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    Longtemps réservées aux collectionneurs, les orchidées ne demandent pas plus de soins que la plupart des plantes d'intérieur classiques !  Elles ne sont pas particulièrement fragiles, même si leur apparence pourrait le laisser croire.

    Orchidée blanche et pourpre <em>Laelia-purpurata. </em>© Ddouk, Domaine public

    Orchidée blanche et pourpre Laelia-purpurata. © Ddouk, Domaine public

    En effet, une fois qu'elles ont atteint le stade adulte et sont prêtes à fleurir, elles s'avèrent être des plantes très résistantes, idéales pour vivre à l'intérieur car leurs fleurs sont robustes et durent longtemps.

    <em>Laelia anceps.</em> © Michel Caron

    Laelia anceps. © Michel Caron

    Support de culture

    En jardinerie, les orchidées sont souvent présentées sur des supports de culture à base de tourbe, de laine de verrelaine de verre ou de moussemousse synthétique. Il faudra rempoter vos sujets tous les 2 à 3 ans, si possible au printemps ou en automneautomne et en dehors de la période de floraison. Pour cela, n'utilisez jamais de la terre ou du terreau qui asphyxieraient les racines et les feraient pourrir. Employez toujours un mélange « spécial orchidées », très aéré, contenant par exemple de l'écorce de pin. Choisissez une taille de pot juste au-dessus de celle que vous possédez déjà. Sachez que les racines de vos sujets se développeront toujours mal si vous les noyez dans un pot trop grand.

    Où installer vos orchidées ?

    Tout va dépendre des variétés que vous allez choisir. Certaines d'entre elles se plaisent à une température constante d'environ 18 à 20 °C, dans un appartement ou une vérandavéranda (Cattleya, Oncidium, PhalaenopsisPhalaenopsis, Miltonia, par exemple). D'autres préfèrent l'ambiance d'un jardin d'hiverhiver peu chauffé, avec une température nocturnenocturne ne dépassant pas 10 à 12 °C, à placer à l'extérieur du 15 mai au 15 octobre (Cymbidium, Zygopetalum, Odontoglossum, Paphiopedilum, etc.).

    <em>Oncidum cavendishianum.</em> © Michel Caron

    Oncidum cavendishianum. © Michel Caron

    Besoin de lumière...

    Elle est essentielle à la croissance et à la floraison des orchidées ! Une fenêtrefenêtre ensoleillée, dispensant 3 à 4 heures de soleil dans la journée, fera parfaitement l'affaire. N'éloignez pas vos sujets de plus d'un mètre d'une baie vitrée, surtout en hiver lorsque les jours sont courts et peu lumineux. En revanche, en été, veillez à tamiser la lumière par un voilage.

    ...et de chaleur

    Les orchidées, étant des plantes d'intérieur, apprécient des températures moyennes comprises entre 15 et 22 °C. Beaucoup, comme le Cattleya notamment, supportent des températures occasionnelles de 35 à 38 °C, tandis que certaines, comme le Cymbidium et le Zygopetalum, résistent même à un coup de gelgel. En tout cas, sachez que les orchidées apprécient les mouvements d'air, à condition toutefois qu'il ne s'agisse pas de courants d'air froid. Les changements de température stimulent même souvent le déclenchement de la floraison. Il est ainsi pratiquement indispensable au Cymbidium de faire un séjour en extérieur de mai à octobre pour refleurir. La température très constante de votre intérieur, qui ne correspond pas aux conditions de vie naturelle des orchidées, peut même favoriser parfois le développement du feuillage au détriment de la floraison.

    <em>Lycaste skinneri. </em>© Michel Caron

    Lycaste skinneri. © Michel Caron

    Des arrosages réguliers

    En moyenne, vous devez arroser vos orchidées une fois par semaine, selon le volume de vos pots. Servez-vous pour cela d'une pomme d'arrosoir qui diffuse l'eau doucement, afin que celle-ci pénètre progressivement. Laissez ensuite vos récipients égoutter pendant quelques minutes avant de les remettre à leur place. Avec la même fréquencefréquence, il faut aussi brumiser vos plantes. Si vous estimez que l'atmosphèreatmosphère est trop sèche, faites un apport d'humidité en plaçant vos sujets dans des plateaux remplis de graviers ou de billes d'argileargile expansée, maintenus constamment mouillés, mais en veillant à ce que le niveau de l'eau n'atteigne pas la base du pot. Le Cattleya et le Miltonia apprécient particulièrement ce traitement.

    Attention : ne laissez jamais vos pots tremper dans l'eau, ce qui ferait pourrir les racines !

    Un apport d’engrais ?

    Cette technique ne doit pas être négligée car les pots que vous utilisez ne contiennent en fait qu'un support de culture qui ne nourrit pas vos plantes et l'eau sera toujours insuffisante à leur croissance. Apportez à votre culture, toutes les deux semaines, un fertilisant spécifique du commerce, afin de la conserver longtemps en bonne santé.