Dernière ligne droite pour Sentinel 1, le premier satellite du programme Copernicus à être lancé. Il est actuellement à Cannes, chez Thales Alenia Space qui en a la maîtrise d'œuvre, pour y subir ses derniers essais avant son lancement, le jeudi 3 avril 2014.

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    À quelques semaines de son transfert au Centre spatial guyanais, où il sera préparé en vue de son lancement, Sentinel 1 subit actuellement ses derniers essais. Ce premier satellite du programme Copernicus d'observation de la Terreobservation de la Terre sera lancé le 3 avril 2014 par une fuséefusée SoyouzSoyouz pour une mission d'imagerie radar dédiée à des applications terrestres et océaniques liées à l'environnement et à la sécurité.

    Dans la chambre anéchoïque de Thales, Sentinel 1 est préparé pour ses essais de compatibilité électromagnétique. © Rémy Decourt

    Dans la chambre anéchoïque de Thales, Sentinel 1 est préparé pour ses essais de compatibilité électromagnétique. © Rémy Decourt

    Ces essais sont actuellement réalisés dans les installations cannoises de Thales Alenia Space, l'entreprise qui a construit Sentinel 1 et qui en a la maîtrise d'œuvre. Ils ont pour but de s'assurer de son bon fonctionnement lorsqu'il sera en orbite. Ces essais ne sont pas propres à Sentinel 1. Chaque satellite est soumis à toute une série d'essais notamment mécaniques, électriques et thermiques afin de s'assurer de sa résistancerésistance aux contraintes du lancement (vibrations, chocs, acoustique) et de l'environnement spatial.

    D’une masse de 930 kg, le radar de Sentinel 1 (2,2 tonnes) est porté par des pieds et soutenu par contrepoids (structure blanche), de façon à ne pas faire chuter le satellite au sol. © Rémy Decourt

    D’une masse de 930 kg, le radar de Sentinel 1 (2,2 tonnes) est porté par des pieds et soutenu par contrepoids (structure blanche), de façon à ne pas faire chuter le satellite au sol. © Rémy Decourt

    Test du bon fonctionnement des instruments de Sentinel 1

    Les images de cet article montrent le satellite Sentinel 1 dans la salle anéchoïde de Thales Alenia Space. Le radar en bande C à synthèse d'ouverture, construit par Airbus Espace, est complètement déployé. Il se prépare à subir des essais de compatibilité électromagnétiquecompatibilité électromagnétique et radiofréquence, de façon à évaluer la capacité des équipements électriques et électroniques à fonctionner correctement dans un environnement électromagnétique sévère. Ils ont également pour but de s'assurer qu'aucun de ces équipements n'est susceptible d'en perturber d'autres ou divers systèmes du satellite.

    Sentinel 1, ou le bel exemple de coopération entre Thales Alenia Space qui le construit et Airbus Espace qui fournit le radar sous l'œil attentif de l'Esa, le client. © Rémy Decourt

    Sentinel 1, ou le bel exemple de coopération entre Thales Alenia Space qui le construit et Airbus Espace qui fournit le radar sous l'œil attentif de l'Esa, le client. © Rémy Decourt

    Avant le départ de Cannes de Sentinel 1, d'autres essais sont prévus. On citera ceux du déploiement des panneaux solaires et un autre qui vise à vérifier l'étanchéitéétanchéité du système de contrôle d'attitude, de manière à détecter la moindre fuite qui pourrait être fatale au satellite. Si tout se déroule bien, le satellite sera mis en conteneur vers le 20 février et envoyé sur le site turinois de Thales Alenia Space en vue de son voyage vers la base de lancement.