Découvrez les douze stades russes de la Coupe du monde de la Fifa depuis l'espace. Ils ont été photographiés il y a quelques semaines, en avril et mai, par les deux satellites Pléiades du Cnes.

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    À quelques jours de l'ouverture de la Coupe du Monde de la Fifa Russie 2018, le Cnes et Airbus ont rendu public les images satellites des 12 stades où auront lieu les matchs de cette grande messe du football mondial. Ces images ont été acquises en avril et mai par les deux satellites Pléiades du Cnes.

    À chaque grand évènement sportif, nous avons droit à ces images satellites d'infrastructures sportives qui ont avant tout un caractère ludique, bien qu'elles pourront être utiles dans des situations d'urgence, comme des mouvements de foule ou d'optimisation des déplacements piétonniers ou routiers en cas de situations d'urgence. 

    Un schéma de construction identique aux 12 sites

    Les images de ces 12 stades de football russes ne dérogent évidemment pas à cette règle. Ce que l'on remarque, dès le premier coup d'œilœil, c'est que ces stades ont tous été construits ou rénovés selon les mêmes recommandations et exigences techniques de la Fifa. Tous les sites de ces stades sont suffisamment vastes pour permettre une circulation aisée et sûre du public tout autour, ainsi qu'une zone de maintien de l'ordre pour les véhicules de police et de service d'urgence. Autre particularité étonnante, dix des douze stades sont construits à proximité d'un cours d'eau !

    Pour information, la France jouera les matchs de son premier tour dans trois stades différents : 

    • samedi 16 juin à Kazan contre l'Australie (12 h 00), pour son entrée dans la compétition ;
    • jeudi 21 juin à Iekaterinbourg contre le Pérou (17 h 00) ;
    • mardi 26 juin à Moscou, dans le stade Olympique, contre le Danemark (16 h 00).
    À gauche, le stade olympique de Moscou dont la construction date de 1955 et à droite, la Kazan Arena, situé à Kazan. Ce stade a été construit en 2010. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    À gauche, le stade olympique de Moscou dont la construction date de 1955 et à droite, la Kazan Arena, situé à Kazan. Ce stade a été construit en 2010. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS
    À gauche, le stade Ficht de Sotchi qui a accueilli les J.O. d'hiver de 2014. À droite, le stade Baltika de Kaliningrad construit en 2015. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    À gauche, le stade Ficht de Sotchi qui a accueilli les J.O. d'hiver de 2014. À droite, le stade Baltika de Kaliningrad construit en 2015. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS
    À gauche, le stade de Nijni Novgorod (2015) et à droite, le stade du Spartak (Otkrytie Arena), construit en 2007. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    À gauche, le stade de Nijni Novgorod (2015) et à droite, le stade du Spartak (Otkrytie Arena), construit en 2007. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS
    À gauche, le stade de Rostov sur le Don (2012) et à droite, le Cosmos Arena de la ville de Samara. Ce stade a été construit à l'occasion de cette coupe du monde de football. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    À gauche, le stade de Rostov sur le Don (2012) et à droite, le Cosmos Arena de la ville de Samara. Ce stade a été construit à l'occasion de cette coupe du monde de football. © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS
    À gauche, le stade de Mordovie situé à Saransk dont la construction a débuté en 2010. À droite, le stade de Krestovski de la ville de Saint-Pétersbourg (2007). © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    À gauche, le stade de Mordovie situé à Saransk dont la construction a débuté en 2010. À droite, le stade de Krestovski de la ville de Saint-Pétersbourg (2007). © Pléiades, Cnes 2018, Distribution Airbus DS
    À gauche, la ville de Volgograd a également construit un stade pour la coupe du monde qui porte le nom de la ville. À droite, le vieux stade Central de Iekaterinbourg, construit en 1953 qui a la particularité de disposer de deux tribunes massives (et temporaires) à l'extérieur du stade ! © Pléiades © Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    À gauche, la ville de Volgograd a également construit un stade pour la coupe du monde qui porte le nom de la ville. À droite, le vieux stade Central de Iekaterinbourg, construit en 1953 qui a la particularité de disposer de deux tribunes massives (et temporaires) à l'extérieur du stade ! © Pléiades © Cnes 2018, Distribution Airbus DS

    En image : les stades de la Coupe du monde de football 2014 vus de l'espace

    Article de Rémy DecourtRémy Decourt publié le 10/06/2014

    Découvrez les douze stades brésiliens de la Coupe du monde de la Fifa depuis l'espace. Ils ont été photographiés il y a quelques semaines par les deux satellites Pléiades du Cnes. Visitez-les également depuis l'altitude zéro dans notre diaporama.

    Comme à chaque grand événement sportif, les satellites d'observation de la Terreobservation de la Terre s'en donnent à cœur joie. Ils photographient les projets de génie civil et les installations sportives avec des détails d'une finesse remarquable. Les stades brésiliens de la Coupe du monde de football (à voir aussi dans notre diaporama), qui se tiendra dans douze villes du Brésil du 12 juin au 13 juillet, n'échappent pas à cette règle. Ils ont ainsi été photographiés tout récemment par les deux satellites Pléiades du Cnes qui les montrent tels qu'ils sont actuellement.

    Construits sous la maîtrise d'œuvre d'Airbus Espace, pour le compte du Cnes, ces satellites embarquent tous un télescope réalisé par Thales Alenia Space. L'instrument est de type Korsch, avec un miroir primaire de 65 cm de diamètre (il en compte 4), pour une longueur focalelongueur focale de 12,905 m. Il fournit des vues multispectrales dans les bandes visibles et proche infrarouge avec une très haute résolutionrésolution (70 cm) sur une fauchée de 20 km.

    Pour la Coupe du monde, les satellites sont de la partie

    Le point de vue spatial montre bien leur architecture et la manière dont ils s'insèrent dans le paysage urbain de leur ville. L'aspect artistique de ces images prises par satellite est indéniable mais il n'est peut-être pas l'attrait le plus intéressant. Par exemple, les images dites « avant-après », c'est-à-dire réalisées sur un même site à plusieurs semaines ou mois d'intervalle, permettent de suivre l'état d'avancement de la constructionconstruction des différentes infrastructures sportives, logistiques (centres de presse, postes de secours) ou publiques (réseau de communication, abords des stades...) afin d'optimiser les travaux.

    Pour les autorités civiles brésiliennes, en amont de l'ouverture des festivités et des premiers matchs de la coupe du monde, ce type d'image satellite est un outil de plus d'aide à la modélisationmodélisation des déplacements (supporters, réseau de transport en commun) avant, pendant et après chaque match de football afin d'en optimiser les flux. Lors des manifestations de cette ampleur, ce que redoutent le plus les responsables de la sécurité, ce sont les mouvements de foules incontrôlées. Comme le montrent ces vues satellites, chaque stade est construit dans des villes aux plans de circulation différents. Si l'on n'y prend pas garde, des goulets d'étranglements sont susceptibles de se former, avec tous les risques que cela comporte.

    À gauche, le stade de Maracana (Rio de Janeiro) et à droite le Beira-Rio situé dans la ville de Porto Allegré. @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.

    À gauche, le stade de Maracana (Rio de Janeiro) et à droite le Beira-Rio situé dans la ville de Porto Allegré. @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.
    De gauche à droite, les stades de São Paulo (Arena Corinthians) et de Salvador (Fonte Nova). @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.

    De gauche à droite, les stades de São Paulo (Arena Corinthians) et de Salvador (Fonte Nova). @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.
    À gauche, l'Arena Amazônia de Manaus et à droite le stade Pantanal de la ville de Cuiabá. @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.

    À gauche, l'Arena Amazônia de Manaus et à droite le stade Pantanal de la ville de Cuiabá. @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.
    Le stade Mineirão de Belo Horizonte et celui de de Brasilia (Estádio Nacional). @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.

    Le stade Mineirão de Belo Horizonte et celui de de Brasilia (Estádio Nacional). @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.
    De gauche à droite, les villes de Recife (Arena Pernambuco) et Fortaleza (Estádio Castelão) accueilleront également des matchs de la Coupe du monde. @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.

    De gauche à droite, les villes de Recife (Arena Pernambuco) et Fortaleza (Estádio Castelão) accueilleront également des matchs de la Coupe du monde. @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.
    Les stades de Curitiba (Arena da Baixada) et de la ville de Natal (Arena das Dunas). @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.

    Les stades de Curitiba (Arena da Baixada) et de la ville de Natal (Arena das Dunas). @ Cnes 2014/Distribution Astrium Services/Spot Image S.A.