Moins de dix ans après son premier vol habité, la Chine dispose de toutes les technologies nécessaires pour la construction d’une station spatiale. Elle vient d'amarrer Shenzhou-8 au module Tiangong-1. Aujourd'hui, Elle sait envoyer des Hommes dans l’espace, les ramener en sécurité, les faire sortir dans l’espace et lancer des modules et les amarrer ensemble. 


au sommaire


    Signe des temps et de la confiance dans ses capacités, la Chine a retransmis en direct l'amarrage de Shenzhou-8 au module Tiangong-1. © CCTV

    Signe des temps et de la confiance dans ses capacités, la Chine a retransmis en direct l'amarrage de Shenzhou-8 au module Tiangong-1. © CCTV

    Deux jours après le lancement du vaisseau spatial Shenzhou-8, la Chine a réussi à l'amarrer à Tiangong-1Tiangong-1, le module orbital qu'elle avait lancé le 29 septembre. Une manœuvre réalisée à près de 340 kilomètres d'altitude, au-dessus du territoire chinois. Plus loin dans l'espace, le cargo spatial russe Progress, lancé le 30 octobre s'est amarré à la Station spatialeStation spatiale.

    Cette performance, car c'en est une, est à saluer car les rendez-vous orbitaux ne sont pas une mince affaire. Cela nécessite de maîtriser plusieurs paramètres des quatre phases menant à l'amarrage. Celles du lancement, du rattrapage, de l'approche et du docking.

    Le vaisseau spatial Shenzhou-8 avec, de haut en bas, le module orbital qui s'est amarré à Tiangong-1, la capsule de retour sur Terre et le module de propulsion. © CNSA

    Le vaisseau spatial Shenzhou-8 avec, de haut en bas, le module orbital qui s'est amarré à Tiangong-1, la capsule de retour sur Terre et le module de propulsion. © CNSA

    Le porteporte-parole du Programme chinois de vol habité a indiqué que les deux engins resteront amarrés pendant au moins douze jours avant de se séparer pour s'amarrer de nouveau ensemble, à une date qui n'a pas encore été arrêtée. « La Chine dispose désormais des technologies essentielles et de la capacité nécessaire à la constructionconstruction d'une station spatiale », s'est félicité l'ingénieur en chef Zhou Jianping, cité par l'agence de presse officielle Chine nouvelle.