Le parc national des Écrins se trouve sur les départements des Hautes-Alpes et de l'Isère. Avec une centaine de sommets dépassant 3.000 mètres d'altitude, sa faune et sa flore, le parc ne manque pas de lieux à visiter. Cependant, trois sortent du lot.

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    Parc national des Écrins : la réserve du Lauvitel

    Le Lauvitel est classé réserve naturelle intégrale. C'est en réalité un lac qui s'étend sur 35 hectares à 1.530 m d'altitude. Le Lauvitel serait le résultat d'un cataclysme ancien. C'est en tout cas ce que semblent démontrer les blocs fragmentés qui s'empilent. Il abrite en son sein de nombreuses truites farios, vairons et ombles chevaliers. On accède au lac après une petite randonnée de moins de deux heures à partir de la commune de Danchère.

    Le mont Pelvoux

    Véritable massif à lui seul, le mont Pelvoux comporte quatre sommets : la pointe Puiseux (3.946 m), les Trois Dents du Pelvoux (3.682 m), la pointe Durand (3.932 m) et le Petit Pelvoux (3.753 m). Constitué de neige et de rocs, le mont Pelvoux a longtemps été considéré comme le plus haut de France, ce qui est une erreur, puisque non loin de là, la barre des Écrins le dépasse.

    Parc national des Écrins : la barre des Écrins

    La barre des Écrins est le sommet culminant du parc national des Écrins, avec 4.102 m d'altitude. Située sur la commune de Pelvoux, la barre des Écrins est formée de gneissgneiss migmatisés. Habituellement, on accède à ce sommet par le Pré de Madame Carle, dans la vallée de la Vallouise.

    Anecdote

    La barre des Écrins, au sein du parc national des Écrins, a été, jusqu'en 1860, le plus haut sommet de France. Elle a perdu ce titre lorsque la Savoie est devenue française.