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    Lorsque l'on se dirige vers Wellington, vers l'île du Sud, la frontière entre les plaques change de configuration et devient la faille alpine. La plaque pacifique ne plonge plus sous la plaque australienne, mais les deux plaques entrent en collision latéralement. La plaque pacifique se soulève alors légèrement, formant les montagnes des Alpes néo-zélandaises. Elles s'étendent sur toute l'île du Sud, le long de la faille alpine, depuis Nelson jusqu'au Fiordland.

    La faille de Wellington

    Au niveau de Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande, une impressionnante faille traverse la ville. Dans le passé, cette région a subi de violents séismesséismes. À quelques kilomètres du centre-ville, un site géologique témoigne de l'ampleur du phénomène. Au bord de la mer, on discerne d'immenses marches d'escalierescalier. Chacune s'est formée lors d'un séisme. La terre s'est soulevée par endroits de plus de trois mètres en quelques secondes. Aujourd'hui, un séisme de cette ampleur aurait des conséquences désastreuses sur une ville qui compte désormais plus de 170.000 habitants.

    Coucher de soleil sur le mont Cook, dans les Alpes néo-zélandaises. Il s’agit du point culminant du pays, avec 3.754 mètres d’altitude. © Marlène Beyerle
    Coucher de soleil sur le mont Cook, dans les Alpes néo-zélandaises. Il s’agit du point culminant du pays, avec 3.754 mètres d’altitude. © Marlène Beyerle

    Le drame de Christchurch

    Les séismes sont très courants en Nouvelle-Zélande. L'institut GNS Science en recense plusieurs par jour. La plupart des séismes ne dépassent pas quelques degrés sur l'échelle de Richter. Malheureusement, en février 2011, un séisme de 6,3 sur l'échelle de Richteréchelle de Richter s'est produit à faible profondeur dans la région de Christchurch. Il a eu lieu au niveau d'une faille tectonique jusqu'alors inconnue.

    Le séisme de Christchurch en février 2011 a fait 185 victimes. © Marlène Beyerle
    Le séisme de Christchurch en février 2011 a fait 185 victimes. © Marlène Beyerle

    La composition du sol, majoritairement sableux autour de la ville, a amplifié les conséquences du séisme. Au contact des vibrations, ce sol est devenu liquide pendant un court laps de temps, du fait des propriétés physiques du sable.

    L’épicentre du tremblement de terre de Christchurch de février 2011 était situé en bordure de la ville de Lyttelton. © Marlène Beyerle
    L’épicentre du tremblement de terre de Christchurch de février 2011 était situé en bordure de la ville de Lyttelton. © Marlène Beyerle

    De nombreuses fondations de maisons et bâtiments n'ont pas résisté. Le centre-ville a été ravagé, et 185 personnes ont perdu la vie. Ce drame national a incité le gouvernement néo-zélandais à redoubler d'efforts pour mieux sensibiliser la population aux risques liés aux tremblements de terre, mais également à intensifier les programmes de recherches pour tenter de prévenir ces phénomènes.