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    Les résultats d'une enquête sur la pollution aux particules fines du métro et du RER parisiens réalisée par Ile-de-France Mobilités (IDFM), en collaboration avec Airparif, viennent d'être dévoilés. Cette cartographie révèle que trois stations (Belleville, Jaurès et Oberkampf) présentent des niveaux de particules fines PM10 au-delà du seuil des 480 µg/m3 recommandé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (AnsesAnses) pour une heure d'exposition. 

    Un bilan pour l'instant incomplet, puisqu'il ne concerne qu'une cinquantaine de stations. D'ici juin 2024, IDFM ambitionne d'étendre la cartographie à l'ensemble du réseau de métros et de RER. L'établissement public envisage également de demander à la RATP et à la SNCF de mettre en place un plan d'actions pour améliorer la qualité de l'airair dans les stations les plus polluées.

    La faute au freinage des rames

    Les particules finesparticules fines sont produites par les frottements de la rame contre les rails au moment du freinage. Pour l'instant, seuls les métros de dernière génération MP14, déployés sur les lignes 4, 11 et 14, disposent d'un freinage électro-magnétique n'émettant pas de particules fines. Des travaux sont prévus pour certaines stations, notamment le remplacement de ventilateurs.

    Des mesures expérimentales dans les rames sont également en cours pour mieux comprendre les effets de l'exposition des usagers aux particules fines pendant leurs trajets. Pour l'instant, si l'Anses a bien évoqué des risques d'inflammationinflammation des voies respiratoires chez les populations sensibles, elle a rejeté le risque accru de cancer du poumon ou d'infarctus.

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