au sommaire


    Les récifs coralliensrécifs coralliens n'occupent qu'une infime partie des fonds marins : moins de 0,2 %. Pourtant, ils longent plus de 150.000 kilomètres de côtes dans plus de 100 pays et territoires, où ils forment une barrière naturelle.  

    Par leur formation massive comprise entre la surface et les quelques premières dizaines de mètres de profondeur, les récifs coralliens forment une barrière absorbant de manière très efficace les éléments venant du large. 

    Les récifs coralliens sont une barrière naturelle. Ici, un récif naturel en très bonne santé où les espèces rivalisent même pour obtenir plus d'espace. © Guillaume Holzer, Coral Guardian, tous droits réservés 
    Les récifs coralliens sont une barrière naturelle. Ici, un récif naturel en très bonne santé où les espèces rivalisent même pour obtenir plus d'espace. © Guillaume Holzer, Coral Guardian, tous droits réservés 

    Ils absorbent l'énergie des vagues et concourent à la réduction de l'érosion des côtes. Ils réduisent les dommages en cas de tempêtestempêtes, ouragansouragans et autres cyclonescyclones, ainsi que, d'une certaine manière, l'énergie des tsunamistsunamis.

    Les récifs coralliens, une protection pour les atolls

    Ce faisant, ils protègent à la fois les écosystèmesécosystèmes se trouvant entre les récifs et les côtes, comme les lagons abritant des herbiers par exemple, et les installations humaines implantées en bord de mer. 

    Leur action est tellement efficace que l'Homme les imite en immergeant des structures en bétonbéton le long de certaines de nos côtes fragilisées. Sans ce rôle protecteur, certains pays constitués d'atolls, comme les Maldives, les Kiribati, les Tuvalu et les Iles Marshall, qui sont littéralement bâtis sur les récifs coralliens, n'existeraient plus sans cette frange protectrice.