« Dans les lacs de haute montagne, les conditions de vie sont extrêmes. Gelées la majeure partie de l'année, leurs eaux ne se libèrent de l'emprise de la glace que le temps d'un court été. »

Un peu plus bas, à 2.100 m d'altitude, en montagne, au milieu des herbes folles, et sur un relief moins accidenté, les lacs dits de pelouse sont plus riches en substances dissoutes, et constituent donc des milieux mieux disposés pour accueillir les formes de vie. N'étant gelée que durant 7 mois, la température de l'eau peut grimper à 12 °C, une relative douceur qui permet une production d'éléments nourrissants contenant phosphorephosphore et azoteazote.

Les berges des lacs sont plus susceptibles de développer la vie, la lumièrelumière qui peut toucher les fonds peu profonds permet aux plantes aquatiques de s'enraciner. Ces lacs sont alors largement ceints d'une couronne végétale aérienne et immergée et sont des habitats idéaux pour la reproduction des poissonspoissons. Plus les eaux deviennent profondes, plus la flore devient microscopique et uniquement planctonique.

À 1.820 m d'altitude, viennent ensuite les lacs verts, appelés ainsi en raison de leur grande production de matièrematière organique en suspension qui leur donne cette couleurcouleur. Bien sûr, l'eau y est encore plus tiède (15 °C). Au bout de quelques milliers d’années, ils sont comblés par les couches de sédimentssédiments successives et l'enrichissement en matières organiques. Ils sont appelés alors lacs de tourbièretourbière

© Rémi MassonRémi Masson, tous droits réservés, Futura