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    Entre -20.000 et -4.000 ans, les crânes humains signifiaient bien plus que le cannibalisme. Ils seraient la preuve d'un rituel minutieux. © Francesc Marginedas et al., Journal of Archeological Science

    Entre -20.000 et -4.000 ans, les crânes humains signifiaient bien plus que le cannibalisme. Ils seraient la preuve d'un rituel minutieux. © Francesc Marginedas et al., Journal of Archeological Science

    Du Paléolithique supérieur (-20.000 ans) à l'âge du bronzebronze (-4.000 ans), l'humain a utilisé les crânescrânes de ses semblables comme bols rituels. Jusqu'à présent, on pensait que ces crânes étaient un simple reste du cannibalisme. Ils auraient été brisés pour que le cerveaucerveau puisse être dégusté. Mais une étude parue dans Journal of Archeological Science raconte une toute autre histoire.

    Les chercheurs ont étudié des crânes rituels trouvés sur cinq sites archéologiques en Europe. La grotte de Gough au Royaume-Uni, de Herxheim en Allemagne, de Fontbrégoua en France, ainsi que de El Mirador et Gran Dolina en Espagne. Il en ressort que la préparation des bols en os nécessitaient un nettoyage minutieux, après le scalpage, le déchaumage, et le démembrement de la tête humaine. Les résultats suggèrent que ce rituel macabre suivait un schéma cohérent de modification.

    En effet, les marques de coupe sur ces ossements sont réparties en grappes, et localisées dans des zones spécifiques. Le hasard n'a pas sa place dans ce processus. La fréquencefréquence et le regroupement des marques semblent liées à la préparation intentionnelle et attentionnée des « coupes » de crâne, parfaites pour s'abreuver au coin du feufeu.

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