De nombreuses études ont suggéré par le passé l'existence d'un lien entre l'expérience d'une tension psychologique chronique et une santé fragile, sans que l'on sache très bien l'expliquer.

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    Un chromosome observé en microscopie électronique

    Un chromosome observé en microscopie électronique

    D'après les recherches menées par l'Université de Californie, San Francisco (UCSF), le stress agirait en fait sur le vieillissement cellulaire, à travers trois facteurs biologiques : la longueur des télomères, l'activité de l'enzymeenzyme télomérase et le niveau de stress oxydatif.

    Les télomères forment les extrémités des chromosomeschromosomes ; or, un peu d'ADNADN télomérique est perdu à chaque division cellulaire, jusqu'à ce que la cellule ne puisse plus se diviser. De ce fait, les télomères jouent un rôle critique dans l'espérance de vieespérance de vie des cellules et donc des tissus.

    La télomèrase de son côté protège les télomères tandis que le stress oxydatif accentue leur raccourcissement. Au cours de leur étude, les scientifiques ont analysé les cellules mononuclées du sang périphérique (PBMC) de 50 femmes âgées de 20 à 50 ans.

    Parmi ces femmes, celles ayant un enfant malade occasionnant une pressionpression psychologique prolongée ont révélé des télomères plus courts, un taux moindre de télomérase et plus de stress oxydatif comparativement aux autres. Dans les cas les plus extrêmes, les chercheurs ont évalué le vieillissement précoce de leurs cellules à environ 10 ans. Reste maintenant à comprendre par quels mécanismes les perturbations psychologiques chroniques peuvent entraîner de telles modifications cellulaires.