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Moins d'un mois après avoir mis en orbite le satellite de météorologiemétéorologie polaire Metop-B depuis le cosmodrome de BaïkonourBaïkonour, le SoyouzSoyouz doit lancer vendredi soir les deux derniers satellites Galileo. Cette fois-ci, le lancement aura lieu depuis l'Ensemble de lancement Soyouz en Guyane.
Pour son troisième lancement depuis la Guyane, le lanceur russe vise une orbite circulaire intermédiaire avec une altitude de 23.222 km et une inclinaison de 55,345 degrés. Si les conditions météorologiques sont favorables, le lanceur décollera à 20 h 15 (en heure française) pour une mission de 3 heures et 45 minutes. La performance demandée au lanceur est de 1.580 kgkg dont environ 1.400 kg représentent la masse des satellites IOV-2 FM3 et FM4 à séparer sur l'orbite visée.
Un des deux satellites Galileo IOV, lancé vendredi soir, en phase finale d'intégration dans l'usine romaine de Thales Alenia Space. © Remy Decourt
La constellation Galileo se forme
Construits sous la maîtrise d'œuvre d'Astrium et avec Thales Alenia Space comme sous-traitant principal, ces deux satellites font partie de la phase dite de développement et de validation en orbite (IOV) qui doit démontrer le bon fonctionnement du système Galileo en orbite et au sol. Cette phase compte en tout quatre satellites qui sont représentatifs des 30 qui formeront la future constellation Galileoconstellation Galileo.
Les deux premiers ont été lancés en octobre 2011, par un Soyouz lors de sa première utilisation depuis la Guyane.
À l'issue de cette phase IOV, commencera le déploiement en grandeur réelle, avec la fabrication (qui a déjà débuté) et le lancement des 26 autres satellites par des Soyouz et des Ariane 5Ariane 5 jusqu'à fin 2016.