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    Le développement de l'archéologie de la période moderne à Lyon a été en très grande partie associé aux études de céramologie menées depuis la fin des années 1980, et ce en parallèle de l'essor de l'archéologie préventive.

    Auparavant, les céramiques des XVIe et XVIIIe siècles étaient surtout étudiées par des historienshistoriens des arts décoratifs qui analysaient des textes d'archives associés à quelques pièces de musée. Mais celles-ci seront presque toujours abordées par le stylestyle, et uniquement certains produits particuliers comme la faïencefaïence.

    Des milliers de tessons : une masse d’information pour la connaissance de la faïence à Lyon au XVIII<sup>e</sup> siècle. © Inrap
    Des milliers de tessons : une masse d’information pour la connaissance de la faïence à Lyon au XVIIIe siècle. © Inrap

    Des céramiques du XVIIIe siècle découvertes à Lyon

    La masse de tessons et d'objets accumulée depuis ces quelque 30 dernières années lors des fouilles archéologiques a permis de constituer des ensembles exceptionnels et de livrer une image plus précise d'une culture matérielle parfois oubliée et qui révèle les vaisselles utilisées au quotidien par nos ancêtres. Avec près de 150.000 fragments ou tessons, les céramiquescéramiques du XVIIIe siècle découvertes sur les fouilles lyonnaises permettent d'étudier des contextes au sein d'habitats civils, religieux, urbains ou en marge de la ville, et offrent désormais un panorama quasi complet des céramiques à la fin de la période moderne.