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Depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, qui faisait suite à la conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement en 1972 et au rapport Bruntland 1987, la biodiversité est reconnue comme patrimoine commun de l'humanité.
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Depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, qui faisait suite à la conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement en 1972 et au rapport Bruntland 1987, la biodiversité est reconnue comme patrimoine commun de l'humanité.
La biodiversité a longtemps été considérée sous le seul aspect richesse en espèces. En réalité la biodiversité s'applique au gène, à l'écosystème ou au paysage, ainsi qu'à la complexité du monde vivant en général.
Sur le plan scientifique, on peut dire que la richesse actuelle du vivant est un résultat de l'évolution qui nous donne un potentiel d'évolution pour demain, mais on ne peut pas aller beaucoup plus loin à mon sens. On a longtemps cru que les progrès de la science apporteraient les réponses sur notre futur . Appliqué à la biodiversité notre question aujourd'hui c'est : « quelle diversité nous voulons laisser aux générations futures ?
».
Les réponses sont multiples et contradictoires : une nature en « bonne santé » où les saumons reviennent dans la Seine, où les cours d'eau sont de « bonne » qualité écologique ? Une nature « musée » ? Une nature « efficace » répondant à nos besoins ?
Certes la science nous permet de mieux comprendre et « maîtriser » la nature, mais pour quel objectif, pour quelle nature ? Elle ne peut pas faire l'économie d'une réflexion philosophique et d'une approche pluridisciplinaire. Les modèles sont par ailleurs des outils de simulation de la complexité qui pourront nous aider à explorer différents scénarios.