Les aurores boréales sont des merveilles à admirer dans le ciel. Mais leur effet sur l'atmosphère terrestre n’est pas neutre. Des chercheurs montrent comment elles influent notamment sur la météo de l'Europe en l’hiver.


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    La météo spatiale est celle qui s'intéresse à l'impact de l'activité de notre Soleil sur notre Terre et nos sociétés. L'activité solaire peut en effet avoir des effets, nous le savons, sur nos systèmes de communication, sur nos satellites ou nos réseaux électriques. Elle est aussi à l'origine des merveilleuses aurores boréales que nous aimons admirer dans le ciel. Ces dernières naissent de la rencontre entre des particules énergétiques venues du Soleil et les molécules qui composent la haute atmosphèreatmosphère de notre Terre.

    Aurores boréales, vortex polaire et températures hivernales

    Et dans la revue Scientific Reports, des chercheurs spécialisés en météométéo spatiale de l'université d'Oulu (Finlande) racontent comment ces phénomènes peuvent influencer la météo terrestre. Ils ont observé que les réactions qui donnent naissance aux aurores boréalesaurores boréales conduisent, durant l'hiverhiver, à un appauvrissement de la couche d’ozone dans la stratosphèrestratosphère polaire. Or cet appauvrissement a pour effet d'intensifier le vortex polairevortex polaire. Avec finalement, pour conséquence, de la douceur sur le nord de l'Europe.

    À l'inverse, lorsque peu de particules énergétiques frappent notre atmosphère et que les aurores boréales se font rares, le vortex polaire s'affaiblit. Jusqu'à se briser complètement. De l'air froid s'écoule alors de l'ArctiqueArctique vers le sud. Donnant naissance à des vaguesvagues de froid. Seulement toutefois lorsque les ventsvents stratosphériques équatoriaux soufflent vers l'est et guident les ondes planétairesondes planétaires de la basse atmosphère vers la stratosphère polaire.

    L’influence des aurores boréales sur notre consommation d’électricité

    Et le phénomène n'est pas ce que l'on peut qualifier d'anecdotique, selon les chercheurs. En Finlande, la variabilité associée aux précipitationsprécipitations de particules énergétiques représentait environ 14 % du niveau moyen de consommation électrique de l'hiver. Elle explique même jusqu'à 50 % des variations interannuelles de la consommation d’électricité.