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    Les principaux résultats révèlent que les sujets les moins ridés consomment le plus de légumes, d'huile d'olive, de poissonpoisson et de légumineuseslégumineuses (après ajustement sur l'âge et le tabagisme qui influencent le vieillissement cutanécutané).

    A l'inverse, l'importance des rides est positivement corrélée avec une consommation élevée de viande rouge (spécialement sous forme de charcuterie), de sucreries (sodas, pâtisseries, glaces), de pommes de terrepommes de terre et de produits laitiers entiers.

    Olives noires. © Augusto Ravagli - CC BY-NC 2.0

    Olives noires. © Augusto Ravagli - CC BY-NC 2.0

    En terme de nutrimentsnutriments, si la consommation totale de graisses est inversement associée à l'étendue des rides, seuls les graisses mono-insaturées ont un effet protecteur significatif. En effet, les acides gras mono-insaturésacides gras mono-insaturés, qui représentent 25% des lipideslipides de l'épidermeépiderme, sont plus résistants à l'oxydation que les polyinsaturés. Une consommation élevée de graisses mono-insaturées, apportées par exemple sous forme d'huile d'olive, accroît le contenu en acides gras mono-insaturés de la peau, réduisant ainsi sa sensibilité aux radicaux libresradicaux libres. A l'inverse, la richesse en polyinsaturés des margarines explique sans doute qu'elles sont associées à un plus fort vieillissement cutané dans cette étude. Parmi les corps gras, le beurre, bien que riche en graisses saturées peu oxydables, est positivement associé au vieillissement cutané.

    Variété d'orange de Kozan (<em>citrus sinensis </em>var.), riche en vitamine C. © Zcebeci -CC BY-SA 3.0

    Variété d'orange de Kozan (citrus sinensis var.), riche en vitamine C. © Zcebeci - CC BY-SA 3.0

    Parmi les micronutriments facteurs de protection on trouve : la vitamine Cvitamine C, le rétinolrétinol et des minérauxminéraux comme le calcium, le phosphore, le magnésium, le fer et le zinczinc.

    L'influence de l'alimentation sur le développement des rides est loin d'être négligeable puisque les études de régressions multiples montrent que 32% de la variance des lésions actiniques cutanées peuvent être expliqués par les facteurs alimentaires. En particulier, une forte consommation d'huile d'olive, de légumineuses, de céréalescéréales et de légumes est associée à un effet protecteur contre les rides. Si l'effet protecteur du poisson disparaît en régressions multiples (sans doute en raison de sa grande richesse en acides gras oméga 3oméga 3 fortement oxydables), tout dépend de la manière dont il est consommé, l'idéal étant de l'accompagner de légumes crus et cuits qui fournissent des antioxydantsantioxydants comme, par exemple, les caroténoïdescaroténoïdes protégeant ces acides gras hautement insaturés.