La pivoine est une plante herbacée mesurant entre 60 cm et 80 cm de haut. Ses racines renflées en tubercules, ses grandes feuilles d'un vert brillant divisées en folioles allongées la font aisément reconnaître. Ses fleurs sont larges, inodores et d'une belle couleur rouge vif. Mais il y en a aussi de très belles, roses ou blanches... Ses fruits sont des follicules dressés s'ouvrant par une fente, et renfermant de nombreuses graines globuleuses.
En phytothérapie, seule la racine de la pivoine est utilisée. Séchée puis fragmentée, elle est employée en infusion ou en décoction. La mythologie raconte que c'est le dieu guérisseur grec Paeon qui aurait découvert les propriétés médicinales de la pivoine, appelée aussi rose de la Pentecôte. Son nom scientifique rappelle d'ailleurs cette légende. La pivoine porte le nom latin de Paeonia officinalis.
La pivoine, anti-inflammatoire et antidouleur
La substance active contenue par la racine de pivoine est la paeoniflorine. Elle a de puissants effets analgésiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques et sédatifs. Ils sont appréciés pour le traitement des rhumatismes, mais aussi contre les spasmes gastro-intestinaux, certaines aménorrhées et les dysménorrhées, c'est-à-dire des interruptions ou des douleurs pendant les périodes de règles. En usage externe, la racine serait aussi indiquée contre l'eczéma atopique et les douleurs rhumatismales.
En cas d'utilisation par voie interne et en cas de surdosage, les racines peuvent entraîner des gastroentérites. En outre, leur consommation est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.
Sources :
- Phytothérapie, la Santé par les plantes, Vidal Éditeur
- Plantes médicinales, Gründ
Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.
Bibliographie :
- Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
- L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
- Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015.
- Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
- Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.
Pavot Papaver orientale Originaire d’Orient, le pavot renferme un latex blanc situé dans les capsules. Une fois séché, il donne un suc plus abondant riche en opium et à caractère soporifique. A forte dose, il peut entraîner la mort. ( La pavot fait partie de la famille des narcotiques et leur chef de file est le pavot.) Depuis que l’homme existe, les végétaux ont pourvu l’essentiel de ses besoins alimentaires. Depuis toujours, les plantes soignent et guérissent, depuis l’origine aussi, elles sont les médiatrices entre l’homme et le sacré, l’invisible, le divin. Souvent associées aux magiciens et sorciers, dotées de pouvoirs hallucinatoires et utilisées lors de rites initiatiques ou de cérémonies pour communiquer avec les ancêtres ou exorciser les esprits étrangers, les plantes ont longtemps gardé leurs mystères et susciter une grande méfiance à l’égard de la médecine. Aujourd’hui, les plantes toxiques nous révèlent leurs extraordinaires capacités à soigner. Car toute plante est source de désordres si elle n’est pas utilisée à bon escient. De son dosage, de sa préparation et de son mode d’administration dépendent ses effets. © Photographe : Catherine Martin - 2006 Toute reproduction et exploitation interdites www.essential-picture.com/ En savoir plus sur l'auteur Catherine Martin - Initiée très tôt aux sciences du végétal, elle a suivi des études supérieures en chimie et côtoie le monde secret des plantes en travaillant dans le secteur de la parfumerie et de la parapharmacie. Elle a effectué de nombreux voyages à la découverte de la biodiversité mondiale, notamment en Amazonie, aux Caraïbes, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Australie et au Népal et a pris très vite conscience de la nécessité de préserver notre patrimoine commun. En parallèle, dans le même esprit, elle a suivi une formation en photographie à l’Ecole de l’Image Gobelins et en multimédia au Speos Photographic Institute à Paris. Depuis 2001, elle collabore régulièrement avec la presse magazine française, l’édition et les compagnies privées dans son domaine de prédilection : l’environnement et la botanique.
La grande ciguë La grande ciguë – Conium maculatum L. La ciguë fournit à l’analyse chimique plusieurs alcaloïdes dont la cicutine, la conicine et dérivés. Même si rien ne le prouve, comme l’a dit Sénèque, « si la ciguë a fait la grandeur de Socrate, la mort de Socrate a fait la réputation de la ciguë ». Ce n’est donc pas sans rapport si elle a inspiré crainte et méfiance à la médecine. Aujourd’hui, on lui connaît une action calmante et une réelle efficacité dans les troubles neuro-musculaires, les raideurs et la douleur. Depuis que l’homme existe, les végétaux ont pourvu l’essentiel de ses besoins alimentaires. Depuis toujours, les plantes soignent et guérissent, depuis l’origine aussi, elles sont les médiatrices entre l’homme et le sacré, l’invisible, le divin. Souvent associées aux magiciens et sorciers, dotées de pouvoirs hallucinatoires et utilisées lors de rites initiatiques ou de cérémonies pour communiquer avec les ancêtres ou exorciser les esprits étrangers, les plantes ont longtemps gardé leurs mystères et susciter une grande méfiance à l’égard de la médecine. Aujourd’hui, les plantes toxiques nous révèlent leurs extraordinaires capacités à soigner. Car toute plante est source de désordres si elle n’est pas utilisée à bon escient. De son dosage, de sa préparation et de son mode d’administration dépendent ses effets. La Grande ciguë fait partie du groupe où les modérateurs nerveux périphériques agissent quant à eux directement sur les nerfs moteurs et sensitifs. © Photographe Catherine Martin - 2006 Toute reproduction et exploitation interdites www.essential-picture.com En savoir plus sur l'auteur Catherine Martin - Initiée très tôt aux sciences du végétal, elle a suivi des études supérieures en chimie et côtoie le monde secret des plantes en travaillant dans le secteur de la parfumerie et de la parapharmacie. Elle a effectué de nombreux voyages à la découverte de la biodiversité mondiale, notamment en Amazonie, aux Caraïbes, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Australie et au Népal et a pris très vite conscience de la nécessité de préserver notre patrimoine commun. En parallèle, dans le même esprit, elle a suivi une formation en photographie à l’Ecole de l’Image Gobelins et en multimédia au Speos Photographic Institute à Paris. Depuis 2001, elle collabore régulièrement avec la presse magazine française, l’édition et les compagnies privées dans son domaine de prédilection : l’environnement et la botanique.
Datura stramonium Les propriétés psychotropes et médicinales du datura sont connues depuis longtemps des civilisations arabes, perses et hindous. On recense dans les annales criminelles de quelques pays l’usage du datura pour meurtre. Ses constituants, deux alcaloïdes hautement toxiques, la scopolamine et l’hyoscyamine, peuvent provoquer par ingestion, l’amnésie, la paralysie, le coma et la mort. © Photographe Catherine Martin - 2006 Toute reproduction et exploitation interdites www.essential-picture.com En savoir plus sur l'auteur Catherine Martin - Initiée très tôt aux sciences du végétal, elle a suivi des études supérieures en chimie et côtoie le monde secret des plantes en travaillant dans le secteur de la parfumerie et de la parapharmacie. Elle a effectué de nombreux voyages à la découverte de la biodiversité mondiale, notamment en Amazonie, aux Caraïbes, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Australie et au Népal et a pris très vite conscience de la nécessité de préserver notre patrimoine commun. En parallèle, dans le même esprit, elle a suivi une formation en photographie à l’Ecole de l’Image Gobelins et en multimédia au Speos Photographic Institute à Paris. Depuis 2001, elle collabore régulièrement avec la presse magazine française, l’édition et les compagnies privées dans son domaine de prédilection : l’environnement et la botanique.
Millepertuis perforé Hypericum perforatum - Millepertuis perforé ou millepertuis officinal Les glandes translucides situées sur le limbe des feuilles donnent l'impression qu'elles sont perforées d'innombrables petits trous d'épingles. Cette particularité a donné à la plante, son nom de mille trous (mille pertuis). Cette herbacée sauvage et héliophile qui se plait sur sols calcaires, est encore utilisée en médecine. Elle a été popularisée pour ses effets antidépresseurs, mais on s'en servait également pour soigner les lésions cutanées, et comme teinture (rouge ou jaune). Le millepertuis a été affublé de vertus magiques à cause du suc rougeâtre ressemblant à du sang que l'on extrayait de ses feuilles, et les noms vernaculaires les plus insolites lui ont été attribués : Chasse Diable, Herbe aux Fées en français, Herrgottsblut (Sang de Dieu) ou Hexenkraut (Herbe de Sorcière) en allemand. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Digitale pourpre Digitalis purpurea – Digitale pourpre La plante est relativement commune dans les bois clairs et le long des sentiers sur terrains siliceux de montagne. Les tiges florales atteignent 200 cm et portent de grandes fleurs en « doigts de gant » de couleur pourpre rosé, et tachetées de rouge à l’intérieur. Elles sont particulièrement prisées par les bourdons. Les corolles sont héliophiles et se tournent de concert en direction de la lumière. Bien que les feuilles soient officinales, la plante est toxique. La teneur en principes actifs dépend de divers facteurs environnementaux (climat, nature du sol…) autant que des conditions de cueillette (méthode de récolte, procédé de séchage…). La digitaline agit sur la musculature du cœur, et était anciennement utilisée dans le traitement externe des ulcères. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Colchique d'automne Colchicum autumnale – Colchique d’automne Répandu dans les prairies moyennement humides, le colchique offre sa floraison rose lilas ou blanche en automne. Son nom serait issu de la contrée que les Grecs Anciens nommaient Colchide (actuelle Géorgie), et où demeurait Médée, magicienne et empoisonneuse (bien que sur ce dernier point les légendes ne s’accordent pas). La plante contient de la colchicine qui est un violent toxique. Elle est en mesure de bloquer la division cellulaire, mais reste trop virulente pour être employée dans les traitements anti-cancéreux. Son action est identique à celle de l’arsenic. L’un des principes extrait du colchique est utilisée dans les soins de l’arthrite aiguë. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Amaryllis Amaryllis – Hippeastrum Hippeastrum est une fleur à bulbe présente dans toute l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale. Le genre comprend plus de 80 espèces sans compter les hybrides. Sa floraison remarquable se produit à l’extrémité d’une tige charnue et creuse pouvant mesurer jusqu’à 90 cm. Les fleurs inodores en forme de trompette qui s’épanouissent de décembre à avril, atteignent 15 à 20 cm de diamètre. Toute la plante est toxique. Dans ses Idylles, Théocrite avait ainsi nommé une nymphe, symbole de la beauté et de la pureté dont un chevrier était tombé follement amoureux. « Je chante pour Amaryllis, alors que mes chèvres paissent sur la montagne sous la conduite de Tytire.» Mais elle représente également l’amour orgueilleux qui lui fait dédaigner les avances de son soupirant. « Ô charmante Amaryllis, pourquoi, penchée pour regarder, à l'entrée de cette grotte, ne m'appelles-tu plus vers toi en me nommant ton doux ami ? » Commentaires : Patrick Straub
Papaver somniferum L. Les pavots – Papaver Originaire d’Orient, le pavot renferme un latex blanc situé dans les capsules. Une fois séché, il donne un suc plus abondant riche en opium et à caractère soporifique. A forte dose, il peut entraîner la mort. © Photographe Catherine Martin - 2006 Toute reproduction et exploitation interdites www.essential-picture.com En savoir plus sur l'auteur Catherine Martin - Initiée très tôt aux sciences du végétal, elle a suivi des études supérieures en chimie et côtoie le monde secret des plantes en travaillant dans le secteur de la parfumerie et de la parapharmacie. Elle a effectué de nombreux voyages à la découverte de la biodiversité mondiale, notamment en Amazonie, aux Caraïbes, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Australie et au Népal et a pris très vite conscience de la nécessité de préserver notre patrimoine commun. En parallèle, dans le même esprit, elle a suivi une formation en photographie à l’Ecole de l’Image Gobelins et en multimédia au Speos Photographic Institute à Paris. Depuis 2001, elle collabore régulièrement avec la presse magazine française, l’édition et les compagnies privées dans son domaine de prédilection : l’environnement et la botanique.
Carline sans tige Carlina acaulis – Carline sans tige Plante typique des pâturages maigres de montagnes aux feuilles découpées et piquantes, la carline ressemble à un gros chardon. Ses capitules argentés s’ouvrent par temps sec et se referme lorsque la pluie menace. Les bergers l’appèlent le « Baromètre ». Sa racine contient une huile essentielle à l’odeur agréable. Le tubercule est utilisé en décoction dans les cas de bronchite ou de maladie de la prostate. Jeune, elle peut se manger comme les artichauts, ce dont les marmottes ne se privent pas. L’on raconte que Charlemagne se serait un jour agenouillé devant la fleur, et que c’est pour cela qu’on lui donna son nom. Le geste fit entrer le végétal dans la légende qui lui attribuât des vertus magiques, au point qu’on s’en servit pour combattre la peste pendant le Moyen Âge. De nos jours la plante est protégée. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Datura Le datura Les propriétés psychotropes et médicinales du datura sont connues depuis longtemps des civilisations arabes, perses et hindous. On recense dans les annales criminelles de quelques pays l’usage du datura pour meurtre. Ses constituants, deux alcaloïdes hautement toxiques, la scopolamine et l’hyoscyamine, peuvent provoquer par ingestion, l’amnésie, la paralysie, le coma et la mort. Brugmansia suaveolens, espèce arborescente de culture de composition chimique analogue aux daturas. © Photographe Catherine Martin - 2006 Toute reproduction et exploitation interdites www.essential-picture.com En savoir plus sur l'auteur Catherine Martin - Initiée très tôt aux sciences du végétal, elle a suivi des études supérieures en chimie et côtoie le monde secret des plantes en travaillant dans le secteur de la parfumerie et de la parapharmacie. Elle a effectué de nombreux voyages à la découverte de la biodiversité mondiale, notamment en Amazonie, aux Caraïbes, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Australie et au Népal et a pris très vite conscience de la nécessité de préserver notre patrimoine commun. En parallèle, dans le même esprit, elle a suivi une formation en photographie à l’Ecole de l’Image Gobelins et en multimédia au Speos Photographic Institute à Paris. Depuis 2001, elle collabore régulièrement avec la presse magazine française, l’édition et les compagnies privées dans son domaine de prédilection : l’environnement et la botanique.
Deplanchea speciosa Deplanchea speciosa (Bignoniaceae). Avec un taux d'endémisme de 74,3 %, la flore de Nouvelle Calédonie mérite que l'on s'y intéresse de près. Elle se trouve au 3e rang pour ce caractère après Hawaii (89 %) et la Nouvelle-Zélande (82 %), mais possède une flore nettement plus riche. Ces caractéristiques résultent en grande partie de l'histoire géologique de l'archipel. A la fin de l'éocène, le recouvrement du bâti calédonien par des roches particulières (ultramafiques), qui occupe encore le tiers de la Grande Terre, a engendré une nouvelle phase de sélection et de spéciation. Celle-ci a contribué à la différenciation d'une flore spécialisée qui fait l'originalité des maquis et des forêts sur ces substrats, appelés localement " terrains miniers " car ils recèlent du minerai de nickel de chrome et de cobalt. ©IRD - Photo Jaffré, Tanguy Pays : NOUVELLE CALEDONIE Reproduction et utilisation interdites http://www.ird.fr/indigo/index.html
Grande gentiane Gentiana lutea - Grande gentiane ou gentiane jaune Belle plante des pâturages de montagne arborant de grandes fleurs composées de 5 à 6 pétales jaune d'or étalées en étoile, la gentiane possède la particularité de ne fleurir pour la première fois, qu'après 10 ans de végétation. C'est dire sa vulnérabilité. Sa longévité par contre, est d'une cinquantaine d'années. La racine est employée en décoction. Elle a des propriétés apéritives, digestives et fébrifuges. C'est un efficace reconstituant lorsqu'on a été victime de la grippe, et avant la découverte de la quinine, la plante était utilisée pour lutter contre la malaria. Le tubercule amer est utilisée pour la fabrication d'alcools de pays, d'apéritifs ou de liqueurs. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Chicorée amère Cichorium intybus – Chicorée amère La plante est commune le long des routes, sur les remblais et les terrains vagues. La tige dure et rigide supporte une fleur d’un bleu azur délicat. La partie aérienne ainsi que la racine contiennent un latex amer aux principes toniques et diurétiques. Elle est utilisée en infusion contre l’atonie des fonctions digestives. Son action stimule la sécrétion biliaire, la rate, le foie et les reins. Les jeunes feuilles peuvent être mangées en salade comme le pissenlit. Les racines torréfiées ont servi de succédané au café lors du blocus continental ordonné par Napoléon, qui fit grimper le prix des denrées coloniales au début du XIXe siècle © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Sabot de Vénus Sabot de Vénus, un jour de pluie du mois de juin, dans les Alpes suisses à Kandersteg. Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus Cypripedium calceolus est une superbe orchidée terrestre dont la hampe florale est surmontée d'une fleur au large labelle jaune strié en forme de pantoufle (ou de sabot), surmonté de deux sépales horizontales ou "moustaches". Les espèces de l'hémisphère nord, dites froides, possèdent des feuilles vertes. L'étymologie de son nom provient de Cypris, l'un des surnoms de Vénus, femme à la beauté remarquable, et de pédilon qui désignait jadis une pantoufle. Parmi quelques uns de ses noms vernaculaires, l'on retrouve justement la "Pantoufle de Notre Dame" ou le "Soulier de la Vierge". L'espèce est rare et protégée en France. © Jean-Christophe Battesti http://www.photosdorchidees.net/ Reproduction et utilisation interdites
Parisette à quatre feuilles Parisette à quatre feuille – Paris quadrifolia Plante herbacée de la famille des liliacées, la parisette a emprunté son nom au légendaire héros Pâris, fils de Priam, qui fut à l’origine de la Guerre de Troie. Elle se caractérise par quatre feuilles disposées en croix. La fleur solitaire, est jaune verdâtre, tandis que le fruit mature en forme de baie est bleu noir. Ce dernier contient des graines charnues mais toxiques d’un rouge vif. Deux à trois baies suffisent à provoquer des intoxications majeures qui se manifestent par des maux de tête, des vomissements et de douloureuses contractions abdominales. Le fruit était autrefois employé pour soigner l’aliénation mentale. Le patient ne pouvait se plaindre, il mourait… guéri ! © François Bres http://francois.bres.free.fr/ Reproduction et utilisation interdites
Géranium des prés Geranium pratense - Géranium des prés Le géranium des prés est une plante vivace délicate aux corolles bleues et à pétales étalées, dont les tiges sont munies de poils courts. Leur taille varie entre 30 et 80 cm. C'est une espèce héliophile qui fleurit de juin à septembre dans les prairies grasses humides. En certains endroits bien exposés, elles peuvent persister jusqu'en novembre, en se mêlant aux colchiques d'automne. La plante et quelques autres espèces de la famille sont utilisées en pharmacologie pour leurs propriétés hémostatiques, antihémorragiques, vulnéraires et antiseptiques. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Néottie nid d'oiseau Néottie dans les sous-bois du Kaysersthul en Allemagne Neottia nidus-avis – Néottie nid d’oiseau Cette orchidée peu commune, surprenante à plus d’un titre, doit son nom à la disposition de ses racines en forme de nid d’oiseau. Sa couleur miel, la rend difficile à détecter dans les sous-bois de hêtre où on peut habituellement la trouver. Elle possède également une autre particularité, celle d’être dépourvue de chlorophylle. Pour survivre, elle parasite un champignon dont l’hyphe lui fournit les éléments minéraux nécessaires à sa croissance. © Jean-Christophe Battesti http://www.photosdorchidees.net/ Reproduction et utilisation interdites
Panicaut Panicaut ou Chardon bleu – Eryngium alpinum Le Chardon bleu des Alpes ou Reine des Alpes, est une remarquable espèce aux têtes florales ovoïdes d’une surprenante teinte bleue violacée, cerclées d’une large collerette composée de bractées rigides et épineuses. On la trouve entre 1000 et 2500 m d’altitude dans les massifs alpins et pyrénéens. Elle est plus rare dans le Jura et exceptionnelle dans les autres zones montagneuses. La plante bénéficie d’une protection européenne et sa cueillette est interdite © François Bres http://francois.bres.free.fr/ Reproduction et utilisation interdites
Ophrys mouche Ophrys mouche au Bollenberg, collines sèches des environs de Rouffach, Haut-Rhin. Ophrys insectifera – Ophrys mouche La plante est une orchidée terrestre dont les labelles marrons et blancs, surmontées de deux petites « antennes », ressemblent à de grosses mouches. Mais l’on peut y voir autre chose. Les fleurs sont étroites et s’espacent sur une hampe florale qui peut atteindre une soixantaine de centimètres de haut. Elle est présente dans toute la France à l’exception de la Bretagne et peut former des colonies importantes. Les fleurs ne dépassent pas la taille d’un ongle et leur particularité rend la plante impossible à confondre avec d’autres espèces. © Jean-Christophe Battesti http://www.photosdorchidees.net/ Reproduction et utilisation interdites
Joubarde à toile d'araignée Joubarde à toile d’araignée – Sempervirum arachnoideum La joubarde pousse au milieu des roches ou des pierriers d’altitude jusqu’à 3000 m. Sa jolie fleur rose carminée qui éclot de juin à août, est recouverte de fils blancs qui assurent la rétention d’eau nécessaire à la survie de la plante. La tradition populaire a attribué à la plante quelques noms vernaculaires amusants, tels que : barbajou toile d’araignée ou artichaut des murailles. Elle n’est pas toxique et ne possède aucune vertu médicinale. © François Bres http://francois.bres.free.fr/ Reproduction et utilisation interdites
Saule blanc Salix alba – Saule blanc L’arbre dont les chatons apparaissent au printemps, est ainsi nommé car le dessous de ses feuilles est blanchâtre. Le végétal a diversifié ses capacités reproductrices. Il est à la fois anémophile et entomophile. Ses branches ou osiers, aussi résistantes que flexibles sont utilisées en vannerie. L’écorce du saule blanc contient un glucoside appelé salicine qui possède des propriétés fébrifuges, analgésiques et antirhumatismales. Additionné d’alcool que l’on oxyde pour obtenir l’acide salicylique, le principe entre dans la préparation de l’aspirine. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Perce-neige Galanthus nivalis – Perce-neige La perce-neige passe l’hiver sous forme de bulbe souterrain. Qualifiée de géophyte, elle est la première fleur à éclore dans l’année en février-mars. Elle affectionne les sols riches en humus et la mi-ombre des sous-bois. La fleur qui adopte la forme d’une cloche, est formée d’un premier groupe extérieur de trois sépales ovales et blancs, et de trois autres pétales intérieurs, plus courts et échancrés, arborant des rayures vertes. Bien que toxique, la plante est mellifère. Récemment, les scientifiques ont découvert que la galanthamine, un alcaloïde contenu dans la plante et connu pour être un insecticide, permet de réduire les conséquences de la maladie d’Alzheimer. Elle aide à améliorer les fonctions cognitives, retarde le développement des troubles du comportement et de la personnalité, et permet de maintenir l’autonomie. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Tussilage Tussilago farfara – Tussilage ou Pas d’Âne La plante se rencontre à proximité des lieux humides, sur les talus ou en lisières de forêts. C’est la première « marguerite » à s’épanouir en février-mars. La fleur apparaît avant les feuilles au bout d’une hampe écailleuse pourprée. Depuis plus de deux millénaires, le tussilage est employé comme remède contre la toux et l’asthme en médecine naturelle. C’est un antitussif et un expectorant efficace. Les Indiens d’Amérique utilisaient les cendres des feuilles comme succédané du sel. Les feuilles ont une saveur agréable, et les capitules peuvent être ajoutés aux salades printanières. Les fleurs se dégustent également en beignets ou sautées à la poêle. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Bourrache officinale Borrago officinalis – Bourrache officinale Les fleurs bleues s’épanouissent la tête penchée vers le sol au bout de tiges hérissées de petits poils raides. La plante est commune dans les terrains vagues, les remblais et les fossés, et peut être utilisée pour décorer les jardins. La bourrache contient du nitrate de potassium qui est un sudorifique et un diurétique efficace. Elle agit favorablement sur les voies urinaires et respiratoires, et a un effet calmant sur les inflammations des muqueuses. Mellifère, elle entre dans la fabrication de bonbons. Toute la plante est comestible et se consomme fraîche pour bénéficier pleinement de sa haute teneur en vitamine C. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Anémone pulsatile Pulsatilla vulgaris - Anémone pulsatille La tige couverte de longs poils nous offre sa fleur en cloche de teinte violacée en avril et mai. Peu fréquente, la plante ne peut être trouvée que sur les hauteurs ensoleillées des prairies de collines ou de moyenne montagne jusqu'à 1000 m. Elle cohabite souvent avec les orchidées. Son nom provient du grec "anemos", qui signifie vent. La fleur s'agite lorsqu'il souffle, et les plumets qui restent après la floraison en indique la direction. A l'état frais, le végétal est extrêmement toxique. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Orchis bouffon Anacamptis morio (syn. orchis morio) – Orchis bouffon L'orchis bouffon est une orchidée terrestre dont l’aire de répartition s’étend sur l’ensemble de l’Europe tempérée depuis la Norvège jusqu’en Iran. On la trouve généralement en pleine lumière sur les prairies maigres de montagne et en lisière de bois clairs. C'est une plante de floraison précoce dont la hampe assez courte, porte une inflorescence d’une vingtaine de fleurs dont les teintes varient du violet au rose lilas. Dans l’Antiquité, les hommes prêtaient aux orchis des vertus aphrodisiaques. Cette croyance qui perdure encore de nos jours met en péril certaines espèces rares et protégées. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Crocus printanier Ce crocus printanier, dit crocus albiflorus fait partie des iridacées. Ses feuilles et ses fleurs prennent directement naissance dans le bulbe, du mois de mars au moins de mai dès la fonte des neiges. Il apprécie un substrat riche en humus. Dans les Hautes Alpes, on le trouve souvent dans les endroits humides. On les trouve dans tout l'arc alpin jusqu'à 2700 mètres et forment parfois un grand tapis de fleurs. © Dolmen Reproduction et utilisation interdites
Cirse Le cirse est adoré par tous les papillons, ce cirse venu des Hautes Alpes française est caractérisé par la vitalité du rose de ses fleurs. Sa collerette qui est composée de minces bractées et ses feuilles sont particulièrement piquantes. Il est assez rare de la trouver à plus de 2500 mètres d’altitudes. Certains cirses sont qualifiés d’espèces protégées. © Dolmen Reproduction et utilisation interdites
Lantana camara Lantana camara de la famille des Verbenaceae. Nom créole des Antilles "Marie-crabe". Plante (pantropicale) de végétation secondaire, parfois cultivée, pouvant être rencontrée en arrière des cordons dunaires près des endroits habités. Sous-arbuste à arbuste atteignant 3 m de hauteur, très aromatique. Feuilles simples opposées, fleurs groupées à corolle rose, rouge, lilas, jaune, orange ou blanc. Fruit (drupe) noir violacé renfermant une graine. Floraison et fructification toute l'année. Référence : "Guide de la flore des bords de mer de Guyane française" par Michel Hoff et Georges Cremers; volume n°59 de la collection Patrimoines Naturels, Publications Scientifiques du Muséum, paru aux Editions IRD, Paris, décembre 2003. © IRD © Hoff, Michel Reproduction et utilisation interdites http://www.ird.fr/indigo
Ophrys petite araignée Ophrys petite araignée ou ophrys araneola, est une espèce d’orchidée terrestre au labelle brun rougeâtre présentant une macule centrale généralement en forme de H, et orné d’une bordure jaune plus ou moins marquée. C’est une plante que l’on trouve aussi bien en pleine lumière qu’à mi-ombre, sur les pelouses calcaires. C’est l’espèce la plus précoce car elle apparaît et fleurit à partir de début avril, avant l’orchis morio (orchis bouffon) et l’orchis pallens (orchis pâle) des collines de l’Est de la France. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Salsifis des prés Tragopodon pratensis est le nom latin du salsifis des prés. La plante se distingue par le fait que son capitule qui suit la course du soleil, ne s’ouvre le matin que par beau temps. On peut tout aussi bien la voir dans les lieux incultes et les friches, que dans les prairies ou elles peuvent former de vastes tapis dorés. Les racines sont encore utilisées comme condiments, les pétales infusés procurent une décoction qui sert à nettoyer la peau, tandis que le sirop est expectorant. Il est particulièrement employé pour soulager les toux persistantes et les bronchites. Les racines blanches et les jeunes feuilles se consomment en salade. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Orchis singe Orchis simia ou orchis singe est une orchidée terrestre qui peut atteindre 40 cm de haut. Elle se distingue par le fait que les inflorescences commencent à s’épanouir par le haut, pour ensuite gagner le reste de la hampe florale. Son nom provient de la forme particulière de son labelle qui évoque une morphologie simienne. On la trouve sur prairies sèches et ensoleillées des étages collinéens. Elle ressemble à l’orchis militaire (orchis militaris) mais s’en distingue par la longueur des lobes de son labelle. La plante est peu fréquente mais peut occasionnellement se retrouver en grandes colonies. © Jean-Christophe Battesti http://www.photosdorchidees.net/ Reproduction et utilisation interdites
Lis jaune des Pyrénées Lis jaune des Pyrénées Lilium pyrenaicum est une plante vivace bulbeuse à l’odeur prenante. Comme son nom l’indique, la plante est endémique des montagnes pyrénéennes jusqu’à 2200 mètres d’altitude. Les fleurs éclosent en grappes au bout de longs pédoncules courbes, répartis au sommet de tiges qui peuvent atteindre un mètre de haut. Les étamines s’ornent d’anthères rouge orangé. On la trouve dans les prairies, les bois clairs, et les éboulis ou les couloirs de rocailles. C’est une des plantes les plus remarquables de la flore du sud-ouest de notre pays. © François Bres http://francois.bres.free.fr/fleurs/fleurs.htm Reproduction et utilisation interdites
Orchis pyramidal blanc Anacamptis pyramidalis ou orchis pyramidal est une plante grêle aux inflorescences denses, généralement pourpres mais pouvant être rose clair, en forme de cônes. Elle peut atteindre 50 cm de haut et croît parfois en grand nombre sur les prairies maigres à substrat calcaire de moyenne montagne ou sur les étages collinéens. Le spécimen présenté est dépourvu du pigment qui lui donne sa teinte habituelle. Il s’agit d’une variété peu fréquente atteinte d’hypochromie, dite « alba ». © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Arnica de montagne Arnica montana - Arnica de montagne L’arnica est une plante que l’on trouve dans les prairies d’altitude et qui possède de réelles vertus médicinales lorsqu’elle est utilisée en usage externe. Mais la plante est toxique lorsqu’elle est ingérée. Les gels, huiles et pommades sont efficaces pour soigner contusions, douleurs musculaires, ecchymoses, piqûres d’insectes ou d’ortie, et soulage les jambes lourdes. Ses propriétés antalgiques et cicatrisantes sont connues depuis l’antiquité. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Camomille romaine Chamaemelum nobile - Camomille romaine Plante herbacée vivace commune des sols secs et sablonneux, chamaemelum nobile se reconnaît à ses capitules floraux jaune et odorants. La fleur possède de réelles vertus médicinales. En usage interne elle permet de lutter contre les spasmes et aide à la digestion, tandis qu'à usage externe, elle aseptise et favorise la cicatrisation. A faible dose, elle aide à combattre l’insomnie. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Flore du Maroc Asparagus albus L. Asperge blanche. Asparagaceae C'est une espèce assez rare qu'on peut rencontrer dans les champs et parmi les rocailles des contreforts de l'Atlas marocain. Les rameaux blancs, ligneux, portent des cladodes (feuilles transformées) mous à la base desquels se trouve une forte épine. Les fleurs blanches - mâles ou femelles - sont groupées par six à quinze. Les baies sont rouges, puis noires à maturité. On consomme la pousse (turion). © Gérard Olive Tous droits réservés
Flore du Maroc Argania spinosa (L.) Skeels. ARGANIER Sapotaceae Survivant de l'ère tertiaire l'arganier est très résistant à la chaleur et s'est parfaitement adaptée aux sols pauvres, à la sécheresse. Dernier rempart contre la menace de désertification de son aire géographique (aride, sud-ouest du Maroc) l'arganier offre aux populations berbères son bois de chauffe et de menuiserie, il est aussi une source de nourriture pour le bétail, et surtout un "arbre à huile" (culinaire, médicinale, cosmétique). © Gérard Olive Tous droits réservés
Flore du Maroc Citrullus colocynthis (L.) Schrad. Coloquinte Cucurbitaceae Commune dans les dunes, les milieux arides, désertiques d'Afrique du Nord. Les tiges s'allongeant sur le sol et peuvent atteindre 5 m et davantage, desséchées après fructification. Fruits non comestibles, sphériques, caractéristiques, de la taille d'une balle de tennis ou plus. Enveloppe dure autour d'une pulpe molle et très amère contenant de nombreuses graines. Les extraits de cette plante sont utilisés en homéopathie (diurétique, névralgique, troubles digestifs. © Gérard Olive Tous droits réservés
Flore du Maroc Euphorbia echinus Hook.f. & Coss. Euphorbe cactiforme Euphorbiaceae Euphorbia echinus ressemble à un gros "cactus" hérissé d'épines vulnérantes... elle est souvent associée aux arganeraies (voir photo Arganier). Elle peuple la région sud-ouest du Maroc. E. echnius fait partie de la flore dite "macaronésienne", flore commune aux îles des Canaries, Madère, Açores, Cap Vert. Les agriculteurs l'utilise comme haie naturelle... Franchement dissuasive ! © Gérard Olive Tous droits réservés
Flore du Maroc - Cotula cinerea. Cotula cinerea. Delile Asteraceae Cette espèce est commune dans tout le Sahara, elle survit dans des sol très sablonneux où plus aucune plante ne s'installe. Cotula cinerea est très aromatique, son goût rappelle la camomille, les population du désert l'utilisent pour parfumer le thé. Elle faciliterait la digestion. © Gérard Olive Tous droits réservés
Cognassier du Japon Chaenomeles japonica - Cognassier du Japon Arbuste rustique de la famille des rosacées, le cognassier, également nomme poirier du Japon, nous offre sa floraison précoce dès le mois de février, bien avant l'apparition du feuillage. Les fruits décoratifs ne sont comestibles qu'après cuisson. On les utilise pour faire des confitures ou des liqueurs, mais on en fait également un parfum appelé "essence de Cananga". © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Cardère sauvage Dipsacus fullanum - Cardère sauvage La cardère sauvage est aussi appelée « cabaret des oiseaux » du fait que ses feuilles, opposées par paires le long de la tige, forment des cuvettes dans lesquels l’eau de pluie peut s’accumuler et ainsi servir d’abreuvoirs aux oiseaux. La plante entière possède des propriétés dépuratives et stomatiques. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites
Alstroémère ou Lis des Incas - Alstroemeria sp. Alstroemeria sp. - Alstroémère ou Lis des Incas Plante de la famille des amaryllidacées, l'alstroémère est originaire d'Amérique du Sud. C'est une vivace à tubercule et au feuillage caduque. Elle convient très bien pour égayer les massifs ombragés, mais est peu rustique et craint le gel. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites http://inflorescences.blog4ever.com/blog/photo-96171.html
Androsace helvétique "Primulaceae", Androsace helvétique "Primulaceae", plante en forme de coussin poussant sur les rochers de l'étage alpin (ici à 2 800 m). Cette espèce, comme les plantes cantonnées aux très hautes altitudes, risque d'être affectée par le réchauffement climatique qui va faire remonter les zones de répartition des espèces de montagne. © CNRS Photothèque © photographe: AUBERT Serge Laboratoire: UMS2925 - station alpine Joseph Fourier - Grenoble http://phototheque.cnrs.fr/
Chardon bleu des Alpes Chardon bleu des Alpes "Eryngium alpinum", "Apiaceae", une espèce protégée présentée au jardin botanique alpin du Lautaret (2 100m). Ce jardin est un conservatoire unique de la diversité de la flore alpine (2 000 espèces de plantes d'altitude) telle qu'on l'observe sur l'ensemble des hautes montagnes de la planète. © CNRS Photothèque © Photographe: AUBERT Serge Laboratoire: UMS2925 - Station alpine Joseph Fourier - Grenoble http://phototheque.cnrs.fr/
Grand Pavot bleu de l'Himalaya Grand Pavot bleu de l'Himalaya "Meconopsis grandis", "Papaveraceae". Jardin botanique alpin du Lautaret (2 100m), conservatoire unique de la diversité de la flore alpine (2 000 espèces de plantes d'altitude) telle qu'on l'observe sur l'ensemble des hautes montagnes de la planète. © CNRS Photothèque © Photographe : AUBERT Serge Laboratoire: UMS2925 - Station alpine Joseph Fourier - Grenoble http://phototheque.cnrs.fr/
Mousses Ile Amsterdam Mousses sur les versants intérieurs du cratère Venus inférieur, Ile Amsterdam. Le programme Ecobio (Ecosystèmes, Biodiversité, Evolution) de l'Institut Polaire Français s'intéresse à la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes terrestres subantarctiques soumis aux activités anthropiques (notamment les introductions d'espèces) et au changement climatique. © CNRS Photothèque © Photographe: RENAULT David Laboratoire : UMR6553 - Ecosystèmes, biodiversité, évolution (ECOBIO) - Rennes http://phototheque.cnrs.fr/
Dombeya Sûrement une des forêts tropicales insulaires la mieux préservée du monde, la forêt tropicale humide de montagne est relativement peu affectée par les activités humaines et constitue un patrimoine naturel d'immense valeur. Au coeur de cette forêt, les fougères arborescentes et plusieurs espèces du genre "Dombeya" sont très abondantes. Ces dernières servent à illustrer un phénomène caractéristique de la reproduction des arbres de cette forêt : la présence de nombreuses espèces dioiques, où chaque individu ne porte que des fleurs femelles ou que des fleurs mâles. Chez plusieurs espèces, cette séparation de fonctions sexuelles s'accompagne d'un dimorphisme pour la taille quand les fleurs mâles sont plus grandes que les fleurs femelles. La Réunion. © CNRS Photothèque © Photographe: THOMPSON John Laboratoire: UPR9056 - Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE)- Montpellier http://phototheque.cnrs.fr/
Thym vulgaire Flore de Méditerranée : Thymus vulgaris L. - Thym vulgaire Le thym commun (Thymus vulgaris) est un sous-arbrisseau de la famille des Lamiacées. En cuisine, on l'appelle simplement le thym, et en Provence la farigoule. C'est une espèce commune des garrigues ensoleillées du sud de l'Europe, indissociable de la culture méditerranéenne. Le thym commun est une plante majeure des pharmacopées méditerranéennes. Il a la particularité de présenter une diversité de chémotypes très importante, lui conférant ainsi une grande variété de constituants médicinaux. Comme aromate, la culture du thym s'est répandue dans le monde entier. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Thym Serpolet Flore de Méditerranée : Thymus grp. serpyllum. L. ou thym serpolet est un sous-arbrisseau de la famille des Lamiacées appartenant au genre Thymus. C'est une plante aromatique basse, qui ne dépasse pas 10cm de hauteur, mais s'étend sur 50cm de largeur ; elle est tapissante, aux tiges radicantes aux nœuds, aux très petites feuilles opposées ovales ou lancéolées, aux courtes hampes florales dressées. De juin à septembre, son feuillage aromatique vert à reflets pourprés sous le soleil disparaît littéralement sous une nuée de petites fleurs bleues groupées en capitules terminaux, plus carminés dans la variété Coccineus. Après la floraison, (juin à octobre) viennent les fruits formés de quatre petits akènes. C'est une plante des zones de broussailles, des prés secs, des rochers, des dunes, jusqu'à 3000 m d'altitude. Ne les plantez pas dans une terre trop riche car c'est dans les sols maigres et secs qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes et répandent alors des senteurs de garrigue. Pour la culture en pot, utilisez une terre poreuse. Comme ils détestent les terres humides, installez-les dans un endroit surélevé par rapport à l'allée, afin que l'eau s'écoule. Si vous devez les tailler, faites-le après la floraison. Quant à leur mutiplication, elle se fait par division des touffes au printemps ou par bouturage estival. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Origan Flore de Méditerranée : Origanum vulgare L.- Origan - Marjolaine L'origan, parfois confondu avec la marjolaine, est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées. Autres noms communs : marjolaine bâtarde, thym des bergers, thé sauvage. Se multiplie par éclat de touffes au printemps ou éventuellement semis. Les plants seront espacés de 30 cm. L'origan nécessite un sol léger et aéré. Associé aux Herbes de Provence, un sol chaud, calcaire, à l'abri du vent et ensoleillé permet de cultiver cette plante aromatique poussant à l'état sauvage. Les tiges sont velues avec des feuilles arrondies, vertes, légèrement dentées et les plants atteignent généralement une taille variant entre 30 et 60 cm. Les fleurs sont roses ou pourpres et sont regroupées en de petits épis. La récolte se fait en juillet à leur apparition. Les parties utilisées sont les fleurs, les tiges et les feuilles. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Ciste ladanifère Flore de Méditerranée : Cistus ladanifer L. - Ciste ladanifère Les cistes sont des arbrisseaux dicotylédones de la famille des Cistacées poussant le plus souvent sur le pourtour méditerranéen. Ils adorent en effet les sols secs (généralement siliceux mais aussi calcaires) et ensoleillés. De plus ils sont pyrophytes, ayant la particularité de se régénérer facilement et même de se multiplier après les incendies. Autant dire que les maquis ou les garrigues méditerranéens, si souvent touchés par les feux de forêts, sont tapissés de cistaies qui fleurissent entre le printemps et l'été (avril-juin). Classés traditionnellement dans l'ordre des Violales, les cistes appartiennent aujourd'hui à celui des Malvales. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Crocus bigarré Crocus versicolor Ker Gawl. Une des premières fleurs à éclore en janvier. Le crocus bigarré bénéficie d'une protection régionale. Crocus est un genre botanique de la famille des Iridaceae, qui comprend quelques 80 espèces, dont un tiers fleurit en automne. Les espèces sont en majorité originaires des montagnes de la région méditerranéenne ; la plus grande concentration se trouvant dans les Balkans et en Asie mineure. Font exception Crocus vernus (L.) Hill, qui remonte jusqu'en Europe centrale (Alpes et Carpates) et quelques espèces, notamment Crocus alatavicus[/i) Semenova & Reg. et [i]Crocus korolkowii Regel ex Maw, originaires des montagnes d'Asie centrale. Outre les banals crocus de Hollande, issus de sélections de Crocus vernus, le crocus printanier, et de Crocus flavus, et les crocus dits botaniques, obtenus surtout à partir de sélections et d'hybrides de Crocus chrysanthus, les producteurs spécialisés proposent pas mal d’autres espèces. © Gérard Oliver - Tous droits réservés
Barbe de Jupiter Flore de Méditerranée Anthyllis barba-jovis L. Rare et superbe la Barbe-de-Jupiter fréquente les bords de la Méditerranée, il s'agit d'une plante proche du trèfle appartenant à la famille des Fabacées (ex famille des papilionacées). Anthyllis barba-jovis est un arbrisseau vivace dépassant régulièrement 1 mètre de hauteur et rarement 1m 50. Ses rameaux sont dressés et les plus jeunes, gris argenté. Les feuilles sont composées, alternes, à plusieurs folioles étroites, allongées. La face dorsale est verte, la ventrale blanchâtre argentée. Leur revêtement pileux en fait une espèce particulièrement résistante aux vents violents chargés d'embruns. Les fleurs jaunes hermaphrodites sont regroupées à l'extrémité des rameaux et brunissent en vieillissant. Leur floraison s'étale durant le printemps soit d'avril à juin. La pollinisation se fait par l'intermédiaire des insectes. Ces derniers effectuent également la dissémination des fruits secs qui se présentent sous forme de gousse à une seule graine. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Eucalyptus Fleur Originaires d'Australie les eucalyptus ont été importés et plantés pour assécher les marécages où se reproduisaient les moustiques vecteur de la malaria. D'où la confusion : les eucalyptus éloignent les moustiques. Faux. Les eucalyptus, soit le genre Eucalyptus, sont des arbres de la famille des Myrtaceae indigènes en Australie et en Tasmanie, et dont certaines espèces, notamment E. globulus, ont été introduites en Europe, où elles se sont très bien acclimatées sur les rivages méditerranéens et au Portugal, pays dans lequel d'immenses forêts d'eucalyptus ont été plantées pour la production de pâte à papier. L'arbre a également été planté en Afrique du Nord, notamment en Algérie, au Maroc et en Libye. On le rencontre aussi à Madagascar et à la Réunion, au Sri Lanka, en Afrique du Sud ou en Californie. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Hakea sericea Echappée des cultures cet arbuste très vulnérant, originaire d'Australie, se répand au détriment de la flore locale, son expansion est favorisée par les incendies. Considérée comme invasive. Hakea est un genre de 149 espèces de buissons ou arbustes de la famille des Proteaceae, originaire d'Australie. On les trouve dans tout le pays mais c'est dans le sud-ouest de l'Australie occidentale que l'on en trouve le plus grand nombre d'espèces. Ils peuvent atteindre 1 à 6 mètres de haut et ont des feuilles disposées en spirale mesurant de 2 à 20 centimètres de long, simples ou composées, quelquefois comme chez Hakea drupacea avoir des folioles en aiguilles comme chez les Juncaceae. Les fleurs sont rassemblées en gros bouquets de formes variables, en boule ou en cylindre, de 3 à 10 centimètres de long avec de nombreuses petites fleurs rouges, jaunes, roses, pourpres, bleues pâle ou blanches Les Hakea doivent leur nom au baron Christian Ludwig von Hake, un botaniste allemand du XVIIIe siècle. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Crocus flavus - Crocus jaune Crocus flavus - Crocus jaune Le crocus appartient à la famille des Iridaceae et son nom, d'origine grecque, signifie "safran". Cette épice, la plus chère que l'on puise trouver sur le marché, est extraite des stygmates de l'espèce Crocus sativus. Il faut 150 000 fleurs pour produire 1 kg de safran. La plante se multiplie aisément et naturellement d'une année sur l'autre, et ne nécessite pas d'entretien particulier lorsqu'elle est semée sur pelouse. Rustique, elle supporte le gel. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites http://inflorescences.blog4ever.com/blog/index-96171.html
Perce-neige à fleur double Galanthus nivalis flore pleno – Perce-neige à fleur double La plante dont on ne sait plus si on doit l’appeler Madame ou Monsieur, car les deux sont valables, est l’une des premières à émerger à la fin de l’hiver lorsque perdure encore la neige. Elle possède une fleur blanche solitaire qui pend en clochette. La forme a fleur double est moins élégante, mais elle fleurit plus longtemps. On la trouve généralement dans les sous-bois clairs et frais. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites http://inflorescences.blog4ever.com/blog/index-96171.html
Eucalyptus Eucalyptus sp. Eclatement de la fleur Originaires d'Australie les eucalyptus ont été importés et plantés pour assécher les marécages où se reproduisaient les moustiques vecteur de la malaria. D'où la confusion : les eucalyptus éloignent les moustiques ce qui est faux. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Lavendula stoechas L. Lavande des Stoechades Lavendula stoechas L. Lavande des Stoechades Abondante dans le sud de la France L. stoechas se caractérise par ses petites fleurs presque noires et ses longues bractées violettes qui les surmontent, afin d'attirer les insectes pollinisateurs. © Gérard Olive - Tous droits réservés
Pulsatilla vulgaris - Anémone pulsatile Pulsatilla vulgaris - Anémone pulsatile Fille du vent, elle courbe la tête dans la direction où il va, comme pour se protéger de ses frasques qu'elle sait fréquentes. © Patrick Straub Reproduction et utilisation interdites http://inflorescences.blog4ever.com/blog/index-96171.html