Grignoter, bonne ou mauvaise idée ? Tout dépend de la qualité des aliments, affirment les chercheurs.


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    Le grignotage n'est pas forcément mauvais pour l'organisme. S'il est composé d'aliments sains comme des fruits frais ou des noixnoix, il peut même participer à une bonne santé métabolique. Grignoter reste un comportement alimentaire courant qui représente une grande partie de l'apport énergétique de la journée, ce qui en fait un déterminant clé de la qualité de l'alimentation.

    La recherche montre que l’heure et la qualité du grignotage sont capitales pour les mesures de santé telles que la glycémie et les niveaux de graisse. Une étude publiée dans l'European Journal of Nutrition révèle qu'un quart (26 %) des 854 participants ont déclaré manger des repas principaux sains... ainsi que des collations de mauvaise qualité (gâteaux, chips, glaces, etc.).

    Une association avec des maladies métaboliques

    « Les collations de mauvaise qualité ont été liées à un IMC plus élevé, à une massemasse de graisse viscérale plus importante et à des concentrations de triglycérides postprandiales plus élevées - la période qui suit un repas -, toutes associées à des maladies métaboliques telles que les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiovasculaires et l'obésitéobésité », rapporte un communiqué.

    Parmi les participants de l'étude Zoe Predict, 95 % grignotaient au moins une fois par jour. En moyenne, leur consommation en collations s'élevait à 2,28 snacks par jour, 47 % des personnes mangeant deux snacks par jour et 29 % des personnes plus de deux.

    Choisir des collations de mauvaise qualité gâche les bénéfices des repas sains consommés. Les auteurs considèrent qu'au vu du grand nombre de grignoteurs, privilégier par exemple les fruits et les noix aux biscuits est une stratégie diététique simple pour améliorer sa santé.