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    Gayal (Lambert 1804) - Bos frontalis

    • Ordre : Cetartiodactyla
    • Sous-ordre : Ruminantia
    • Famille : Bovidae
    • Sous-famille : Bovinae
    • Tribu : Bovini
    • Genre : Bos
    • Taille : 2,50 à 3,30 m (hauteur au garrot 1,60 à 2,00 m - envergure des cornes 1,00 m)
    • Poids : 450 à 1.000 kgkg
    • Longévité : 15 à 18 ans 

    Statut de conservation UICNUICN : VU vulnérable 

    Description du gayal

    Bien que leur morphologiemorphologie diffère légèrement, le gayal (qui est une forme domestiquée du gaur dont certains spécimens sont retournés à l'état sauvage), le séladang et le gaur sont actuellement considérés comme une seule et même espèce et sont subdivisés en trois sous-espèces : Bos frontalis gaurus, Bos frontalis frontalis, et Bos frontalis laosiensis. Les Bovidés possèdent une robe sombre qui peut aller du rouge brique foncé au noir. Leurs pattes présentent une coloration blanchâtre depuis les sabots jusqu'au-dessus de l'articulationarticulation du genou. Les gayals arborent une crête musculaire prononcée entre les épaules que ne possèdent pas les gaurs, et un fanon sous la gorge. Les pattes des gaurs sont légèrement plus courtes. Les cornes des gayals poussent vers le haut tandis que celles des gaurs s'incurvent avec des pointes qui se font face. Elles sont implantées sur une bosse frontale volumineuse. Le gaur est considéré comme l'un des plus grands animaux terrestres.

    Gaur. © Colint, <em>Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic</em>
     
    Gaur. © Colint, Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic

    Habitat du gayal

    Les sous-espèces se répartissent de la façon suivante : le gaur se trouve principalement au Bengladesh, Bhoutan et en Assam, le gayal en Inde et au Népal, tandis que la Thaïlande, la Malaise et le Myanmar abritent le séladang. Les animaux vivent principalement sous le couvert de la végétation. On les voit rarement dans les espaces découverts. 

    Comportement du gayal 

    Les gaurs et les gayals vivent en petites hardes composées d'une trentaine ou d'une quarantaine d'individus. Ils sont en principe diurnesdiurnes, mais s'activent surtout tôt le matin ou en fin de journée, aux heures les moins chaudes. Dans les zones où ils sont perturbés par les activités humaines, ils sont devenus nocturnes. Les troupeaux se rassemblent à la saisonsaison sèche et vivent sur un territoire relativement restreint. Ils se dispersent à nouveau à l'arrivée de la moussonmousson. Hormis l'Homme qui les chasse, le gaur, le gayal et le séladang sont victimes des léopardsléopards et des tigrestigres.

    Gaur sauvage. © Yathin SK, <em>Creative Commons Attribution 2.5 Generic</em>

    Gaur sauvage. © Yathin SK, Creative Commons Attribution 2.5 Generic

    Reproduction du gayal

    Les reproductions ont lieu toute l'année avec un pic en décembre et juin de l'année suivante. La femelle met bas un veau au terme d'une gestationgestation d'un peu moins de neuf mois. Le sevragesevrage intervient entre 7 mois et 1 an. 

    Régime alimentaire du gayal

    Le bovidé mange principalement de l'herbe mais en cas de disette peut se rabattre sur les feuillages tendres des arbresarbres, sur les tuberculestubercules et les racines.

    Menaces sur le gayal

    Quatre-vingt dix pourcent des gaurs sauvages composés d'environ 20.000 individus, survivent dans les réserves indiennes créées depuis les années 1990. Dans tous les autres pays, la situation des gayals sauvages et des séladangs est dramatique. Toutes les populations sont menacées de disparition à cause de la chasse, de la disparition de leurs habitats et des épidémiesépidémies qui frappent les bovins domestiques.

    Champ lexical : gaur | séladang | bos frontalis