tenu du 23 au 28 janvier 2006. Le A d'Or de l'Aventure a été décerné à Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, pour son « aventure scientifique ».Il a été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 2013.Volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff (2017) : Volcanologue - Préface de Yann Arthus-Bertrand - Editions L’Harmattan, Paris. Cliquez pour acheter le livre* 180 pages d'un récit palpitant et émouvant pour découvrir la réalité d'un métier hors du commun.* Plus de 150 photographies en couleur pour suivre l'auteur dans le feu de l'action.* 19 encadrés pour tout savoir sur la géologie, le volcanisme, les études...Tout savoir sur les volcans du monde, séismes et tsunamis (2e ed.)Cliquez pour acheter le livreJacques-Marie Bardintzeff (2015) : Tout savoir sur les volcans du monde, séismes et tsunamis - Editions Orphie - 160 pages en couleur.Les volcans et leurs éruptionsJacques-Marie Bardintzeff (illustrations B. Strickler) (2010, 2e éd., 2013 ) : Les volcans et leurs éruptions - Pour les 9-12 ans - Coll. Les Minipommes. Le Pommier, 64 pages. Cliquez pour acheter le livre.* Jacques, volcanologue, et sa femme Tatisa guident leurs sept neveux et nièces sur les sentiers de la chaîne des Puys. Cette expédition en terre auvergnate est l’occasion de dévoiler les multiples secrets que recèlent les volcans.Jacques-Marie Bardintzeff (avril 2016) : Volcanologie, 5e édition, Dunod. Cliquez pour acheter le livreLa cinquième édition de « Volcanologie » par Jacques-Marie Bardintzeff vient de paraître aux éditions Dunod. Cette nouvelle version est singulièrement augmentée et complétée : 336 pages, des photos, figures, tableaux ; plus 16 pages couleurs hors texte.Les éruptions les plus récentes sont prises en compte (Soufrière de Montserrat, Eyjafjöll, Holuhraun, Cap-Vert). Les chapitres et paragraphes consacrés aux risques et à la protection civile, aux relations volcans-climats et aux volcans des autres planètes sont particulièrement remaniés et actualisés. Plus de 500 références bibliographiques (nombreuses récentes), ainsi que des adresses de sites web et un glossaire sont annexés. Le prix de l'ouvrage est de 36 euros.DUNOD, 5 rue Laromiguière, 75005 Paris, 01 40 46 35 00

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Volcanologie

Jacques-Marie Bardintzeff

personnalité

07/11/2004

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