Plusieurs modèles météo font apparaître un Moscou-Paris autour du 8 février, le flux connu pour donner lieu à des vagues de froid. Le point sur le risque.


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    La publication de nombreuses cartes alarmistes sorties des modèles météo refait surgir le spectrespectre de la vague de froid pour le milieu de semaine prochaine. Malgré des périodes de froid en décembre et en janvier, aucune véritable vague de froid, selon la définition officielle de MétéoMétéo France, n'a encore concerné la France au cours de cet hiver 2022-2023. Or, depuis plusieurs jours, le modèle américain GFS envisage des prévisions glaciales pour le 8 février et les jours suivants : un flux de nord-est, le fameux Moscou-Paris qui est responsable des épisodes de froid les plus intenses que la France ait connus.

    Cependant, les autres modèles de prévision, dont le modèle européen, optent pour un scénario moins inquiétant : un froid continental et ensoleillé, en provenance de l'est. C'est ce scénario plus modéré auquel Météo France choisit actuellement de faire confiance.

    Dans ce cas, le froid serait tout de même vif, avec des valeurs de 3 °C en dessous des moyennes de saisonsaison et des gelées généralisées le matin (jusqu'à -4 °C en ville au nord et -1 °C au sud). Actuellement, Météo France précise que cette nouvelle période de « vrai froid » n'entrerait, à priori, toujours pas dans les seuils d'une vague de froid. Il n'est pas non plus possible d'écarter totalement le risque d'un Moscou-Paris, mais à ce jour, cela ne reste qu'une hypothèse parmi d'autres.

    Pour rappel, la dernière véritable vague de froid, donc avec un flux Moscou-Paris, date de février 2018.