Un monde plus chaud signifie un monde plus humide, pensent beaucoup de chercheurs. Mais une nouvelle étude suggère que les effets de la pollution pourraient se traduire en termes de temps sec.

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    Un monde plus chaud et plus humide ?

    Un monde plus chaud et plus humide ?

    Selon la théorie habituelle, l'augmentation des températures va de pair avec une quantité croissante d'eau de mer s'évaporant et donc de précipitations, dont une part importante concernera les terres. Cependant certains aspects du changement climatiquechangement climatique pourraient jouer dans le sens inverse, déclare Beate Liepert, du Lamont-Doherty Earth Observatory (New York, Etats-Unis).

    L'équipe a plus particulièrement concentré ses recherches sur les aérosols, minuscules particules de la pollution présentes dans l'airair. Les activités humaines telles que la combustioncombustion des combustiblescombustibles fossiles créent divers types d'aérosols, parmi lesquels les particules de sulfate et de suie. Ces particules aident les gouttelettes à se condenser pour former des nuagesnuages. Le résultat serait moins une augmentation de la zone globale de couverture nuageuse qu'un épaississement de celle-ci, d'après les simulations informatiquessimulations informatiques.

    L'accroissement de la quantité d'aérosols depuis les années 1950, en provoquant un épaississement de la couverture nuageuse, contribuerait à expliquer le fait que la quantité de lumièrelumière solaire atteignant le sol en de nombreux lieux de la planète chute. En outre, une quantité plus importante de poussière dans l'air se traduit par une diminution de la taille des gouttelettes et une augmentation de leur nombre. Ces gouttelettes n'atteignent pas une dimension suffisante pour tomber. Les nuages durent par conséquent plus longtemps, d'où moins de précipitations.