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La douleurdouleur de l'infarctus du myocardeinfarctus du myocarde, cet accidentaccident qui correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque, est connue. Siégeant dans la poitrine, irradiant à partir du cœur, elle est violente et peut se prolonger dans la mâchoire et le bras gauche.

Une prise en charge précoce est essentielle

Il est important de bien connaître ces signes d'alarme. Non pas pour vivre constamment dans la peur et se croire en danger au moindre frémissement désagréable, mais parce qu'il est bien établi qu'un traitement précoce donne à la victime d'un infarctus, toutes les chances d'une bonne récupération. Il faut également savoir que l'infarctus se déclare quelquefois de façon sournoise, sans revêtir ses aspects les plus connus. Parfois, le médecin posera son diagnosticdiagnostic - grâce en général à un électrocardiogrammeélectrocardiogramme - alors qu'il aura été appelé pour un malaise un peu spectaculaire, voire une « simple » syncope.

Des symptômes très variés

Dans d'autres cas, l'infarctus va simuler une indisposition digestive, notamment chez les personnes les plus âgées : violente douleur à l'estomacestomac, vomissements, diarrhéediarrhée ou, au contraire, une constipationconstipation chez un malade qui n'y est habituellement pas sujet. Parfois aussi, il présentera les signes de coliquescoliques hépatiques ou de douleurs au pancréaspancréas. Ou bien, éprouvant des difficultés à respirer, il pensera souffrir des poumonspoumons plutôt que du cœur... à moins qu'il n'imagine être victime d'une poussée inflammatoire tant son cou, son dosdos ou ses épaules le feront souffrir...

Parfois, pas de douleur du tout !

On voit même - très rarement il est vrai - des infarctus qui, chez les personnes très âgées ou les diabétiquesdiabétiques, ne se signalent par aucune douleur. Alors ? Cette faculté de l'infarctus à se dissimuler en mimant des douleurs au niveau d'organes aussi différents plaide pour une vigilance réelle. Ce qui n'implique pas de s'inquiéter à tout propos !