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Pour son édition 2013, la Fête de la science voyage depuis l'infiniment grand vers l'infiniment petit. Le public est invité à découvrir les mystères de l’univers et accède à l'invisible, en explorant le monde des particules élémentairesparticules élémentaires. Entre ces deux mondes vertigineux, il existe des phénomènes naissant dans le microscopique et qui deviennent presque infiniment grands... et cela en seulement quelques minutes. Ainsi, un nuage d’orage, à l'extension verticale monumentale, peut se développer dans un ciel parfaitement bleu et dégagé. Il naît de la rencontre de particules d'airair, invisibles, mais chargées de vapeur d'eau, et d'aérosols, ces particules fines en suspension dont le diamètre ne dépasse pas quelques micromètresmicromètres.
La naissance d'un nuage nécessite que les particules d'air contiennent suffisamment de vapeur d’eau pour qu'une saturation se produise. Mais ce n'est pas tout. Ces particules ont besoin d'un support pour amorcer le processus de condensationcondensation. Les aérosols entrent alors en jeu, et remplissent le rôle de noyau pour former les hydrométéores. Ensuite, tout s'enchaîne, suivant l'état de saturation de l'atmosphère et son degré de stabilité, le nuage se crée et peut prendre un aspect stratiformestratiforme, cumuliforme, ou devenir un nuage d'orage, un cumulonimbuscumulonimbus de plusieurs kilomètres d'épaisseur.
Découvrez dans ce diaporama l'étonnante diversité des nuages que l'on peut rencontrer sur notre planète. Du moins épais, le cirrocumulus, au plus imposant, le cumulonimbus, tous sont nés de la rencontre, invisible à l'œilœil nu, d'une particule d'air et d'un aérosol. Ils deviennent rapidement de grandes étendues à l'aspect cotonneux, dans lesquelles on s'amuse à y reconnaître des objets ou des moutons...