Une approche particulièrement intéressante de l'étude du stress a été développée par Bruce McEwen, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à la Rockfeller University.

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    Le concept d'"allostase" ou d'"équilibre par le changement", permet d'observer le déclenchement d'une réaction au stress et de suivre son évolution et son processus de désactivation qui ne se déroule pas toujours de manière efficace dans la réalité.

    D'où une "surcharge allostatique" qui entraîne un affaiblissement du système immunitaire, des dommages au niveau de régions du cerveau responsables de la mémoire et une accumulation de tissus adipeux autour de la taille qui accroît les risques d'attaques cardiaques et cérébrales.

    L'équipe de McEwen a démontré chez des rats de laboratoirerats de laboratoire dont les mouvementsmouvements sont limités que les neurones de l'hippocampehippocampe s'atrophient, que la production de nouveaux neurones est stoppée et que les animaux résistent moins bien aux infections.

    Ce phénomène est lié à l'activité d'une hormonehormone, le cortisolcortisol. Poursuivant une piste identique chez l'homme, les chercheurs de Carnegie Mellon University ont constaté que des volontaires infectés par le virusvirus du rhume y résistent moins bien pendant des périodes de stress prolongé.

    Une équipe de l'Université de Californie à San Francisco a découvert que la sécrétionsécrétion excédentaire de cortisol accroît le dépôt de gras dans les tissus du ventre des animaux de laboratoires mais aussi chez des femmes considérées comme minces.
    De leur côté, deux immunologistes d'Ohio State University ont constaté que de petites blessures observées chez des femmes soignant des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimermaladie d'Alzheimer mettaient en moyenne neuf jours de plus à cicatriser que chez des femmes vivant sans ce stress.